La passion de Miss Novachek 1
Chapitre 1: La passion de Miss Novachek 1
Rien n'est éternel dans la vie, dit-on, mais avec toute cette pression que contenait l'atmosphère de l'un des cinq arrondissements de New York, plus précisément dans la partie la plus grande du Sud à la 34e rue, à Wall Street, on pouvait dire que l'atmosphère qui y régnait au début de cette journée a toujours demeuré la même. Puisque c'était bien un jeudi et un jeudi dans la ville de New York était traduit par les passionnés de la musique comme la Journée de la musique orchestrale et pas n'importe quelle musique, de la musique issue de l'opéra et non plus mise en scène par n'importe quel orchestre.
C'était bien de l'opéra musical, parle-t-on, mais pas d'une quelconque Opéra. En ce jour, était donné le concert musical de Camille Zamora, une star du Soprano américain bien reconnu pour ses meilleures interprétations des œuvres des meilleurs compositeurs lauréats de New York, comme les œuvres des Grammy Awards Robert Aldridge et Herschel Garfein ainsi que le lauréat du Prix de Rome Christopher Theofanidis.
Et ce jour-là, Leïla Novachek devait donner un concert en solo et par la suite en duo avec cette dernière, Camille Zamora. Leïla, elle qui savait bien quoi faire de cet instrument à cordes frottées, plus grave, plus grand et plus épais que le violon, plus aigu, plus petit et plus fin que le violoncelle. Muni de quatre cordes qui n'étaient rien d'autre que l'alto et d'un autre instrument de musique à cordes frottées, constitué de 71 éléments de bois. Leïla était bien d'un autre niveau dans le monde de la musique, elle jouait de la contrebasse baroque, du classique, et spécialiste du violone en sol et en ré. Elle était la fille du sénateur et avait donc eu la chance de fréquenter les meilleures écoles de musique que pouvait contenir le monde.
D'ailleurs, chaque jour que le créateur offrait dans la vie de Leïla était fait pour préparer ce concert d'une part et pour devenir la meilleure star en musique contemporaine et classique que quiconque. Son père ne lui laissait guère le temps à une seule goutte de distraction, elle était faite pour la musique, comme sa mère lui disait son père. Et c'était pareil chaque jour où le soleil devait se lever pour éclairer les chambres et couloirs de leur vaste demeure que possédait le sénateur, son père. Chaque jour, chaque heure et chaque minute de sa vie, Leïla l'avait passée pour donner un concert dans la plus grande salle VIP de New York.
Alors, elle passait ses journées sur le violon, l'alto et le piano, à part cela rien d'autre ne lui était attribué comme tâche dans cette maison. Au repos, même la fenêtre lui était interdite, car chaque coin et point de la maison étaient envahis de gorilles, plus communs à nous des vigiles, qui constituaient un frein et une contrainte à tous ces plaisirs qu'elle pourrait s'offrir, mais que pouvait-elle contre rien. Puisque ces derniers étaient bien là pour obéir au doigt et à l'œil à son père, le grand et tout-puissant sénateur de la ville.
À suivre….
Sidoine BDH Atanya