Une nuit d’amour
Épisode 6
Comme si elle avait besoin de préciser où et quand... Je ne risquais pas de l’avoir oublié. Le désir me taraudait depuis le premier instant où je l’avais vue.
Moi: Oui.
Et en ce moment même mon désir était si intense que j’en devenais fou
Alya: Je n’ai jamais fait l’amour dans un ascenseur
Moi: Moi non plus.
Alya: Oh.
Moi: Je ne suis pas sûr que ce soit aussi fréquent que pourraient le faire croire les comédies romantiques.
Alya: Vous regardez des comédies romantiques ?
Moi: Ma mère aime ça. Mon père et moi nous lui laissons en général le choix quand nous avons l’occasion de regarder un film en famille.
Alya: C’est mignon
Mignon ? C’était bien la première fois qu’on utilisait ce qualificatif pour me décrire ! Mais mieux valait ne pas s’y attarder...
Moi: J’ai l’impression que paul Adje aurait été furieux si nous étions sortis de l’ascenseur tout débraillé.
Alya: Il n’était pas ravi.
Moi: Ça ne semble pas trop vous inquiéter.
Alya: Non. Je quitte le Maldalay
Je voulais demander pourquoi, mais elle se pencha pour poser son verre sur la table basse et ses cheveux s’écartèrent, révélant un sein. La gorge sèche, je regarde avec fascination le mamelon durci nettement visible sous la dentelle de son soutien
Moi: Trois ans c’est très long..Trois ans sans sexe, C’est très long.
Alya : Sans doute. Je suis mal placée pour en juger.
Moi: Vraiment ?
Elle avait une vie sexuelle ? C’était une bonne nouvelle, vu l’effet redoutable qu’elle me faisait...
Alya : Oui. Vous disiez que vous viviez dans la chasteté depuis trois ans ?
Moi: En effet.
Alya : Vous me dites la vérité ?
Moi: Pourquoi mentirais-je ?
Alya :Parce que vous envisagez de coucher avec moi.
Moi: Je n’ai pas besoin de faire appel à sa compassion pour coucher avec une femme
.
Alya : Non, sans doute pas. Il y a sûrement des tas de femmes qui rêvent de partager votre lit.
Moi: Je n’en sais rien. J’ai fréquenté très peu de femmes célibataires ces derniers temps.
Alya : Pourquoi ?
Moi: J’étais fiancé. Je ne suis pas parfait, mais une fois les fiançailles annoncées officiellement il n’aurait pas été correct que je continue à avoir des maîtresses.
Alya : Oh. Et en trois ans, vous n’avez jamais envisagé de coucher avec elle ?
Moi: Non.
Alya : Et de son côté elle ne vous y a jamais encouragé ?
Moi: Non plus
Alya : Vous n’étiez donc pas attirés l’un par l’autre ?
Moi: Non.
Alya: Et vous ne considériez pas ça comme un problème ?
Moi: Dans les familles royales, les raisons pour lesquelles on se marie ne sont pas les mêmes que dans votre monde.
Alya: « Votre monde » ? D’accord... Non seulement vous êtes aussi arrogant que vous en avez l’air, mais en plus vous avez des préjugés de classe !
Moi: Pourquoi dites-vous cela
Alya : Oh ! vous ne pouvez pas comprendre. Nos deux mondes sont trop différents l’un de l’autre.
Moi: Mais en ce moment, nous partageons le même espace
Et à vrai dire, c’était stupéfiant. Je me trouvais seul dans une suite avec une femme qui était une simple employée, mais qui m’inspirais un désir bien plus intense que n’importe laquelle des maîtresses dont j’avais gardait le souvenir...
Inclinant la tête, elle me regarda avec une sensualité folle doublée d’une troublante innocence.
Alya : En effet.
Moi: C’est un moment hors du temps.
.
Alya : Arrogant et ringard ! Pourquoi ai-je quand même envie de vous embrasser ?
Qu’avait-je dis de si drôle ? Oui, c’était un moment hors du temps. Un moment qui ne pourrait jamais se répéter.
Moi: Pourquoi n’auriez-vous pas envie de m’embrasser ?
Moi -même j’en avais suffisamment envie pour deux, mais je ne me permettrait pas de céder à cette envie si elle ne la partageait pas.
Alya: Parce que vous ne me trouvez pas assez bien pour vous.
Moi: Je n’ai jamais dit ça !
Alya: Et la différence entre nos deux mondes ?
Moi: Oh ! ça... C’est juste une réalité. Ça n’implique aucun jugement de valeur sur les êtres humains que nous sommes. Il y a des émirs dans les pays voisins du mien avec qui je n’entretiendrais pas de relations si je n’y étais pas obligé.
