Chapitre 53 : L’étreinte d’un amour interdit devenu réel LE POINT DE VUE DE D'AURELIA Je l’ai trouvé dans le jardin, assis sur le banc de pierre où Maxence aimait fumer ses cigares le soir. Le vent soulevait légèrement les mèches sombres d’Alejandro, et ses épaules, larges et solides d’ordinaire, semblaient s’être affaissées sous le poids de la douleur. Il avait le regard perdu, figé sur la lune qui trônait au-dessus de nous, comme un témoin silencieux de tout ce chaos. Je m’approchai à pas lents, hésitants. Mon cœur battait vite, déchiré entre la peine, la culpabilité et cet amour que je n’arrivais plus à cacher. Je savais que je ne devrais pas… pas si tôt. Mais c’était plus fort que moi. Je me suis arrêtée juste derrière lui. Il ne m’avait pas entendue arriver. — Alejandro… Il su


