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NIKOLAI
Il est deux heures du matin et je fixe le plafond obscur au-dessus de mon lit, incapable de dormir. C’est en partie parce que mon corps est encore à l’heure de Dushanbe, mais surtout parce que je suis trop excité, mes pensées oscillant entre mes projets pour Bransford et les souvenirs de la veille qui me remplissent d’adrénaline. Ces derniers sont particulièrement envahissants et ébranlent ma poitrine de toutes sortes d’émotions violentes.
Chloé a cherché à me fuir. J’ai failli la perdre. Encore quelques minutes et...
Putain. Ça suffit !
Je me lève du lit et me dirige vers le placard pour enfiler mon short de jogging. J’ai déjà couru ce soir. Après avoir donné son bain à Chloé et l’avoir bordée pour la nuit, j’ai lacé mes baskets et je suis sorti. Mais j’ai besoin d’y retour
