XXIV

331 Mots

XXIVCependant Franchita s’étonnait de l’attitude inexpliquée de son fils, qui, semblait-il, ne voyait plus jamais Gracieuse et qui pourtant n’en parlait même pas. Alors, tandis que s’amassait en elle-même la tristesse de ce départ si prochain pour le service militaire, elle observait, avec son mutisme et sa patience de paysanne. Un soir donc, un des derniers soirs, comme il partait, mystérieux et empressé, bien avant l’heure de la contrebande nocturne, elle se dressa devant lui, le regard dans le sien : – Où vas-tu, mon fils ? Et le voyant détourner la tête, rouge et embarrassé, elle acquit la soudaine certitude : – C’est bon, maintenant je sais… Oh ! je sais !… Elle était plus émue que lui encore, à la découverte de ce grand secret… Que ce ne fût pas Gracieuse, que ce fût une autre f

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