Il était une fois
Jamir Sarh est né il y a deux cent ans, La trentaine avancé, il avait un corps sculpté tel un Dieu grec, des cheveux noirs luisants. D’un mètre quatre-vingt de taille, il était naturellement doté d’une musculation qui rendrait jaloux les plus grands sportif de nos jours. Son visage harmonieux attirait le regard ; il inspirait aussi confiance et était très beau parleur.
Issue d’une lignée royale, il n’avait de cesse que de courtiser les belles femmes depuis sa tendre jeunesse jusqu’alors, il continuait sa vie volage.
Fin charmeur, aucune femme ne lui résistait et il séduisait, séquestrait toutes les femmes qui attirait son regard. Il couchait aussi bien avec les femmes célibataires, fiancées, mariées que des veuves. Si bien qu’on l’avait dénommé le roi du plaisir. Sa générosité dans ce domaine était sans failles. Toute femme ayant séjourné dans son lit en sortait pleinement satisfaite. Et ne demandaient qu’à y revenir.
Sa vie se déroulait entre les avantages d’être né Prince, et ses nombreuses conquêtes qui lui prenaient tout son temps. Les affaires du royaume, son père encore bien solide sans occupait encore très bien. Jusqu’au jour où, il rencontra Katia, à partir de là elle devint une véritable épine à son pied. Tout avait commencé comme les autres femmes.
Jamir l’avait rencontré dans une foire et avait tout de suite été séduit par sa grande beauté. Il avait largué immédiatement sa compagne de la journée pour aller à sa conquête.
Quand il s’est approché d’elle, elle s’essayait à la fléchette sur un stand de tir et faisait mouche à chaque fois, entourée par une foule admirateurs qui l’acclamaient en espérant attirer son attention. Il s’était approché d’elle, lui avait pincé les reins la faisant ainsi rater sa cible.
- Oooh, Dirent ses supporters
- Quel est l’imbécile qui a osé… ? Elle suspendit sa phrase en croisant le regard charmeur de Jamir.
- Bonjour belle dame. Lui avait-il dit de sa voix rauque.
- Est-ce que je peux jouer en paix ? Fût la réponse Katia. Jamir lui fit son sourire le plus charmeur la main tendue. Allez Ouste ! Allez jouer ailleurs, je suis occupée comme vous voyez.
- Ooooooh ! Crièrent les gens tout autour d’eux.
La réputation de Jamir étant en jeu, il ne pouvait se permettre de laisser couler un tel affront devant ses sujets :
- Madame je suis le Prince Jamir, fils du Roi El Bachir. Se présenta-t-il
S’il s’attendait à l’impressionner, il fût grandement déçu car Katia fit mine de n’avoir pas entendue et essaya de rattraper son coup foiré de tout à l’heure en fixant sa cible. Mais juste au moment de viser, Jamir près d’elle inhabituel à voir une femme lui tourner le dos commença à perdre patience et dit :
- Vous devriez vous estimez heureuse de l’intérêt que je vous porte madame ! s’agace-t-il
- Et puis zup ! marmonnât Katia furieuse à son tour.
Katia venait à nouveau de rater sa cible. Déçus, ses spectateurs s’éloignèrent pour deux raisons, d’un parce qu’elle ne gagnait plus et de deux parce qu’aucun d’eux n’avaient aucune chance face au prince héritier de la conquérir. Kathia en colère se tourna vers Jamir en le toisant de la tête au pied :
- Vous voulez quoi au juste ?
- Vos faveurs ce soir.
- Quel macque de tact ! C’est non ! Et maintenant fichez moi le camp. Dit elle sèchement en lui tournant une fois de plus le dos.
Jamir n’étais point habitué à ce qu’on lui résiste autant. Cette jeune femme devait normalement être dans ses bras à l’heure qu’il est à la seule mention de son nom. Il la suivit, c’était ridicule avec toutes les femmes qui lui faisait des clins d’œil de pourchasser justement celle qui semblait l’ignorait.
- Vous n’êtes assurément pas d’ici Madame. Sinon vous sauriez qui je suis vraiment !
Katia s’arrêta devant un autre stand de tir et prit une nouvelle flèche. Et sans s’occuper de lui elle se mit à ajuster sa flèche pour recommencer à jouer.
