Chapitre 54 : Quelques jours plus tard LE POINT DE VUE DE ZAHIRA Je n’arrivais pas à fermer l’œil. Il y avait dans l’air une tension sourde, une impression que quelque chose se préparait. Depuis la mort de Maxence, la villa semblait habitée par le silence… un silence épais, comme avant une tempête. Mais ce soir-là, ce n’est pas le silence qui m’a réveillée, c’est une sensation étrange… le sentiment qu’on nous observait. Je me suis levée, pieds nus sur le sol froid, j’ai traversé le couloir plongé dans la pénombre. Un bruit léger m’a attirée vers le bureau de Maxence. Fermé. Pourtant, j’étais certaine que personne n’y entrait depuis les funérailles. Je me suis approchée. J’ai collé mon oreille à la porte. Et là, une voix. Grave. Masculine. Pas celle d’Alejandro. Je me suis figée. Un


