XXVI

440 Mots

XXVILe jour du départ. Des adieux à des amis, çà et là ; des souhaits joyeux d’anciens soldats revenus du régiment. Depuis le matin, une sorte de griserie ou de fièvre, et, en avant de lui, tout l’imprévu de la vie. Arrochkoa, très gentil ce dernier jour, s’était offert avec instances pour le conduire avec sa voiture à Saint-Jean-de-Luz et avait combiné qu’on partirait au déclin du soleil, de façon à arriver là-bas juste au passage du train de nuit. Donc, le soir étant inexorablement arrivé, Franchita voulut accompagner son fils sur la place, où cette voiture des Detcharry l’attendait toute prête, et là son visage, malgré sa volonté, se contracta de douleur tandis que lui se raidissait pour conserver cet air crâne qui sied aux conscrits en partance pour le régiment : – Faites-moi une pe

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