- Je vous parle !
- Je ne suis pas obligé de vous répondre. Fichez le camp allez !
- Je fais enfermer des gens dans un cachot pour moins que ça ! A qui parlez-vous comment ça ?
Katia posa sa flèche au sol et se tourna pour affronter l’homme qui se prenait pour …
- Vous avez dit que vous êtes qui ?
Jamir sourit tout s’expliquait elle n’avait pas bien compris sa présentation. Il se gonfla la poitrine pour lui rafraichir la mémoire :
- Madame je suis le Prince Jamir, fils du Roi El Bachir.
- Enchantée et au revoir !
- Vous êtes très mal élevée, qui sont donc vos parents ?
- Pourquoi n’allez-vous pas déranger d’autres sujets à même d’être sensible à votre titre ?
Le Prince héritier tomba des nus. Peut-être sa beauté physique naturelle et son charme légendaire étaient-il en train de lui faire défaut ? Il avait pris de l’âge mais jusqu’à la semaine dernière il était toujours aussi adulée et craint par tous. Que se passait-il avec cette jeune femme ?
- Quoi ?
D’ailleurs elle n’était même plus avec lui, elle s’éloignait déjà vers un autre stand sans un regard pour lui. Vite Jamir alla vers une des belles dames qui n’arrêtait pas de le suivre du regard et, une fois arrivé à son niveau il lui demande :
- On se voit se soir ?
La jeune femme roucoule de plaisir et lui prend le bras en lui faisant une caresse virtuelle sur son le torse en murmurant :
- Je serai ravie de votre compagnie mon Prince !
Voilà ce à quoi il était habitué, il repoussa la dame et s’en va à la poursuite la récalcitrante. Il la fouilla un peu partout sans pouvoir la repérer. Le pire c’était qu’il ne savait pratiquement rien d’elle. Il passa donc tout son après-midi à fouiller stand après stand sans pouvoir retomber sur la farouche et flamboyante jeune femme.
En soirée il se résigna à rentrer au palais seul. Il fût irrité durant le repas et son père s’inquiéta :
- Qu’as-tu ce soir fils ?
- Rien de très sérieux père.
Son père sourit moqueur :
- Aucune femme n’a voulu de toi aujourd’hui pour que tu daignes te contenter de nous ?
- Père vous aussi ! j’ai dépassé l’âge de ces bêtises ?
Sa mère leva les yeux au ciel ne croyant pas un mot de ce qu’il disait. Pensée qu’elle confirma par sa question :
- Quand ça, la semaine dernière ?
- Mère je suis désormais en âge de vous assister dans vos lourdes tâches.
- Oh ! il s’agit là d’une nouvelle qui me réjouit au plus haut point ! Mon conseiller me disait justement que …
Si son père se lançait sur les sujets du royaume il risquait de mourir d’ennui dans une minute, Jamir abrégea la conversation en prétextant un malaise :
- Père je serai ravie d’échanger avec vous sur ce sujet dès demain matin. Pour l’instant permettez que je me retire je ne me sens aucunement en forme ce soir.
Sa mère se tourna vers lui inquiète tout à coup :
- Veux-tu qu’on appelle le traitant du Roi ?
Déjà debout, Jamir secoua la tête en signe de refus :
- Merci mère je pense que ça ira après une bonne nuit de sommeil.
- Bonne nuit mère, Père…Il inclina la tête en signe de respect.
Quelques instants plus tard, après que son homme de main soit partie, il resta là sur son lit douillet, à penser à la jeune femme d’aujourd’hui, il n’avait jamais été repoussé par une femme et, il n’était pas prêt à accepter un refus quelconque. Il se leva ensuite pour se placer devant le miroir nu afin de se contempler…
Il s’observa d’un œil critique, certes il avait pris une maigre petite ride qui était à peine visible pensa t’il en se lissant les deux joues à l’aide de ses doigts, mais, ça ne l’embellissait que plus. Il avait des formes que les femmes aimaient caresser, un coup d’œil à son fessier le rassura sur sa fermeté. Il se caressa ensuite le ventre musclé et bien plat. Tout semblait parfaitement à sa place. Alors, qu’est ce qui avait bien pu repousser la jeune femme? Son titre ? Mais c’est absurde, toutes les femmes rêvent de devenir des princesses ou des reines. Et il était prêt à mettre sa main au feu que celle-là en faisait partie.
