J’ai terminé de nettoyer mon grill et j’ai filé à la douche en emportant mon verre de jus d’orange que j’ai laissé dans le vestiaire. C’était ma routine habituelle. Pendant que l’eau chaude coulait sur mon corps et dénouait mes nœuds de fatigue, je réfléchissais à la tournure imprévue qu’avait pris la soirée avec l’apparition de Florence dans la cuisine. Dire que j’avais peur de ce qu’elle pourrait faire était un euphémisme. Elle pouvait convaincre son copain de me faire virer du restaurant en inventant je ne sais quelles raisons pour obtenir mon congédiement. Bien sûr, Larson et les autres me traitaient comme un membre de la famille, mais si la directive venait du grand patron, ils ne pourraient rien faire. Je suis sorti de la douche et j’ai attrapé ma serviette pour m’essuyer rapidement. Puis, je me suis habillé et j’ai pris mon jus d’orange pour finir de le boire. Je suis sorti de la salle des employés et j’ai senti ma tête commencer à tourner. J’ai vu Florence qui me regardait en souriant méchamment.
Belle : Que… que m’as-tu… fait?
Florence : Moi? Je fais juste en sortes que tout le monde te voit pour ce que tu es réellement!
J’ai tenté de me débattre alors qu’elle m’entrainait vers l’arrière du restaurant, puis elle me fit monter dans une voiture. Elle me conduisit je ne sais pas où, mais je commençais à vraiment me sentir mal. J’avais chaud, j’avais mal, tout me semblait trop lumineux et trop fort. Elle me guida vers la porte d’entrée de l’endroit et me fit monter dans l’ascenseur, mais tout me semblait surréelle. Elle me guida jusqu’à une pièce et me poussa sur un lit. J’ai gémi de frustration d’être incapable de résister. J’ai fermé les yeux en espérant que mes symptômes passent.
J’ai senti un bras s’enrouler autour de moi et j’ai gémi à la fois de frustration et de plaisir. Qu’est-ce que cette g***e m’avait donné.
Homme : Bébé… tu es beaucoup trop habillé, laisse-moi t’enlever tes vêtements.
Il grogna en enlevant rapidement mes vêtements
Homme : J’ai tellement envie de toi… c’est fou, qu’est-ce que tu m’as fait?
J’étais incapable de répondre, totalement engourdis par la drogue que m’avait donné cette g***e. Mais le pire était que je me sentais avide des touchers de cet homme.
Je gémissais de plaisir à chaqu’une de ses caresses. Il glissa sa main entre mes cuisses et commença à caresser mon petit bourgeon. C’était tellement bon. Puis, il enleva sa main et se positionna sur moi, me pénétrant d’un solide coup de rein. J’avais envie de hurler de douleur alors qu’il prenait ma virginité, mais ses lèvres étaient collées aux miennes. Il commença à aller et venir en moi avec force et fougue en grognant sourdement.
Homme : Tu es tellement serré bébé… et c’est tellement bon… je te baiserai comme ça toute la nuit…
Il donnait des coups de rein fort et profond, me faisant gémir de plus en plus fort. J’ai senti mon ventre se contracter alors que le plaisir explosait en moi. Il grogna avec force, puis il donna des coups de plus en plus rapides et secs alors qu’il venait en moi. Puis, il s’effondra à côté de moi et s’endormis rapidement d’un sommeil profond. Lorsque j’ai ouvert les yeux au petit matin, j’avais mal à la tête. J’ai gémi de frustration en me souvenant vaguement de ce qui s'était passé. J’ai tourné la tête pour voir qui était l’homme qui m’avait volé ma virginité. Je me sentais tellement frustrée de ne pas avoir pu choisir qui serait mon premier. Florence avait vraiment dépassé les bornes en me donnant cette f****e drogue et en m’envoyant dans la chambre d’un inconnu.
Comme s’il avait senti que je le regardais, il ouvrit les yeux et me fixa avec colère.
Homme : Qui êtes-vous et que faite vous dans mon lit?
Belle : Je n’y suis pour rien, ont m’a drogué et conduit ici!
Il rigola froidement
Homme : Si quelqu’un a été drogué, c'est moi, car jamais je ne coucherais avec une p**e comme toi!
Il se leva et commença à s’habiller
Homme : Tu as deux minutes pour sortir de ma chambre et je ne veux plus jamais te revoir!
J’ai essuyé mes yeux et je me suis rapidement habillé pour sortir de la chambre. Ma tête me faisait mal, mais j’avais aussi mal au ventre dû au coup de butoir qu’il m’avait donné la nuit dernière.
