IVLes deux hommes arrivaient en ce moment sur la petite place où se trouvait la demeure du docteur. Celui-ci demanda : – Voulez-vous jeter un coup d’œil sur les vieux hôtels de la rue des Trois-Grâces ? Régis ayant acquiescé, ils s’engagèrent dans la rue étroite, sans trottoirs, dont les pavés semblaient dater d’une période lointaine. De vieux murs enclosaient des jardins : à gauche, celui du docteur, à droite un autre après lequel, derrière la délicate ferronnerie d’une grille, apparaissait un logis datant de la Renaissance, avec un rez-de-chaussée en retrait, un escalier à balustres de pierre ouvragée, sur le côté, et menant à la loggia du premier étage. Par la sobriété des ornements, par la grâce des proportions, cette demeure donnait une impression de parfaite harmonie. – Un Carland