Et puis, pourquoi était-il si obsédé par elle en particulier, il avait toutes les femmes du royaume à ses pieds. La jeune femme en question était certes remarquablement et gracieusement belle, avec un corps de rêve, qu’à cela ne tienne lui, il était Prince ! Prince héritier en plus! Ça ne se discutait pas ça !
Bien plus tard il se résolu à s’endormir avec la ferme résolution de la traquer dès le lendemain matin. Cette femme dormirait dans son lit le jour même où il …Bon il verra, il ferra enfermer ses parents s’il le faut et toute sa famille si nécessaire pour qu’elle soit à lui dès qu’il saura qui elle est.
…
Le lendemain, ne connaissant pas le nom de la jeune fille il erra autour des stands sans pouvoir la repérer toute la journée. Il avait beau la décrire, mais personne ne semblait savoir d’où elle venait. Et il n’avait pas envie d’alerter tout le royaume pour une histoire du cul.
Fatigué dans l’après-midi, Jamir était sur le point d’abandonner ses recherches lorsqu’il la vit plus belle et magnifique qu’hier, elle discutait avec un jeune qui la faisait rire assise derrière un stand pour enfant, Jamir était pourtant sûr d’être passé devant ce stand à au moins deux reprises depuis ce matin, elle venait sûrement d’arriver.
Il prit tout le temps de l’observer à distance, elle avait un sourire tout aussi magnifique, le jeune homme avait qui elle discutait lui touchait le bras de temps à autre en lui parlant et elle continuait de rire sous ses paroles tout en servant de temps à autre les enfants qui venez acheter des jouets. Elle avait semblé si froide avec lui hier. Cet après-midi, elle semblait rayonner, briller de mille feu, on aurait dit toute la lumière de cette journée c’était rassemblée autour d’elle. Se disait le Prince plein d’admiration.
Il se décida finalement d’avancer vers eux, le cœur battant, depuis quand avait-il peur de la réaction d’une femme, il prit son courage à deux mains et se plaça juste en face d’elle.
- Oui monsieur, où est donc votre enfant ?
- Mon enfant ? Demanda le prince sans comprendre.
- Bah oui, c’est un stand pour enfant par ici.
- C’est vous que je viens voir.
Le jeune homme jusqu’alors silencieux dit :
- Monseigneur, permettez-moi de vous présenter ma fiancée Katia, Je suis Gildas fils du noble Akrim.
Bien qu’ayant entendu le jeune homme, il choisit de l’ignorer furieux d’apprendre cette fâcheuse nouvelle, la femme qui lui avait fait passé une nuit blanche était fiancée et alors ?
- Pouvez-vous nous laissez seul ! Dit- le Prince en faisant un signe de mépris de la main au fameux fiancé.
Ce dernier se frustra, il avait compris les intentions du Prince et il se doutait bien que son amour était sur le point de partir loin de lui connaissant la réputation du Roi du plaisir.
- Veuillez m’excusez Prince mais,…
- Laisse-moi gérer ca Gildas, il sera partie dans peu de temps s’il te plait. Intervient Katia en posant une main sur le bras de Gildas, celui-ci se ramollie immédiatement fait une bise main à Katia avant de s’éloigner.
Là, Jamir se mit en colère, de quel droit osait-il toucher la femme sur qui il avait jeté son dévolu ? Ce Gildas allait payer le prix fort rien que pour ça.
- Vous avez l’habitude de vous laisser embrasser par tout le monde comme ça ?
La jeune femme le toisa hautaine :
- Et vous, avez l’habitude de vous imposer là où il ne faut pas ?
- J’ai pensé à vous toute la soirée d’hier où étiez-vous passé ?
- Je crains fort de ne pas bien comprendre.
- Je te veux belle Katia et je ferais tout ce qu’il faudra pour vous avoir.
