Chapitre 9Le trajet est long, mais sans encombre. Nous faisons simplement une halte pour prendre un petit déjeuner. Sur le coup des midi, les immenses buildings qui viennent frapper nos yeux annoncent que nous arrivons dans la cité de Curitiba. José propose de nous déposer proche du centre. Quel brave homme !
Après des adieux cordiaux avec notre sauveur et conducteur, je pose cette question simple, mais pleine de bon sens au croulant qui m’accompagne :
« Bon, que fait-on maintenant ?
–S’il vous reste un peu d’argent, nous allons prendre un taxi.
–J’ai encore ce qu’il faut, je pense. »
Nous alpaguons donc un tacot, le colonel donne une adresse, et le gazier nous drive parmi la dense circulation. Dieu que c’est moche cette ville ! C’est pourtant un bled réputé pour avoir une des meilleu
