VIII-2

2013 Mots

Walther s’arrêta brusquement. Il fallait convenir que l’apparition, dans la pénombre du vestibule, de cette belle jeune fille vêtue de blanc, était réellement saisissante. – Est-il toujours dans le même état ? demanda la voix anxieuse de Wilma. Il s’avança alors et salua Anna. – Toujours, mademoiselle. Je vous prie de m’excuser d’envahir ainsi votre domicile, mademoiselle Düntz... – C’est là chose toute naturelle, monsieur le comte. Nous allons faire déposer ce malheureux dans la chambre réservée aux pauvres vagabonds malades ou mourant de faim que les gardes forestiers amènent parfois ici. Celui-là paraît de la pire espèce, mais le voilà bien incapable de nuire. Quelque temps après, l’homme était étendu sur un lit, dans une pièce écartée de l’habitation. La petite pharmacie du garde

Lecture gratuite pour les nouveaux utilisateurs
Scanner pour télécharger l’application
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Écrivain
  • chap_listCatalogue
  • likeAJOUTER