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Mon mariage inattendu devient une vraie histoire d'amour

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Sous les néons blafards du salon, le silence se fit tranchant comme un couteau. « Je n’ai jamais profité du moindre sou de votre dette. C’est vous deux qui avez tout perdu dans vos jeux ridicules », lança Astrid, les traits déformés par la colère. Un claquement brutal coupa l’air, et sa joue prit une teinte cramoisie. C’était Josh, son propre père, qui venait de la gifler sans la moindre hésitation. « Petite ingrate… Tu ne fais que remplir ton devoir », cracha-t-il, un sourire glacial flottant sur ses lèvres. Astrid, vacillante, s’essuya le visage d’un revers de main tremblant et se redressa lentement, les yeux pleins de larmes, mais la voix ferme. « Je ne deviendrai pas l’épouse d’un homme qui pourrait être mon père. » Le silence se brisa, déchiré par la voix furieuse de Josh. « Qu’est-ce que tu viens de dire ? » Elle planta enfin son regard dans le sien. « Pourquoi est-ce si difficile pour toi… de m’aimer ? » souffla-t-elle, les mains posées contre sa poitrine, comme pour retenir les battements trop lourds de son cœur. Josh s’avança, l’empoigna par le menton avec rudesse et murmura d’un ton tranchant : « Alors rends-toi utile. Sauve ce que j’ai bâti toute ma vie. » Il n’y avait ni tendresse, ni pitié dans sa voix. Juste une froideur implacable. Astrid Daniels, toujours traitée comme un fardeau, moquée dans sa propre maison, n’était pour sa famille qu’un moyen de parvenir à une fin. Fille rejetée, invisible, celle qu’on désignait comme une erreur vivante. Et aujourd’hui, sa vie était mise à prix. Son père, au bord de la faillite, voulait la troquer contre une alliance arrangée avec un homme riche, bien plus âgé qu’elle, pour sauver son empire en déclin. Elle avait d’abord refusé, farouchement. Mais la maladie de sa mère, elle, ne laissait aucun répit. Josh lui avait promis de financer l’opération… si elle acceptait ce mariage. Sans diplôme, sans travail stable, elle n’avait ni les moyens ni les opportunités. La décision l’avait brisée. Mais elle avait fini par céder. Le jour fatidique arriva. Vêtue de blanc, mais l’âme en lambeaux, Astrid fut conduite à la cérémonie comme une offrande. Mais dans la confusion des préparatifs et le tumulte de la réception, elle entra dans la mauvaise salle. Et c’est ainsi qu’elle prononça ses vœux non pas à l’homme choisi par son père, mais à un autre — un homme influent, redouté, extrêmement riche… et aussi, par un caprice cruel du destin, celui dont elle avait toujours été secrètement amoureuse. Ce mariage accidentel allait-il devenir sa ruine, ou… sa délivrance ? Sous les néons blafards du salon, le silence se fit tranchant comme un couteau. « Je n’ai jamais profité du moindre sou de votre dette. C’est vous deux qui avez tout perdu dans vos jeux ridicules », lança Astrid, les traits déformés par la colère. Un claquement brutal coupa l’air, et sa joue prit une teinte cramoisie. C’était Josh, son propre père, qui venait de la gifler sans la moindre hésitation. « Petite ingrate… Tu ne fais que remplir ton devoir », cracha-t-il, un sourire glacial flottant sur ses lèvres. Astrid, vacillante, s’essuya le visage d’un revers de main tremblant et se redressa lentement, les yeux pleins de larmes, mais la voix ferme. « Je ne deviendrai pas l’épouse d’un homme qui pourrait être mon père. » Le silence se brisa, déchiré par la voix furieuse de Josh. « Qu’est-ce que tu viens de dire ? » Elle planta enfin son regard dans le sien. « Pourquoi est-ce si difficile pour toi… de m’aimer ? » souffla-t-elle, les mains posées contre sa poitrine, comme pour retenir les battements trop lourds de son cœur. Josh s’avança, l’empoigna par le menton avec rudesse et murmura d’un ton tranchant : « Alors rends-toi utile. Sauve ce que j’ai bâti toute ma vie. » Il n’y avait ni tendresse, ni pitié dans sa voix. Juste une froideur implacable. Astrid Daniels, toujours traitée comme un fardeau, moquée dans sa propre maison, n’était pour sa famille qu’un moyen de parvenir à une fin. Fille rejetée, invisible, celle qu’on désignait comme une erreur vivante. Et aujourd’hui, sa vie était mise à prix. Son père, au bord de la faillite, voulait la troquer contre une alliance arrangée avec un homme riche, bien plus âgé qu’elle, pour sauver son empire en déclin. Elle avait d’abord refusé, farouchement. Mais la maladie de sa mère, elle, ne laissait aucun répit. Josh lui avait promis de financer l’opération… si elle acceptait ce mariage. Sans diplôme, sans travail stable, elle n’avait ni les moyens ni les opportunités. La décision l’avait brisée. Mais elle avait fini par céder. Le jour fatidique arriva. Vêtue de blanc, mais l’âme en lambeaux, Astrid fut conduite à la cérémonie comme une offrande. Mais dans la confusion des préparatifs et le tumulte de la réception, elle entra dans la mauvaise salle.