Alya: Vraiment ?
Moi: Bien sûr.
Alya: Et moi ?
Moi: J’aimerais beaucoup pouvoir passer plus de temps avec vous
Alya: mais ?
Moi: Mais un émir ne peut pas avoir une relation durable avec une femme de chambre. Même si on peut le regretter, la vie n’est pas un conte de fées.
Alya: Et vous, vous n’êtes pas le prince charmant.
Je sursaute comme si je venais de recevoir une gifle.
Moi: Je n’ai jamais prétendu être autre chose qu’un homme.
Alya: Un homme qui appartient à une famille royale.
Moi: Exactement.
Alya: Vous ne faites pas exprès d’être arrogant, n’est-ce pas ?
Moi: Non.
Alya: Mais vous l’êtes. Je le précise juste au cas où vous auriez des doutes
Moi: C’est noté.
Alya: Vous n’êtes pas offensé ?
Moi: pourquoi devrais-je l’être ?
Alya : L’opinion d’une simple femme de chambre n’a pas d’importance, c’est ça ?
Moi: Au contraire, ce que vous pensez est important pour moi.
Alya : Vous parlez comme un homme politique.
Moi: Je suis un homme politique.
Alya: Vous êtes très sexy pour un homme politique.
Incapable de contenir mon désir plus longtemps, je me penche vers elle.
Moi: Je suis heureux que vous le pensiez.
Alya: Vous allez m’embrasser...
Je pose mes lèvres sur les siennes. Elle reste parfaitement immobile, comme si elle hésitait. D’ailleurs, j’avais été assez clair à ce sujet ? Mieux valait remettre les points sur les i. Même si ça me coûtait beaucoup, je reste un homme d’honneur
Moi: Nous ne pourrons partager qu’une seule nuit, vous savez.
Alya: Je sais
Alya
Et ça m’était égal. Toute ma vie j’avais écouté les mises en garde de ma mère contre les aventures faciles. Je n’avais eu aucun flirt au lycée et seulement quelques-uns à l’Université. Jamais je n’avais accordé à mes petits amis autre chose que des baisers. J’avais gardé ma vertu par égard
pour ma mère.
.je suis restée vierge pour prouver à toute la famille, et avant tout à ma mère elle-même, qu’elle m’avait donné la meilleure éducation possible. Mais aujourd’hui, il semblait ridicule de vouloir prouver quelque chose à une mère qui n’était plus ou à des gens qui ne méritaient pas que je leur accorde la moindre attention.
Une vie entière de solitude m’attendait, mais cette nuit j’allais faire l’expérience de ces relations intimes que je m’étais toujours interdites et que je ne revivrais peut-être jamais plus ensuite. Peut-être je vais me raconter des histoires, mais j’avais l’intuition qu’après cet homme aucun autre ne serait à la hauteur. Le coup de foudre existait-il ou bien j’etais seulement en proie au désir ? Je n’en savait rien, mais ce que j’éprouvais pour ce emir arrogant dépassait tout ce que j’avais connu jusque-là.
J’avais toujours cru que si ma mère n’avait plus fréquenté aucun homme après sa naissance c’était pour se punir. Mais l’explication était peut-être beaucoup plus simple. ma mère n’avait peut-être jamais cessé d’aimer Paul Adje . Un homme qui ne l’avait même pas reconnue sur la photo...
Chassant ces pensées déstabilisantes de mon esprit, Alya je me concentre sur l’homme qui faisait naître en moi un trouble que n’aurait jamais pu imaginer.
Samir : J’ai envie de t’embrasser
Moi: J’ai envie aussi.
Refermant une main sur ma nuque, il me donne un nouveau b****r, plus enflammé que le premier.
Lorsque sa langue se fraya un passage entre mes lèvres, Je fut assaillie par des sensations extraordinaires. Jamais un b****r ne m’avais grisée à ce point. Et ce n’était pas parce qu’il avait un goût d’alcool
Je sens la main de Samir se poser sur mon sein et j’étais électrisée. C’était comme si la fine dentelle de mon soutien-gorge s’était dissoute. Je croyais sentir les doigts brûlants de Samir sur ma peau, et mon corps était parcouru de frissons délicieux qui convergeaient tous vers le même point entre mes cuisses.
Etait-ce normal ? Etait-il possible d’atteindre aussi facilement le plaisir ? D’après ce que j’avais avait pu lire dans les magazines féminins, c’était beaucoup plus compliqué...
Sans cesser de m’embrasser, Samir pince doucement le mamelon hérissé entre ses doigts.
Je laisse échapper un gémissement étouffé. Les sensations déclenchées par les caresses de Samir allaient trop vite .Et si ce qui me faisait vibrer n’était pas encore le point culminant du plaisir, je n’étais pas certaine de survivre à ce dernier.
