Je suis autour de la table avec Laurianne et le père de Lila. Je suis assez surpris de l’accueil faites par celui-ci. La porte à peine passé qu’il me proposa un café ou une bière. Bien sûr j’ai demandé une bière et donc il en a pris une avec moi. Mais je suis sensé faire quoi ?
-Vous vous êtes donc intéressé à l’édition maintenant ? Une nouvelle lubie ou un projet que vous vouliez absolument ?
-Un projet que mon grand-père à eue l y a quelques années mais l’opportunité ne c’était pas présenté. Ce fut mon premier vrai projet auquel j’ai participé quand je suis arrivé à la tête de l’entreprise avec lui.
-Donc ce n’était pas un coup de tête … et ma fille ?
-Vous êtes en train de me demander si je m’intéresse à votre juste sur un coup de tête ?
-C’est exactement cela. Un coup de tête qui concernerait ma fille mais aussi ma petite-fille. Je m’inquiète un peu … pas que tu ne donnes pas confiance mais … se sont mes filles et on ne se voit pas très souvent.
Il a raison et je ne peux pas lui en vouloir.
-Lila et moi sommes complémentaires dans notre travail. C’est déjà quelques choses de rare pour moi. Jusqu’à aujourd’hui, toutes les personnes qui travaillaient avec moi n’avaient pas des intentions saines. Lila aime son travail et c’est une de ses priorités. C’est pour cette raison que lui fais complètement confiance. Mais en privée, sa priorité est sa fille et c’est tout à fait normal. Vous savez, jusqu’à hier, nous nous voyons encore. Mais ca c’est fait tous naturellement hier et moi le premier je ne sais pas comment c’est arrivé alors que nous nous étions mis d’accord. Nous laisser du temps pour nous connaitre et surtout comment ca se passe avec Laurianne.
-Laurianne à confiance en vous et généralement un enfant fait confiance rapidement. Aussi vite que quand ils n’ont pas confiance. Vous ne semblez pas la perturber. Mais je pense que Lila à simplement peur. En réalité je n’ai pas mon mot mais je pense que vous pouvez vous apporter de bonne chose l’un et l’autre.
-Oh vous m’approuvez alors !
-Fais attention ! Ce n’ai pas ce que j’ai dis. Bon, partez tous les deux avant que je ne change d’avis ! Lila, Laurianne, vous êtes prète ?
-ll faut que Laurianne met ses chaussures.
J’attrapais la paire avant de rattraper la petite qui venait de passer dans le salon en courant vers nous. Chaussures au pieds et veste en mains, nous pouvons donc partir. Lila installa sa fille pendant que je démarrai ma voiture. D’ici à l’institut, nous n'avons qu’une demi-heure de route.
A peine arrivé, descendu de ma voiture que je suis alpagué pas des anciens amis.
-Tiens, t’arrive toujours au bon moment Armant !
-Tu peux me laisser 2 minutes pour que je puisse respirer ? Sérieux et un bonjour ?
-Désolé, ça fait un bail qu’on ne s'était pas vu.
-Oui, oui.
Je me retournais pour fermer ma portière quand je constatai que Lila s’apprêtait à sortir la poussette.
-Attend je vais m’en occuper.
-Parce que tu sais l’ouvrir ? me demande-t-elle sans même me regarder ?
-Exact, je descends la petite alors. Jules tu permet !
Je le contournai pour récupérer Laurianne toujours sage dans son siège. C’est alors que Jules ne pû s’empêcher de l’ouvrir.
-Je n'étais pas au courant que tu étais devenu papa. Félicitation !
Il commence à me taper sur le système. Et en un regard je vois bien que Lila est mal à l’aise par la remarque de Jules. Ce mec je peux pas le voir, mais là, c'est trop.
-Laurianne, va voir maman j’arrive.
En deux pas, je fais face à Jules.
-Ecoute-moi bien Jules, il va falloir que pour une fois tu écoutes et enregistres. Toi et moi nous ne sommes pas des potes. Donc tu t’occupes de tes fesses et tu me fous la paix. Je ne suis pas venu ce week-end pour qu’on me casse les pieds ! Et temps que tu y ai passé le message à tes potes !
Je retournai vers Lila qui avait déjà tous pris pour la petite.
-Désolé, tu as tous ?
-Oui ne t’inquiète pas. Je vais aller voir quelques anciens profs, profites en. On se retrouvera plus tard.
-Si tu es sur de toi …
Lila prit la direction des salles de cours. Je la regarde partir et prend le temps d’essayer de comprendre ce sentiment. Je trouve cette femme magnifique comme elle est. Toute les femmes qui m’ont entouré jusqu’ici n’est pas comme elle. Elles n’étaient pas aussi naturelles, douce, patiente et calme. Comme aujourd’hui, elle porte une tenue simple sans chichi ou excentricité et pourtant je la trouve très belle. C’est d’ailleurs la première fois que je la vois porter une robe et des baskets aussi. Elle reflète la confiance, la sincérité, la maturité et la délicatesse.