Belle : Je sais que vous ne me croyez pas, mais je vous dis la vérité!
L’homme soupira
Homme : Combien?
Belle : Quoi?
Homme : Combien pour la nuit?
Je me suis avancé vers lui et je lui ai donné une gifle au visage
Belle : Je ne suis pas à vendre!
Je suis reparti vers la porte et je suis sorti pour découvrir que j’étais dans un hôtel. Je me suis dépêchée de sortir pour aller à l’hôpital, voire ma mère. Il me restait encore six heures avant le début de mon quart de travail. Je suis arrivée à l’hôpital et l’infirmière soupira de soulagement de me voir. Je l’aimais bien. Elle s’appelait Isabelle.
Isabelle : J’étais inquiète de ne pas te voir au chevet de ta mère.
Belle : Salut Isa… je… j’ai eu un imprévu hier soir…
J’avais choisi de ne pas dire ce qui m’était arrivé. Je sais que c’est terrible, j’ai été drogué et prise sans mon consentement, mais comment le prouver? Ce serait ma parole contre la sienne.
Belle : Est-ce qu’il y a un problème avec maman?
Isabelle : Non, tout va bien. J’étais seulement inquiète pour toi.
Je lui ai souri doucement en me dirigeant vers la chambre de ma mère.
Belle : Maman… je suis désolé d’être si tard. J’ai été piégé par Florence… tu sais la fille de ton ex petit ami… elle a mis de la drogue dans mon verre de jus d’orange… je ne sais pas comment elle a fait… mais elle m’a conduit dans la chambre d’un inconnu… il… il m’a baisé maman… je n’étais pas consentante, mais je ne pouvais rien faire… et ce matin, il m’a traité de p**e et m’a offert de l’argent pour la nuit… je l’ai giflé… je ne suis pas une p**e… je ne suis pas à vendre… je ne sais même pas qui est cet homme maman… je me sens tellement sale… et je ne sais pas quoi faire… je n’ai aucune preuve d’avoir été drogué et ce type… il m’a dit que c’est moi qui l’avais drogué parce que sinon… il ne m’aurait jamais touché!
J’ai essuyé mes joues et j’ai commencé à laver ma mère. Même si elle ne pouvait pas me répondre, cela me faisait du bien de me confier à elle. J’ai quitté la chambre pour me rendre à mon travail et je suis entré par la porte des employés, comme à mon habitude pour entrer en collision avec un homme d’imposante stature. J’ai levé les yeux et je me suis figée d’horreur. C’était l’homme de la nuit dernière, l’homme de ce matin et il semblait en colère de me voir ici.
Homme : J’avais pourtant été clair, je ne veux plus jamais vous voir!
Belle : Je travaille ici…
Homme : Plus maintenant! Larson!
Larson sorti du bureau et s’inclina devant l’homme
Larson : Monsieur Mathéo, que puis-je pour vous?
Merde, l’homme était Mathéo, le petit ami de Florence, mais surtout, le patron de mon patron
Mathéo : Virez-moi cette vermine!
Larson : Mais…
Mathéo leva la main
Mathéo : Pas de mais!
Larson me regarda avec désolation et j’ai soupiré avec tristesse. Si près de mon but. J’allais devoir me trouver d’autres emplois et rapidement. J’ai tourné les talons et me suis dirigé vers la sortie
Larson : C’est mon maitre Grill! La personne que vous venez de complimenter!
Mathéo : Je m’en fiche, je ne veux plus jamais la voir, ni ici, ni dans aucun de mes établissements!
J’ai perdu la fin de la conversation car je venais de sortir. Merde, j’avais perdu mon emploi et ce type voulait m’empêcher de trouver un nouvel emploi. Il possédait littéralement toute la ville et les commerces qui ne lui appartenaient pas n’irais jamais contre sa décision. J’allais devoir trouver un moyen de travailler quand même. Pour ma mère, pour son opération. Je lui devais bien cela.
J’ai essuyé mes joues des larmes de frustration qui glissaient librement de mes yeux. Pourquoi Florence m’avait-elle fait cela? Je ne lui avais rien fait. M’en voulait-elle parce que son père n’avait pas hérité de ma mère? Même s’ils auraient été mariés, ma mère n’aurait pas changé son testament en sa faveur. Je suis retourné à l’hôpital pour réfléchir à ma situation. Je n’arrivais pas à rassembler mes idées. Je suis entré dans la chambre de ma mère et j’ai fondu en larmes.