Mais je mourais d’envie d’essayer !
Samir : Tu es certaine de vouloir continuer ?.
Incapable d’émettre le moindre son, je secoue la tête.
Samir : Tu es consciente que demain je redeviendrai l’émir du qatar ?
Moi: Oui, mais ce soir tu es juste un homme,
Il s’empare de ma bouche avec une passion redoublée, tout en continuant de caresser mon sein.je promène les doigts sur son torse. Avec des gestes habiles, il enleve le soutien-gorge . Les pointes de mes seins se hérissèrent de plus belle, tandis qu’une chaleur liquide se répandait entre mes cuisses. Mes reins se creusèrent d’eux-mêmes dans l’attente de caresses plus
intimes encore.
Les deux mains de Samir se refermèrent sur mes seins.
Samir : Splendides
Dire que tout à l’heure, j’avais eu l’impression que la fine barrière de mon soutien-gorge ne modifiait pas la perception de ces caresses... Quelle erreur ! Quittant mes seins, les mains de Samir se promenèrent sur mon ventre, remontèrent jusqu’aux aisselles et s’y attardèrent un instant avant de redescendre lentement, puis de se refermer sur ma taille.
Dévorée par une fièvre de plus en plus forte, je pousse un long gémissement.
Samir : Comme tu es sensible...
Il traça un sillon de baisers le long de mon cou
Samir : Tu es beaucoup plus enivrante que l’alcool
Moi: Toi aussi.
J’aimerais bien trouver quelque chose de plus original à dire, mais je n’avais pas l’habitude de ce genre de conversation...
Et de toute façon, à en juger par les nouvelles caresses dont ne couvrait Samir , mon manque d’élégance ne le gênait pas
Samir se redressa et scruta mon visage
Samir : Tu n’es pas ivre
.
C’était une affirmation, mais son regard était malgré tout interrogateur. J’étais
encore un peu grise, mais si je lui avouais que non seulement je n’avais pas l’habitude de boire, mais que je n’avais jamais couché avec un homme, il s’arrêterait immédiatement, je le devinait. Cet homme semblait avoir un sens démesuré de l’honneur. Et puis, j’avais beau être éméchée je savais ce que je voulais . Qu’il ne s’arrête sous aucun prétexte.
Moi: Non, Je ne suis pas ivre et je ne veux surtout pas que tu t’arrêtes.
Samir : Alors je crois qu’il est temps de nous débarrasser des derniers éléments liés aux vies que nous avons décidé d’oublier pour cette nuit,
Il se débarrasse de ma jupe
Moi: Oui.
Je ne voulais rien qui me rappelle mon poste au maldalay ni les raisons pour lesquelles je suis . Et curieusement, je n’éprouvais aucune gêne à aider samir à enlever ses derniers vêtements. Pourtant, je m’étais jamais montrée nue à un homme. Ni à personne, d’ailleurs. L’éducation que j’avais reçue de ma mère m’avais rendue très pudique, y compris avec les autres filles à l’école. Mais apparemment, le désir brûlant de Samir avait fait fondre la pudeur d’une vie entière...
Une fois nue, j’aide à mon tour Samir à se déshabiller. Il m’a prit ensuite dans ses bras et me soulève.
Samir : On ne se contente d’un canapé que lorsqu’on n’a pas de lit à sa disposition
D’un geste habile, il défait le lit avant de me déposer délicatement sur les draps.
Moi: Je suppose que c’est une habitude chez toi de porter les femmes jusqu’à ton lit.
Il s’asseoit sur le bord du matelas et me regarde d’un air songeur.
Samir : Non.
Moi: D’habitude tu ne portes pas tes conquêtes jusqu’au lit ?
Samir :Je ne me souviens pas d’un autre exemple.
Moi: Oh.
Ravie,je sens une douce chaleur se répandre dans tout mon corps.
Moi: Samir ...
Il jura à mi-voix.
Moi: Qu’y a-t-il ?
Quelle gaffe j’avais donc commise ?
Samir : Redis-le.
Moi: Quoi donc ?
Posant les mains de chaque côté de ma tête sur l’oreiller, il se penche vers moi .
Samir : Mon nom.
Son nom ?
Moi: Emir Sam...
Samir : Non. Juste mon prénom.
moi: Samir .
Un éclair jaillit dans les yeux couleur café. Il captura de nouveau ma bouche dans un b****r encore plus passionné que les précédents, puis il s’allongea contre moi. Au contact de sa virilité pleinement éveillée, je m’enflamma toute entière et mes cuisses s’écartèrent d’elles-mêmes. Il posa la main contre mon sexe et pressa doucement les doigts en un geste possessif.