-C’est donc elle ? Me chuchotons à l’oreille. En me retournant je tombe sur l’un des rares vrais amis que j’ai.
-Je suppose que je ne peux pas le cacher.
-Pas vraiment. C’est la première fois que je te vois prévenant, calme et détendu avec une femme. Et là dans le cas c’est même plus qu’une femme mais une petite famille. Tu sembles avoir déjà pris ta place dans ce foyer.
-Arrête ta psychologie avec moi. De toute manière tu vas avoir l’occasion de la voir et de discuter avec elle. Je pense que vous pourriez vous entendre tous les …
-J’espère, je te signale que je suis un des rares amis que tu as. Je sais très bien que tu as beaucoup de mal avec la personnalité de beaucoup de nos connaissances ici. Mais il faudrait que tu te sociabilises un peu plus.
Je suivi le regard de Xavier qui se portait sur le groupe d’amies de sa sœur. Aucun de nous deux ne peux la supporter mais elle nous a toujours suivi partout quand nous étions jeune. Aujourd’hui, elle est presque une harceleuse. Elle est du genre à être capricieuse et hautaine. Elle ne fait rien de ses journées et en dehors d’elle-même, les autres ne sont pas importants. J’ai déjà essayé avec ce genre de fille mais mon idée c’est confirmé. Xavier lui-même n’apprécie pas le comportement de sa sœur mais comme il aime le dire, on ne choisit pas sa famille mais on fait avec.
-Je sais mais je ne vois pas l’intérêt de côtoyer des personnes juste pour être entouré ? Une femme me suffit et toi bien sûr.
-Pourquoi moi alors ? Je t’écoute, tu m’écoutes, on se soutient et nous partageons le bon et le mauvais. C’est la même chose avec un conjoint.
-Tu sais, depuis que je travaille avec Lila, je me sens beaucoup mieux.
-Comment ça ?
-Je pense à autre choses que le travail et …
-Elle te plait tant que cela ?
-Ouais … oui … mais je n’ose pas prendre les devants. Elle m’a fait comprendre qu’elle avait besoin de respirer et de trouver un équilibre entre son travail et sa vie privée. Elle me l’a dit, je lui plais mais ça la dérange … mon statut je veux dire.
-Elle est franche avec toi. C’est déjà un bon début dans une relation. Après je la comprends. Si aujourd’hui elle est mère célibataire, c’est peut-être qu’il y a eue quelques choses par le passé. Elle à la charge de sa fille. Tu es conscient que si tu te lance de cette relation, tu deviendras père ?
-Je le sais … ça ne me rebute pas. Ça ne m’intéressait pas avant peut-être parce que je n’étais pas entourer de personnes qui m’en donnait l’envie. Maintenant je sais monter un siège auto, une poussette, faire un biberon et endormir une petite fille de bientôt 3 ans. Et j’aime ça.
-Tu es déjà devenu un papa … tu es vraiment un homme accompli visiblement. Mais ne la laisse pas perdre pied face à ma sœur ou au gars.
-Je sais … j’avais l’intention de la suivre discrètement.
-Je te propose de l’aide alors.
Je me retournai pour voir Lila mais plus rien. Je ne la voyais plus.
-Suivons ma sœur. Elle ta vue avec donc elle va faire sa fouine.
-Bonne idée.
C’est ce que nous avons fait et il avait raison. Lila était entouré de toutes ses fouines. Lila ne semblait pas à l’aise en leur présence. Elle a du faire partie des victimes d’Agathe.
-Lila ! Je l’appelai alors que je me dirais déjà vers elle.
-Armant c’est un plaisir de te revoir ? Et si nous dinons tous les deux se soir ?
Agathe était déjà collée à moi.
-Non, ton frère, Lila et Laurianne dines avec moi ce soir.
-Lâche-le frangine, ce n’est pas toi qu’il venait voir.
Elle se retourna vers son frère ce qui me laissa le temps de m’accrocher à Lila. Je lui chuchotai des excuses à l’oreille avant de me baisser près de Laurianne qui jouet avec son lionceau. Pas besoin de m’inquiéter pour elle alors je repris le lien avec Lila.
-elle ne t’a pas trop dérangé ?
-Je ne sais pas, tu la considères de quelle façon ? Ex, copine, fiancée, connaissance, p******l ou tu ne sais pas trop?
-Ex, elle a été un p******l c’est vraie mais plus rien depuis maintenant 2 ans.
-Et bien je crois que l’info n’a pas été transférée à la personne concerné.
-C’est faux. Son frère en est le témoin et je vais remettre les choses au clair tout de suite.
Je me retournai vers Agathe mais Lila me rattrapa.
-Je ne te demande pas de te justifier, c’est simplement …
-Tu en as le droit. Laisse mais 2 minutes pour lui parler et ensuite en parlera tous les deux.
Je retournai vers Agathe d’un pas décidé. Cette g***e ne vas pas brisée ce que j’ai de précieux.