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Chapitre 1
Chapitre 1 :** Un claquement sec fendit l’air, résonnant contre les murs ternes de la pièce. Le bruit fut suivi d’un fracas sourd, celui du corps d’une jeune femme projetée au sol par une autre, à peine plus jeune qu’elle. — Pa… Papa, je t’en supplie, gémit la brune en relevant un visage inondé de larmes. — Deux options s’offrent à toi : soit tu quittes cette maison pour aller vivre avec ta mère à l’agonie, soit tu épouses Monsieur Damon, trancha la voix froide de Josh. Astrid, vingt-trois ans, silhouette ronde et visage doux encadré de cheveux bruns, n’était qu’une marionnette entre les mains de son père, de sa belle-mère Leila, et de sa demi-sœur Nadine. Depuis toujours, elle servait de bouc émissaire. Cette fois, ils avaient décidé de la vendre, littéralement, à un homme âgé pour effacer leurs dettes de jeu. — Ce n’est pas mon fardeau ! C’est vous qui avez dilapidé votre argent en pariant sans fin… lança-t-elle avec courage. Mais une seconde gifle, plus brutale encore, coupa court à sa révolte. Josh venait de la frapper. — Petite ingrate, tu crois que c’est une faveur que je te demande ? siffla-t-il avec un rictus cruel. Astrid ravala ses sanglots, se redressa lentement, les jambes tremblantes. — Je refuse d’épouser un homme qui pourrait être mon père, lâcha-t-elle, la voix brisée mais résolue. — Tu as dit quoi ? gronda Josh. — Pourquoi est-ce que je ne mérite jamais un peu d’amour de ta part ? Pourquoi suis-je toujours celle qu’on sacrifie ? s’écria-t-elle, plaçant une main sur sa poitrine pour contenir ses pleurs. Josh s’approcha, l’empoigna violemment par le menton. — Tu vas le faire pour moi. Pour nous. Pour ne pas tout perdre. C’est le minimum que je t’impose, lâcha-t-il d’un ton glacial, indifférent à sa détresse. — Pourquoi ne pas demander à Nadine ? C’est toujours moi qu’on sacrifie ! protesta-t-elle, le doigt pointé vers sa demi-sœur. Un troisième coup lui fouetta la joue. Son visage en devint écarlate. — Tu as vingt-trois ans, elle en a vingt-et-un. Tu penses sérieusement qu’elle devrait se marier à sa place ? Astrid aurait voulu hurler que justement, cette différence d’âge rendait ce mariage odieux. Ce Damon avait sûrement des enfants de son âge. — Non… Je n’y arrive pas, murmura-t-elle. S’il te plaît, trouve une autre solution. Josh éclata d’un rire amer. — Tu devrais être reconnaissante qu’un homme veuille bien t’épouser. Ces mots ravivèrent une douleur profonde. Astrid avait été harcelée toute sa scolarité pour son apparence. On l’avait traitée de stupide, de laide. Elle avait fini par abandonner ses études. Et maintenant, son père renforçait ces blessures. — Et ta mère ? Tu veux la laisser mourir ? glissa-t-il d’un ton calculé. À ces mots, Astrid releva vivement la tête. — Quoi ?