Chapitre 6

329 Mots
Célia ouvrit les yeux, elle était allongée sur une couverture, pas terre. Elle regarda autour d'elle, elle ne reconnaissait pas l'endroit. Elle c'était pourtant bien endormie dans sa chambre hier soir. Que faisait-elle ici ? Puis, elle se rappela l'épisode dans la nuit. Elle allait se lever quand elle prit conscience de la présence de deux hommes à côté d'elle. Ils étaient debout et lui tournait le dos. Ils parlaient fort : - Je ne comprends rien à ce que tu me raconte ! S'exclama un jeune homme roux - Bon ! S’énerva l'homme d'un âge plus avancé et qui paraissait plus méchant. - Je te le répète pour la dernière fois, Marcelino ! Reprit-il. Cette fille représente notre avenir. Tu ne peux pas te soustraire aux lois du clan. - Mais... commença Marcelino - Il n'y a pas de mais ! Le coupa le vieil homme. Tu n'as pas le choix, et puis, tu as vu un peu le pris que ce type donne pour une simple fille. Ce ... Il se stoppa net dans son élan. Il venait de s'apercevoir que la couverture était vide. Il se précipita vers la porte de la roulotte : personne dehors ! Il se rua vers la fenêtre de la cuisine, personne ! Il courut vers la petite salle de bain... il aperçut une chaussure, sûrement tombée à terre lors de la fuite de la jeune fille. De plus, la fenêtre était grande ouverte. Il ressortit dehors, l'espace était vide, mais une forêt entourait la clairière où ils avaient décidés de s'installer en attendant les ordres de l'homme qui les avaient employés. Paniqué à l'idée de ce qui pourrait lui arriver s'il perdait la fille, il retourna à la roulotte et s'époumona : - Marcelino ! Bon dieu, la petite s'est carapatée dans la forêt. Marcelino s'approcha, il sortit derrière le vieux et ils prirent chacun une direction différente. Elle ne pourrait pas aller bien loin de toute manière.
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