- Voilà votre nouveau chez vous. Vous vivrez ici avec votre homme. Un homme à qui vous devez obéissance et soumission, ou sinon votre enfer commencera.
Ensuite il regarde la fille qui a parlé tout à l'heure. Celle qui parlait avec un accent anglais.
- Toi c'est Courtney n'est-ce pas ? - Oui, dit-elle d'une petite voix.
Il commence à marcher en souriant comme un psychopathe.
- Tout à l'heure, tu m'avais demandé, que si tu ou vous refusez de vous y habituer, et moi je t'avais répondu que ce n'était pas un choix ! - Oui, dit-elle - Parfait, dit-il, en fait il y a bien une fille, elle se nomme Ruth. Elle ne voulait pas s’y habituer comme tu le dit, et j'ai gardé sa punition pour aujourd'hui, spécialement pour vous toutes. Punition ? Oh mon dieu, L'image de la fille qui se faisait arraché le pied me reviens en tête, où est
elle ? Morte peut-être ?
Il siffle en direction d'une espèce de cabane je pense, elle ne fait pas partis du bâtiment, c'est plutôt une extension, la porte de cette dernière s'ouvre en donnant vue sur deux homme, qui entraîne une fille, elle est si jeune je dirais qu'elle a seize ans,
- Donc voici Ruth, dit-il le sourie aux lèvres,
Les deux hommes la soulève je la vois se débattre et crier. Il ouvrit une cage pour que ses hommes la pose à l'intérieur. C'est une très grande cage, elle est carré, en grilles de trois partis, mais la quatrième parti elle est en fer, je me demande bien pourquoi ? Elle fait au moins cinq mètre de hauteur, et la même chose de la largeur je pense, l'homme à la carrure d'ours ferme la cage à clef, Ruth parait terrifié, il y a de quoi après tout. Il siffle une nouvelle fois, et la partie qui est en fer commence à se soulever, c'est une sorte de porte je crois. Oh non ?! Est-ce bien ce que je vois ? Ruth commence à crier. Crier tellement fort que ses hurlements peuvent s'entendre n’importe où. Un très grand lion sort de la porte en fer, et lui saute dessus, Mélanie commence à pleurer et crier, comme la moitié des femmes qui sont là. Le lion la dévore sans pitié. Ses cris se font moins bruyants, avec mes mains je ferme les yeux de ma sœur, mon dieu ! Je sens quelque chose me pousser et me faire tomber par terre, c'est un homme, l'homme qui s’est dirigé vers Mélanie au début. - Tu es qui pour l'empêché de regarder ! Me dit-il. Et toi regarde ! Lui dit-il Elle commence à faire une crise de panique, oh non ! - C'est ma sœur ! Crie-je L'homme me regarde. - « Oublier votre vie d'avant, vos parents, familles, proches, amis ! » Voilà ce qu’il a dit, elle est à moi, ne t'approche plus d'elle !
J'essaie de riposter, il parle de ma sœur, comme d'une barre de chocolat ! Je sens des bras me soulever pour faire face à l'homme aux yeux gris métallique, je sens sa main venir à la rencontre de ma joue. Ma joue qui me picote désormais, il m'a frappé ! Enfin giflé !
- C...c'est ma sœur, dis-je. - Keyra écoute-moi bien, -dit-il les dents serrés-, à présent ce n'est plus ta sœur ! Ta famille c'est moi, juste moi ! Et tu devrais t-y habituer, ou sinon, me dit-il en tournant son regard vers la cage ensanglantée, Mes larmes que j'avais refoulé depuis le début ne cesse de couler, - Maintenant suis-moi ! Il m'attrape par ma main en m'entraînant à l'intérieur du bâtiment. Presque tout est en gris et noir, ça me donne la chair de poule, je n'aime pas cet endroit.
- C'est une ancienne prison, dit l'homme aux yeux gris.
Je ne dis rien, je me contente de dévisager l'endroit, On entre dans une grande salle, il y a plusieurs tables. C'est comme une cafétéria, ou une cantine. Il se dirige vers la table où il y a déjà l'homme à la carrure d'ours, avec une fille, ça doit être la sienne.
- Salut Lorenzo, dit l'homme aux yeux gris. - Ah Damon, je t'attendais. Alors c'est donc ça, l'homme a la carrure d'ours se nomme Lorenzo, j'en étais sûre que c'était un latino, et l'homme aux yeux gris s'appelle Damon. - Salut Keyra, me dit Lorenzo,
- Salut ! Dis-je, je ne veux pas lui montré que je tremble, que je suis tétanisé, non je n'aime pas cette image de moi. On s'assied sur la table, je vois une fille blonde comme moi. Elle se fait jeter parterre par un homme, son homme ! Il lui saute dessus, tous les autres hommes applaudissent, notamment Damon et Lorenzo,
Il la déshabille et la pénètre, il la v***e devant tout le monde, et tout le monde est content, c'est atroce, la même chose se reproduis avec deux autres filles,
Je me retourne afin de ne pas regarder ces horreurs, mais quand j'entends la voix de ma sœur qui crie, la voix de Mélanie, je me lève d'un coup, mais une force humaine me remet à ma place, je me retourne vers Damon a qui les yeux sont noirs de colère,
- Tu vas devoir la dresser Damon, dit Lorenzo en buvant dans son verre.
Il parle de moi comme d'un petit chien, mes larmes coulent en voyant ma sœur se jeter parterre, l'homme se met sur elle, je me débats pour intervenir mais Damon empoigne mes cheveux, une douleur atroce surgis en moi,
- Je t'en prie, dis-je en pleurant, elle est vierge, pitié, je ferais tout ce que tu voudras. Mais ne lui faites pas ça, elle st fragile…
- Oh mais ma chérie, tu feras tout ce que je veux.
Mes larmes coulent d'avantage en la voyant se faire déshabiller.
- Elle est vierge, dis-je, je t'en prie,
- Eh bah ça sera sa première fois. Dit-il
Je l'entends crier, crier mon prénom !
- Tu n'aimes pas l'entendre crier n'est-ce pas ? Me dit-il sur un ton plus rassurant et protecteur.
Je fais un signe négatif avec ma tête,
- Je vais arranger ça ma chérie ne t'inquiète plus, dit-il
Il fait signe a un homme qui prend un vêtement ou un chiffon et le fourre dans la bouche de ma sœur afin d'étouffer ses cris,
Je crie aussi je me débats, mais Damon me neutralise, il me soulève d'un coup et me sort de cette pièce, oh non Mélanie !