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chapitre 4

Je grimpe à l'arbre avec facilité. J'ai toujours aimé grimper dans les arbres et sur les maisons. Je m'installe sur une branche plutôt solide. Je sors une barre chocolaté pour manger. Soudain j'entends des bruits de pas. Je me fige et ne fais plus aucun bruit.

-Rebecca si tu descends pas de cet arbre tout de suite crois-moi tu vas le regretter, dit une voix que j'aurais préféré oublier. Comment a-t'il fait pour me retrouver ?

-Laisse moi, je veux pas te voir, dis-je en essayant de calmer ma voix.

-Rebecca descends tout de suite, tu viendras pas te plaindre après, dit Evan énervé. Je secoue la tête.

-Non je descendrai pas, il en est hors de question, dis-je en serrant le sac fort contre moi.

-D'accord tu vas bien voir ce qu'il va t'arriver, dit Evan tout en montant dans l'arbre avec la même facilité que moi. J'ouvre les yeux en grand en le voyant juste à côté de moi. Il m'attrape violemment le bras et je tombe par terre. Il redescend tranquillement. Il me lève violemment et me tire vers sa voiture. J'essaie de me débattre mais il me gifle.

-Arrête de te débattre ça m'énerve encore plus, dit Evan déjà bien en colère.

-Tu n'as pas le droit de me faire du mal, dis-je les larmes au yeux.

Il se retourne et me prend par le cou pour me plaquer contre un arbre.

-Ha oui j'ai pas le droit et pourtant toi tu es bien partie, tu t'en rends compte dans la colère que tu m'as mise, et en plus tu oses me faire des réflexions ? Dit Evan en me fixant dans les yeux énervés.

-Arrête s'il te plaît, mon père n'aurait jamais voulu que quelqu'un ne me fasse du mal comme ça, dis-je en laissant couler quelques larmes sur ma joue et qui glisse sur ses mains.

-Ton père je l'au prévenu de ce qu'il t'arriverait si tu m'énerves et je l'ai bien payé pour qu'il te donne à moi, donc je fais ce que je veux c'est clair, dit Evan en relâchant mon cou et en me trainant vers sa voiture. Il me fait rentrer dedans. Il démarre et prend un nouveau chemin que je n'avais jamais aperçu. Après 1 heure de route, je vois que l'on passe devant le quartier où nous vivons.

-On va où la ? Dis je un peu inquiète d'aller dans un endroit que je ne connais pas avec lui.

-Dans notre nouvelle maison, parce que pendant que madame était en train de s'échapper moi je venais de finaliser notre installation dans le quartier des riches, dit Evan toujours concentré sur la route.

-T'es un chef de gang et t'as réussi à avoir une maison dan un quartier de riches ? Dis-je en fronçant les sourcils.

-J'ai du faire une sorte de rédemption à la police mais pour moi elle n'était pas sincère, je compte bien continuer mon petit trafic mais plus discrètement, et je leur ai dit aussi que j'avais pris une femme pour épouse donc c'était plus crédible, dit Evan en haussant les épaules.

-Donc tu leur as menti et tu vas encore continuer tes trafics de merde, dis-je d'un ton sec. Ses mains se crispe sur le volant.

-Parle moi autrement Rebecca, je suis déjà assez énervé comme ça donc n'en rajoute pas, dit Evan en craquant sa nuque.

-Non arrête, je suis pas ta chienne ! Tu te sens supérieur parce que t'es un homme c'est ça ! Tu penses que frapper une femme va t'aider à te sentir plus homme ! Et me parler comme tu le fais n'est pas mieux ! Je suis pas un objet qu'on peut utiliser comme bon te semble ! Je suis un être humain comme toi, dis je énervée en lui disant tout ce que je pensais.

-Sauf que même si tu es un être humain tu restes avant tout une femme ! Je te considère pas comme une chienne n'abuse pas mais si tu me respectes pas comme tu le fais c'est normal que je te le fasses comprendre que tu n'as pas à me traiter comme ça, dit Evan en rentrant dans le quartier des riches. C'est la première fois que je viens ici, la zone est très sécurisée et on peut rentrer qu'avec la carte d'accès. Les maisons défilent toutes aussi belles les unes que les autres.

-Même si je suis une femme, tu n'as pas le droit de faire ce que tu veux de moi, comme tu sais très bien le dire je suis ta femme, dis-je en croisant mes bras sur ma poitrine.

Il se gare devant une belle maison. C'est vraiment incroyable, elle est tellement grande. Il me prend le bras toujours aussi sèchement. Il ouvre la porte avec une carte magnétique. C'est beaucoup plus sécurisé que dans les quartiers pauvres en tout cas. Il monte les marches de l'escalier toujours en me tenant le bras. Qu'est-ce qu'il va me faire ? il rentre dans une chambre.

-Voila notre chambre, maintenant il est temps pour moi de te le faire regretter et que tu comprennes à qui tu t'adresses, dit Evan en s'approchant de moi. Je me recule mais me retrouve bloquee contre le mur. Il me gifle violemment. Je me mord l'intérieur de la joue pour me retenir de gémir de douleur. il m'attrape le cou et le serre fort dans sa main. J'essaie de respirer mais c'est compliqué car il serre encore un peu plus. Les larmes me montent au yeux et la respiration commence à me manquer. Mes mains se dirigent vers les siennes et essaie de les enlever. il me lâche et je m'écroule par terre la main sur mon cou en reprenant ma respiration comme je le peux. Il me soulève et me balance sur le lit. Il attache mes mains à deux sangles et il en accroche aussi mes pieds.

-Qu'est...qu'est-ce que tu vas me faire ? dis-je inquiète. Il ne m'adresse pas la parole et va chercher un sorte de fouet. J'écarquille les yeux. Son visage est impassible.

-Maintenant j'espère que tu vas comprendre qu'ici tu fais pas ce que tu veux, dit Evan. Le premier coup s'abat sur mon ventre...

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