Katia haussa les sourcils comme si cette information ne l’affectait aucunement :
- Bonne chance et maintenant dégager devant mon stand, j’ai des clients qui attendent derrière vous. Sans plus s’occuper de lui, elle dit aux enfants derrière lui. Allez mes petits avancer deux sous pour un gros jouet comme celui-ci.
Le prince ne bougea pas d’un centime malgré la bousculade d’enfants derrière lui. Au loin, Katia vit Gildas qui était en train de vouloir revenir à son secours, elle lui fit signe que non. Et ce dernier s’arrêta donc à mi-chemin.
- Vous avez l’intention de mettre au cachot aussi tous les enfants derrière vous ?
- Vous habitez où ?
- Nulle part allez-vous en maintenant, je suis juste de passage dans votre ville et je serais partie dans moins d’une semaine.
- Ca non vous resterez ici avec moi !
- Vous voulez dire tant que vous n’avez pas encore obtenu mes faveurs ?
- Oui. Euh, Non je veux dire je vous veux !
- Et j’ai dit non ! Allez-vous en sinon je crie.
Le prince sourit de bon cœur face à tant de naïveté:
- Pour appeler qui votre maigre Gildas ?
- On peut jouer acheter nos jouets maintenant ?
- Si le vilain monsieur qui est là veut bien les enfants. Alors vilain monsieur tu vas aussi torturer ces pauvres enfants ? Quel prince donne un aussi mauvais exemple ?
Jamir la défia du regard quelques secondes avant de soupirer et de se résoudre à se mettre de côté le temps qu’elle serve les enfants.
- Voilà, à tour de rôle sans bousculade, il y en a assez pour tout le monde.
Quelques instants plus tard, tous les enfants avaient été servi et s’en allaient ravies de leur nouveau jouet. Katia jeta un coup d’œil vers Gildas ce dernier s’impatienter en tapant du pied au loin.
- Prenez un jouet ou allez-vous-en. Dit Katia à Jamir qui l’observait avec admiration.
- Vous êtes d’une beauté exceptionnelle.
- Jouets ?
- Vous voulez de l’or pour passer une soirée avec moi ?
- Pour faire quoi de l’or obtenu de cette manière? Demanda Katia outrée.
- Pour vous payer de plus belle tenues, vous coiffez, que sais-je ? Faire des trucs de femme.
La jeune femme secoua la tête :
- Non j’ai tout ce qu’il me faut merci. Vous pouvez juste vous en allez maintenant ?
- Non je vous cherche depuis le matin, il est hors de question que je vous laisse vous échapper comme hier.
Katia haussa les épaules la mine pas intéressée du tout :
- Dès que je fini ici, mon fiancée et moi on ira passer une soirée tranquille chez ses parents qui heureusement sont plus aimable et respectueux que vous.
- Je suis un Prince. Ma compagnie vaut mille autres. Se vanta Jamir.
Katia balaya son titre d’un geste de la main une nouvelle fois :
- Grand bien vous fasse. Allez petit, approche n’ai pas peur de cet effrayant monsieur il ne tue pas encore des enfants. Il harcèle seulement les femmes !
L’enfant s’approche timide, remet deux pièces et retourne sur ses pas en courant avec son jouet en main.
- Vous devez rompre avec votre fiancée pour moi. Ordonna Jamir à Katia.
- Non !
- Vous ne voudriez surement pas qu’il lui arrive un pépin non ?
- Tuer le si vous voulez, je ne veux pas de vous.
Jamir ne se troubla pas :
- Il sera ravi d’apprendre que vous vous souciez si peu de sa vie.
- Allez chasser ailleurs, je ne suis pas disponible.
- Combien ?
- Je ne suis pas à vendre !
- Si comme toutes les autres.
- Allez donc acheter toutes celle-là et laissez moi tranquille.
- Maintenant c’est vous que je veux et aujourd’hui. dit - Jamir déterminé.
- Courez toujours.
- Pourquoi vous ne venez pas simplement passer la soirée avec moi ? Au lieu de jouer à négocier pour avoir un prix plus élevé.
- Et si vous acceptiez que je ne veuille rien de vous ?
- Je vous aurai de gré ou de force.
- Jamais je ne consentirai à me donner à quelqu’un d’aussi maladroit et impertinent que vous ! dit encore Katia en le toisant de plus belle.
