« Mesdemoiselles, je viens prendre le café avec vous, et pourquoi pas, faire une petite partie de cartes ! » envoyé-je galamment.
Pas de vraie réponse, elles gloussent. L’une d’elles, une magnifique brune aux cheveux frisés, peau mate, petit nez en trompette, grands yeux coquins, avec un sourire aussi grand que la tour Eiffel, se lève et va faire couler une tournée de kawas. En attendant, j’entame la converse, histoire de :
« À quoi vous jouez, mes jolies ? demandé-je en portugais, sachant que comme tout le monde ici, elles sont des enfants du pays des travelos du bois de Boulogne.
–À tout... répond l’une d’elles, vaguement.
–Vous connaissez la belote ? »
Elles se matent en silence, l’air ahuri comme si je leur avais demandé de réciter une théorie mathématique fumeuse.
« Eh bien, je
