VI

1622 Mots

VIUne chaleur d’orage pesait sur la lande où marchait Hoël. Ses pas foulaient les bruyères encore humides d’une pluie nocturne, les petits œillets sauvages éclos dans ce sol ingrat. Le vent tiède au parfum de sel le frappait au visage. Car la mer était proche, et elle apparut bientôt, grise et houleuse, roulant son écume autour des récifs et d’une île longue, boisée, où se dressaient les restes d’un ancien château. Hoël s’assit sur un roc émergeant du sol. Il aimait venir contempler cet Océan, parcouru par nombre de ses aïeux. Son grand-père, Job de Penandour, son père, avaient été officiers de marine. Lui ne se sentait pas porté vers cette carrière. Mme de Penandour avait décidé qu’une fois ses études secondaires terminées, il prendrait la direction de l’exploitation agricole qu’elle-mêm

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