XDans la matinée du lendemain, Hoël se rendit au bourg de Sarzeau pour voir son oncle. M. de Gisquel, tout en fumant sa pipe, revoyait les comptes de son fermier. Il repoussa le cahier ouvert devant lui et tendit une main cordiale à son neveu. – Bonjour, mon cher garçon... Envoie promener Minouche et prends ce fauteuil. La belle chatte tigrée étendue sur le coussin de reps fané leva un peu la tête, entrouvrit les paupières pour regarder l’arrivant et les referma aussitôt. – Laissons Minouche tranquille. Je me contenterai de cette chaise. M. de Gisquel enveloppa d’un regard satisfait le jeune homme assis en face de lui. Quel charmant garçon, ce Hoël ! Fin, racé... une physionomie pleine de charme, tout en restant virile... Peut-être un peu trop de rêve dans ces yeux d’un vert changeant


