XVIII

1587 Mots

XVIIIRégis déjeunait le lendemain chez ses amis. Il arriva un peu avant midi et rejoignit dans le jardin Guillemine et Alix. Celle-ci, en lui tendant la main, dit avec émotion : – Ma mère m’a chargé de vous remercier, monsieur, d’avoir pris à cœur de faire prouver son innocence. – J’ai été fort aidé par le hasard, mademoiselle... – Mais ce hasard, vous avez su vous en servir et en tirer les déductions nécessaires, interrompit Guillemine. Le monstre se croyait bien à l’abri, derrière sa machination diabolique. Je ne l’aurais pas cru capable de tant d’astuce. Mon beau-père et Paul non plus, d’ailleurs, car ils l’ont toujours jugé peu intelligent et assez peu débrouillard. J’ai eu ce matin un sursaut d’horreur, quand je l’ai aperçu dans la rue des Trois-Grâces. Il se rendait à l’hôtel Puym

Lecture gratuite pour les nouveaux utilisateurs
Scanner pour télécharger l’application
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Écrivain
  • chap_listCatalogue
  • likeAJOUTER