Jamir perdait patience il n’allait pas y passer la soirée en plus. Puisque la manière douce n’aboutissait pas, il était temps de changer de tactique.
D’un signe de la main, il fit signe aux gardes qui le suivaient généralement à distance et trois s’approchèrent d’eux.
- Trainez cette femme pied et poing liés s’il le faut chez moi et qu’elle reste sous bonne garde ! quant ’au monsieur euh…Il repéra Gilda au loin et le pointa du doigt. Lui là, jetez le au cachot jusqu’à nouvel ordre !
Les gardes s’empressèrent d’obéir. Il s’attendait à ce que Katia le supplie de les épargner lui et son fiancée mais elle n’en fit rien, elle se contenta d’héler un jeune garçon à qui elle confia son stand pour suivre les soldats.
- Katia on peut arrêter ca tout de suite vous n’avez qu’un seul mot à dire !
- Allez au diable ! Dit-elle en crachant au sol.
L’un des gardes leva son arc pour cogner Katia suite à ce geste insultant envers le Prince héritier et Jamir intervint en disant :
- Non ne lui faites surtout pas de mal ! Par contre, n’hésitez pas à donner une belle correction à son fiancé en attendant que j’arrive.
Katia gesticula en l’insultant de plus belle :
- Espèce de sale lâche !
- Bientôt tu me supplieras pour te donner à moi ma chère Katia !
- Ordures ! Cracha-t-elle une fois de plus en s’éloignant.
Jamir se contenta se sourire, enfin elle allait être à lui ! Qui avait mis au monde une femme aussi bornée, têtu et peu respectueuse de la royauté ? Ses parents aussi méritaient une bonne leçon. Si ça continue, bientôt il lui faudra faire des courbettes comme tous les autres hommes pour avoir les faveurs des femmes. Lui un prince ! Ce n’était pas prêt d’arriver.
Un fois au palais de son père, il se fit laver, parfumé et il ordonna qu’on fasse de même pour Katia et qu’on l’habille avec des vêtements princiers. Il demanda qu’on fasse un festin pour eux deux.
Quand il sorti de ses appartements, fringué dans ses plus beaux apparats, Katia était vêtue d’une longue robe blanche. Elle ressemblait à une déesse, avec ses longs cheveux noirs bouclés sur les bords qui lui tombait sur les épaules, elle ressemblait vraiment à un ange.
- Tu es une véritable déesse je vais adorer t’avoir à moi.
Elle se contenta de le toiser de la tête au pied comme à chaque fois qu’il la complimentait. Jamir trouva ça très drôle qu’une femme lui tienne aussi tête et pendant aussi longtemps. Ne voyait-elle pas à quel point il était beau, séduisant et sexy ? Il s’approcha pour s’arrêter à bonne distance un petit sourire aux lèvres, le temps que son charme opère sur elle.
- Alors ? Tu n’as rien à me dire ? Dit-il après quelques instants d’attente.
- Va te faire f*utre ! Dit-elle le visage plein de haine !
Jamir recula d’un pas. Qu’est ce qui n’avait pas marché avec cette femme ?
- Vous êtes sûrement une femme à part.
- C’est comme ça qu’un futur Roi se comporte ? En forçant une femme fiancée à un autre qui ne veut pas de lui ? Je ne veux pas de vous, entrez-vous ça dans le crâne une bonne fois pour toute !
- Vous êtes vraiment farouche ! Enfin un véritable défis féminin à relever. Soyez rassurez que mes intentions n’étaient pas de vous forcer la main.
Katia ouvrit bien grand ses jolis yeux noirs et mit ses magnifiques mains sur ses deux hanches avant de dire :
- Ah ! Vraiment ?
Jamir sourit
- Et si nous mangions très chère ? Asseyez-vous près de moi.
- Non !
Pourquoi était-elle aussi récalcitrante ! Il avait faim et :
- Garde ! Hurla le prince.
Katia, se précipita près du siège qu’on lui indiquait sous la menace d’une lance.
- Lâche ! Pourquoi ne viens-tu pas me forcer toi-même ? Dit Katia en s’asseyant face à lui. Garde ! Fit-elle en imitant sa voix
Jamir laissa le cuisinier les servir en faisant signa aux gardes de se reculer de Katia…Une fois leur repas servi, il dit :
- Pourquoi ne m’aimez-vous pas ?
