IXYolande entra dans la vieille maison dont lui ouvrait la porte Joséphine, la servante morose et dévouée. Elle monta l’escalier de granit poli par les pas de générations de Penandour. Sur le grand palier assombri par le crépuscule d’automne se tenait Mlle Jeanne, tout éplorée, qui lui jeta ses bras autour du cou. – Oh ! ma chère petite !... Cette pauvre mère ! Un si brusque dénouement ! – Mais était-elle plus mal ces jours derniers, tante Jeanne ? – Non pas ! Cependant ton frère lui trouvait plus mauvaise mine et aurait voulu qu’elle vît le docteur Le Bras. Elle s’y est refusée en disant que sa vie était finie et que tous les médecins du monde n’y pourraient rien. – Alors, vous l’avez trouvée morte ? – Elle respirait encore et a même pu prononcer quelques mots, quand M. le recteur es


