bc

La flic et le voyou

book_age18+
471
SUIVRE
1.2K
LIRE
vengeance
manipulatricea
badboy
goodgirl
héroïne puissante
groupe
drame
Writing Challenge
ambitious
crime
like
intro-logo
Blurb

"— Je t’arrête, Ibrahim.

Je suis sur le point de lui passer les menottes.

— Aïlah, tu ne le feras pas.

— Si, j’en suis capable.

— Tu mens. Tu ne m’arrêteras pas et tu sais très bien pourquoi.

Il fixe son regard dans le mien et je me maudis toutes les larmes de mon corps d’être tombée amoureuse de cet homme.

— On pari ? je le défis, refoulant tous ces sentiments malsains derrière moi.

Je combats l’envie de le libérer, et accroche fermement les menottes autour de ses poignées en détournant mon regard de lui. Avant de le ramener dans notre voiture, j'approche mes lèvres de son oreille et lui souffle :

— Tu m’as brisé le cœur Ibrahim. Et aujourd’hui, à moi de briser ta vie.

Je le pousse dans la voiture et donne le feu vert à mes collègues pour qu’il l’emmène au commissariat."

chap-preview
Aperçu gratuit
Chapitre 1
Aïlah   Un an auparavant   —          Eh, toi ! crié-je en sortant illico de la caisse.    Mon collègue m'imite et on s'empresse de courser les deux gars qui viennent de prendre la fuite.      Avec ce genre de récidivistes je m'y suis faite. Ils font des conneries, cours plus vite qu'Usain Bolt, et quand on les attrape, ils sont prêt à jurer sur tout ce que tu veux qu'ils n'ont rien à voir là-dedans. Sans oublier la violence de leurs répliques et les veines qui ressortent de  leurs muscles. Car aucun n’aime la police. Ils ont tous une haine contre nous. Pourtant, ça ne les empêche pas de continuer à enfreindre la loi. —          J'en ai un ! s'écrie mon collègue et ami Zak. —          Je m'occupe du dernier qui vient de filer, lui lancé-je avant de prendre la ruelle par où est passé le plus grand de taille.    L'endroit où je passe est noir, presque lugubre. Quelques frissons se font ressentir mais je fais avec. Ce n’est pas cette ruelle qui va me faire rebrousser chemin, ça c'est certain.     Je passe devant des poubelles, certaines éparpillées ça et là, avant de longer un mur sale et étroit. Plus j’avance et moins je vois. J’approche ma main de mon holster ; si quelque chose doit arriver, j’ai mon arme près de moi. L’odeur de la moisissure, de l’urine et des déchets tombés de la poubelle m’assaille le nez. Cet endroit est vraiment infect, il faudra que je pense à en parler à quelqu’un de la Mairie pour qu’ils fassent quelque chose.     A force de marcher à tâtons dans le noir, je finis par perdre patience. —          Montre-toi, je sais que tu es là ! crié-je à l’adresse du délinquant.     Aucun bruit, aucune réponse. Je ne sais absolument pas où il se cache. Qui sait, il n’est peut-être même plus là. Dans le doute, je me baisse pour prendre un caillou et le lance un peu plus loin devant moi. Au même moment je crois percevoir un rire. Ça ne me rassure pas, bien au contraire.      Le bruit d'une canette qui tombe se fait entendre derrière-moi et je fais aussitôt volte face. Maintenant que mes yeux se sont habitués à la noirceur, j’arrive à distinguer une silhouette. Tout en avançant prudemment, je plisse les yeux : le type est là, à seulement quelques pas de moi, avec une cagoule sur la tête. Je peux le choper, il est largement à ma portée. Il suffit juste que je sorte mon arme pour le confronter et le tour est joué.    Tout à coup, pour une raison que j'ignore, aucun muscle de mon corps ne veut bouger. Je ne parviens ni à sortir mon arme, ni à m’approcher de lui. Je reste clouée sur place, comme une abrutie, à le fixer dans ses yeux noirs des plus profonds. Qu'est-ce qui m'arrive ? Quelle est la défaillance, bordel ?     Une voix grave s’élève dans la ruelle : —          Tu crois qu'on joue à un, deux, trois soleil ?      Quoi ? Il se fout de ma gueule en plus ? Plus ils jouent les insolents et plus ils nous mettent en rogne, ce qui signifie que la sanction va être plus lourde, c'est ça qu'ils ne comprennent pas. —          Je… —          Dis-moi où est mon pote.    