Point de vue: Reven
Je suis assis sur le rebord de la fenêtre, les bras croisés, le regard perdu dans la nuit noire qui enveloppe la ville. La lumière des lampadaires filtre à travers les persiennes, dessinant des lignes fantômes sur le sol. Tout est silencieux ici, mais mon esprit, lui, refuse le calme. Je sens la tension dans mes muscles, dans mes épaules. Chaque minute qui passe, je me sens un peu plus prisonnier de cette inquiétude qui ne me lâche pas.
Oswald arrive en premier, le visage fermé. Il s’assoit sur le canapé en face de moi, les mains jointes, le regard fuyant. Antonio nous rejoint quelques instants plus tard, l’air fatigué, les traits tirés par le manque de sommeil. Ignacio, quant à lui, reste debout, appuyé contre l’encadrement de la porte, les bras croisés. Aucun de nou
