Les gitans

Chapitre 5

Au palais, c'était l'effervescence, la nièce du roi avait disparu alors qu’elle se trouvait dans la maison de sa mère. Personne ne s'était rendu compte de rien. La bonne était arrivée le matin, devant la porte ouverte de sa maîtresse. Étonnée, elle était entrée et avait découvert que le lit était vide. Elle s'était mise à hurler et se rouler par terre. Quand les majordomes arrivèrent, elle avait le visage ravagé par ses larmes et ses ongles. Ils avaient donnés l'alerte. Depuis, des patrouilles de soldats battaient les environs.

La sœur du roi, effondrée, alla chez son frère pour lui annoncer l'horrible nouvelle. Il l'avait reçue immédiatement sachant que si elle était là, elle avait une bonne raison. En voyant ses beaux yeux remplis de larmes, il se demanda ce qui était arrivé. Elle se jeta dans ses bras et laissa libre cours à sa peine. Ses larmes finirent par se tarir. Elle releva la tête et remercia son frère du regard. Il la fit s'asseoir et elle lui raconta ce qui c'était passé. 

       A la fin de son récit, le roi se leva et commença à tourner en rond dans la pièce, tel un lion en cage. Il s'arrêta net, il regarda sa sœur et se dirigea vers un grand tableau accroché à un mur, il dissimulait une porte secrète. Il l'ouvrit et fit signe à sa sœur de le rejoindre. Derrière, un corridor se dessinait, il paraissait interminable des torches étaient allumées tout le long, et on ne voyait pas le bout. Le roi succéda sa sœur dans le couloir et referma la porte derrière lui.