… Maman ? Sa mère, atteinte d’un cancer du cerveau, survivait tant bien que mal grâce à des traitements coûteux. Depuis un an, Astrid multipliait les petits boulots, sans diplôme ni qualification, pour l’aider. Mais c’était loin d’être suffisant. Ses parents s’étaient séparés alors qu’elle n’avait que trois ans. Josh, après une bataille juridique acharnée, avait obtenu sa garde et n’avait jamais permis à sa mère de reconstruire sa vie. Il l’avait ruinée, jusqu’à l’empêcher de trouver un emploi. À dix-huit ans, Astrid avait fui pour rejoindre sa mère. Elle avait commencé à respirer, à exister. Jusqu’à ce que la maladie s’abatte sur leur fragile équilibre. Josh savait qu’il tenait enfin l’arme parfaite pour la briser. — Je prendrai en charge l’intégralité des frais médicaux si tu épouses Damon, déclara-t-il sans ciller. À ses côtés, Leila afficha un sourire satisfait. — Ma chérie… Tu veux que ta mère vive, n’est-ce pas ? insinua-t-elle d’une voix doucereuse. Astrid fixait tour à tour leurs visages, tremblante, les lèvres entrouvertes. — Elle peut guérir… Ton père peut la sauver, insista Leila. Sans même en avoir pleinement conscience, Astrid hocha lentement la tête. Son cœur se serrait, une lourdeur accablante l’écrasait. Elle allait donc se lier à un homme d’un âge avancé, sans amour, uniquement pour sauver celle qui l’avait toujours aimée. C’était un sacrifice, mais elle n’en voyait pas d’autre. — C’est réglé, déclara Josh, tout sourire, attrapant son téléphone pour appeler Damon et confirmer l’arrangement. Astrid s’effondra au sol, abattue. — Merci d’avoir pris ma place, gros tas, ricana Nadine en lui lançant un regard moqueur avant de quitter la pièce au bras de sa mère. Restée seule, Astrid croisa son reflet dans le miroir. Elle détestait cette image. Son visage rond, sa silhouette potelée… Tout ce que les autres s’étaient acharnés à mépriser. Elle n’avait jamais été regardée comme une femme désirable. Jamais approchée avec sincérité. Comment aurait-elle pu croire un jour au grand amour ? Un message s’afficha sur son téléphone : *« Nous t’attendons. N’ose pas nous faire honte. »* Son ventre se tordit d’angoisse. Même dans cette situation, son père refusait de l’accompagner jusqu’à l’autel. Elle se leva du vieux tabouret, réajusta sa robe — offerte par Damon — et termina elle-même son maquillage. Aucun coiffeur, aucune aide. Juste elle, et sa solitude. Le voile abaissé sur son visage, elle quitta la petite pièce attenante à la salle de réception. Elle fut arrêtée par un homme en costume. — On vous attendait, mademoiselle, dit-il sans émotion. Elle bredouilla une excuse pour son retard. — Par ici, s’il vous plaît… Il ne lui laissa pas le temps de poser de questions. L’emmena sans un mot. Elle sentit son estomac se nouer à mesure qu’ils s’enfonçaient dans un long couloir. — Le marié s’impatiente. Il faudrait entrer. Les portes s’ouvrirent. — Pour toi, maman… murmura-t-elle, les yeux rivés au sol. Des applaudissements éclatèrent dans la salle. Pourquoi ces gens se réjouissaient-ils autant ? Elle était une enfant, livrée à un homme mûr. Cette scène la dégoûtait. — Donne-moi la main, entendit-elle soudain, une voix masculine mais inconnue. Sans réfléchir, elle obéit. Puis, lentement, elle leva les yeux vers l’homme qu’elle était censée épouser. Et son cœur rata un battement. Devant elle, ce n’était pas Damon. C’était Julian Logan. L’homme le plus fortuné, le plus influent de la ville. Ses yeux s’ouvrirent grand, figés dans la stupeur. Elle s’était trompée de salle. Elle venait de dire « oui »… à Julian Logan.

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