Samir : Ceci est à moi.
Moi: Oui...
Samir : Pour toute la nuit, tu m’appartiens.
Sur ces mots, il referma les lèvres sur la pointe hérissée d’un de mes seins et l’aspira, le léchant et le mordillant tour à tour. J’ai cru mourir , Jamais je n’aurais pu imaginer des sensations aussi intenses...
Sans cesser d’honorer mon sein il enfonça un doigt dans le cœur de ma féminité, déclenchant des sensations encore plus inouïes. N’y avait-il donc pas de limites au plaisir que cet homme pouvait me donner ?
Sous ses caresses expertes je me sentais basculer dans un tourbillon inexorable qui menaçait de me faire perdre la raison. Soudain il y eut comme une explosion au plus profond de moi
moi: saamiiiir !
Tandis que ses doigts accompagnaient et prolongeaient mon plaisir, la bouche de Samir quitte mon sein et son regard plonge dans le mien
Samir : Tu es magnifique quand la passion t’emporte, habibti.
A ces mots, je sentais mon cœur se gonfler de joie. Oh bien sûr, je ne me faisait pas d’illusions. Je savais que je n’étais pas vraiment son amour. Mais il aurait pu m’appeler aashitii, ou utiliser n’importe quel terme d’affection beaucoup moins tendre.
Moi: Samir
Puis je répétais son prénom. Encore et encore. Je n’osais pas faire comme lui et utiliser un mot tendre. Et de toute façon, il aimait que l’appelle par son prénom. Alors pourquoi se priver ? Prenant place entre mes cuisses, il m’embrassa tout en pressant son sexe dressé contre le cœur de ma féminité. Des frissons de plaisir et de désir mêlés parcourent dans tout mon corps,tout à coup, il s’arrête
.
Samir : Il nous faut un préservatif.
Moi: Un préservatif ?
Samir : Oui. Je suppose que tu n’en as pas... Ce n’est pas ta chambre et tu ne te promènes sûrement pas avec ce genre de chose dans ton uniforme...
Moi: Regarde dans le tiroir de la table de chevet
Samir : Leila en avait demandé ?
Moi: Non.
Prise d’une envie irrépressible de le réconforter, je pose la main sur sa joue.
Moi: C’est moi qui ai pris l’initiative. Vous étiez fiancés. Il semblait opportun de fournir ce genre d’article.
Samir : Opportun ? Tout à fait déplacé tu veux dire
Quelques instants plus tard, il reprent place entre mes cuisses, muni d’un préservatif puisé dans la boîte que j’avais mise dans le tiroir
Samir : « Opportun » est peut-être le mot approprié après tout
Samir : Ça va être ardent et rapide,Je suis trop excité.
Moi: Ça me va.
J’avais tellement envie qu’il éprouve à son tour le même plaisir que moi...
Samir : Tu es trop parfaite, habibti.
Moi: Non pas par...
Je m’interromps alors qu’il entrait en moi . Malgré ce qu’il venait de dire, il faisait preuve d’une lenteur délibérée. Je savourais la joie incroyable de l’accueillir en moi quand une douleur aiguë m’arracha un gémissement.
Samir : C’est bon ?
Moi: Oui.
Malgré a douleur c’était bon, en effet... Il se retira légèrement .
Moi: Non !
Samir : (riant) Ne t’inquiète pas, je reste là, ya ghazal,
Sans doute je ne devais pas pas être aussi touchée par ce nouveau mot tendre, Mais ma mère avait l’habitude de m’appeler « gazelle ». Elle affirmait que j’avais la grâce et la beauté de cet animal si souvent loué dans la poésie arabe.
Alors comment ne pas être bouleversée en entendant Samir m’appeler « ma gazelle » ?
Il s’enfonça de nouveau. Le souffle coupé par la douleur, je réprime de justesse un cri aigu. Tant pis si j’avais mal, mais je ne supporterais pas qu’il renonce. la douleur finit par s’estomper pour laisser place à un plaisir nouveau.
Samir : Ça y est, tu t’es détendue
Moi: Oui...
Samir : Tu es sûre que tu n’as pas connu toi aussi une longue période de chasteté ?
Pourtant, habibti, aucune femme n’est aussi tendue quand elle a une vie sexuelle régulière.
Moi: J’ai envie de toi.
Samir : Je n’en doute pas.
Il s’enfonça plus profondément et je fut envahie par des sensations délicieuses.
Samir : Mais je reconnais que je suis heureux d’être le premier depuis un certain temps
Cette nuit tu es toute à moi.
La gorge nouée, elle me contente de secouer la tête. Et il était tout à moi .....