Il est vraiment culotté, celui-là ! Je suis sur le point de l'emmener au poste et il me demande de relâcher son copain ? D’une certaine manière cela ne m’étonne pas ; ce type aime jouer au chat et à la souris, à partir de ce moment-là je peux en conclure qu’il est joueur et qu’il n’a pas l’habitude de perdre. Eh bien, c’est ce qu’on va voir. —          Tu rêves, dis-je. Ton pote est déjà dans notre voiture, et tu ne vas pas tarder à le rejoindre.    Alors que je réussis enfin à diriger ma main vers mon holster, le type fonce sur moi et me plaque contre le mur. Je n'ai rien vu venir. —          T'es une recrue, pas vrai ? dit-il en m'empêchant de bouger.    Non. C'est faux. Je ne suis pas une recrue. Je suis dans la police depuis un peu plus d’un an, et jamais de ma vie je me suis laissée marcher dessus par un petit branleur de son genre.     Comme il m’immobilise parfaitement de ses deux mains, je n’ai pas pour l’instant aucun moyen de me défaire de son emprise. —          Lâche-moi tout de suite, lui conseillé-je. Tu es déjà dans de beaux draps, tu voudrais pas avoir encore plus de problèmes avec nous, si ?    Je vois ses yeux se plisser par les trous de sa cagoule. Il rit ou il essaie de me sonder ? C'est si frustrant de ne pas pouvoir voir son visage... —          Nan, finit-il par dire. Vous et vos lois de merde, je m'en bas les couilles. Tu me fais pas peur, ni toi ni ton collègue la s****e.      Mon sang se glace. Sans plus tarder, je lui envoie un coup de genoux dans ses parties intimes puis entame une clé de bras. Problème, je n’avais pas prévu qu’il se ressaisisse aussi vite et qu’il fasse preuve d’autant de dextérité. En moins de deux, il inverse les rôles et me pousse la tête la première contre le mur en prenant soin de bloquer mes mains derrière mon dos. Je suis à présent collé à plat ventre contre le mur et dos à lui, totalement à sa merci. —                J’aime bien cette position, pas toi ? s’esclaffe-t-il la tête tout prêt de la mienne.     Son corps est littéralement contre le mien. J’arrive à sentir la dureté de son abdomen, la force des ses genoux, et le tissu de sa cagoule. Je tente de me débattre ; il répond à mes gestes en appuyant plus férocement son avant-bras le long de ma colonne vertébrale. Je perds peu à peu mon souffle. —          Mon collègue la s****e… comme tu dis, haleté-je, il est sur le point… d'appeler du renfort connard. Je te conseille vraiment… de me lâcher espèce de...    Pour me faire taire, il pose son doigt sur ma bouche puis approche ses lèvres de mon oreille. —          Désolé ma belle, mais je suis obligé de le faire... —          Quoi ? De quoi tu parles ? Qu'est-ce que… qu’est-ce que tu vas faire ?    Je n'ai pas le temps de comprendre ce qui se passe qu’il sort quelque chose de sa poche. Lorsque je sens une douleur aiguë se propager dans mon dos, mon souffle manque de s’arrêter. —          Je...    Le gars me dit « chut » puis, certain que je ne peux plus rien faire contre lui, il s’enfuit dans le noir de la ruelle.      La douleur m’empêche de faire le moindre pas, c’est pourquoi je me retourne et me laisse glisser contre le mur, totalement impuissante. En baissant les yeux vers mon ventre qui me fait horriblement mal, je me rends compte que du sang commence à affluer de ma chair et à s’éparpiller sur mes vêtements.     Il vient de me planter un couteau dans le dos. Ce n'est qu'une question de temps avant que l'on me retrouve ici, laissée pour morte par une saleté de voyou.

editor-pick
Dreame-Choix de l'éditeur

bc

Traquée par le diable

read
261.4K
bc

Contraints de s'unir

read
301.2K
bc

Alpha dominant

read
195.9K
bc

La Dette

read
98.0K
bc

LA VIERGE SOUS CONTRAT

read
3.2K
bc

La fausse amante de mon patron

read
4.2K
bc

Mon mariage inattendu devient une vraie histoire d'amour

read
3.1K

Scanner pour télécharger l’application

download_iosApp Store
google icon
Google Play
Facebook