IV

2307 Mots

IV À peine finissions-nous notre cigare, après le déjeuner, qu’apparaissait à la porte du bungalow l’équipage un peu burlesque de mon jeune ami le lieutenant. La minute d’après, il me serrait impétueusement les mains et disparaissait en coup de vent, en me disant qu’il était venu pour une minute seulement, le temps de dire un mot à la personne qui habitait la chambre voisine de la mienne. En effet, il revenait au bout de quelques instants, prenait congé de moi, et son équipage disparaissait dans un nuage de poussière. Lui parti, je me sentis très seul, car, bien que toutes les chambres du bungalow fussent occupées, je n’avais pas eu d’autres rapports avec leurs habitants que d’intermittentes rencontres, et seul le bruit qu’ils pouvaient faire me révélait leur existence. Puis, enfin, j’

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