Chapitre 127 : Mattie arpentait nerveusement la pièce, son esprit tourmenté par une inquiétude grandissante. La nuit s’étirait en silence, pesante et lourde, et l’absence prolongée de ses proches à l’hôpital lui serrait le cœur. Une appréhension sourde s’insinuait en elle, une ombre menaçante qu’elle ne pouvait ignorer. Alors que son espoir commençait à vaciller, la sonnerie de son téléphone déchira le calme. D’une main tremblante, elle décrocha, le souffle court. — Maman, c’est moi, lança-t-elle, la voix empreinte de tension. De l’autre côté, Tonia pressentit immédiatement l’angoisse dans ce cri silencieux. — Que se passe-t-il, chérie ? Je t’avais dit de ne pas y aller, mais tu n’as rien voulu entendre… Est-ce que ça va ? Mattie l’interrompit, haletante. — Ta sœur est revenu