- Parce que j’aime déjà quelqu’un d’autre.
- Vous mentez, il est amoureux pas vous !
- Vous n’en savez rien ! Faites le libérer ! Ordonna-t-elle.
- C’est moi qui donne les ordres ici.
- Appelez donc un garde pour me forcer à manger aussi. Dit-elle et avant qu’il ne puisse esquiver un petit pain atterri sur sa joue
- Aie ! Qu’est-ce que vous faites ?
Elle prit un autre petit pain qu’elle lui envoya à la figure, celui-là finit son trajet sur la table esquivé par Jamir.
- Est-ce trop vous demandez de me laisser manger en paix ?
Elle n’arrêta pas et cette fois c’est des morceaux de légumes qu’elle s’apprêta à prendre pour lui balancer à la figure Jamir décida de mettre un terme à sa mascarade infantile. Il lui saisit le bras et la força à lâcher ses projectiles en lui secouant le bras.
- Aieeeee ! Lâchez-moi espèce de brute !
- Il ne tient qu’à toi que je devienne le plus doux des hommes avec toi. Alors arrêtes tes enfantillages et mange, sinon tu iras rejoindre ton cher fiancé dans un instant.
- Je ne demande que ça ! Espèce de…
SALSCH !
- Aie !!!!
Katia venait de recevoir une gifle de la main gauche de Jamir. Elle se leva pour se frotter la joue de douleur en reculant de quelques pas ; ses yeux jetaient des flammes à l’endroit de Jamir.
Sans s’arrêter en si bon chemin, Jamir se leva à son tour de la table et s’approcha d’elle menaçant ! Katia prise de peur s’éloigna en marche arrière alors que Jamir avançait en la fixant furieux ! Cette femme était en train de dépasser les bornes et il était temps de la remettre à sa place …Katia avança jusqu’au mur loin derrière elle et, elle commença à se dire qu’elle avait peut-être été un peu trop loin. Ce type pouvait la faire tuer en une minute.
Elle recula jusqu’à ce que son dos rencontre un obstacle, elle guetta derrière elle, le mur déjà et il était face à elle. Plus d’échappatoire possible, sa respiration s’accéléra, si elle ne faisait rien, ce prince de pacotille allait en finir avec elle et Gildas risquait d’y passer aussi.
Vite son expression changea, son regard s’adoucit et lorsque son regard croisa à nouveau celui du prince, elle cligna des yeux et la main qu’il avait levé pour la gifler une fois de plus finit son trajet derrière elle pour se posa au-dessus de sa tête.
Elle le fixa, son regard descendit ensuite pour se poser sur les lèvres du Prince avant de remonter lentement et à nouveau se noyer dans celui du prince…Le moment semblait être suspendu dans le temps. La poitrine à moitié ressortie sur la longue robe de Katia se soulevait à présent au rythme de sa respiration de plus en plus accélérée…
La pièce était devenue complètement silencieuse comme s’il n’y avait qu’eux deux au monde. Répondant à son appel muet, Jamir pencha son visage pour poser ses lèvres sur celles de Katia…Katia frissonna au contact de sa peau sur la sienne, instinctivement, elle ferma les yeux; la tension de Jamir était complétement tomber et il semblait complétement submergé par la beauté de Katia. Il désirait cette femme comme aucune autre avant elle.
Quand Katia ouvrit la bouche pour accueillir le b****r de Jamir, les deux protagonistes furent emportés comme par enchantement dans un v*****t tourbillon d’émerveillement de sens.
Les bras de Jamir quittèrent bientôt le mur pour encercler et caresser le visage de Katia. Les bras de Katia quant à eux encerclèrent Jamir pour le serrer plus fort contre elle…de petites décharges électroniques les traversèrent le corps tous les deux et c’est à regret que Jamir s’éloigna de Katia pour reprendre sa respiration. Elle semblait si magnifique, si fragile et si douce en ce moment, il lui caressa la joue, reprit à ses lèvres l’instant d’après et tous les deux se laissèrent à nouveau emporter dans le monde de la passion enivrante…