La porte se ferme doucement derrière moi , isolant enfin le tumulte du palais d’Aphrodite . Le parfum de fleurs sucrées flotte encore dans l’air , mélange étouffant de douceur et de faux-semblants . Je me laisse glisser contre la porte , le bois froid dans mon dos , mes doigts se serrant sur le pendentif qu’Ares m’a donné . Je le fixe , ce bijou qui pulse parfois d’une chaleur légère contre ma paume , comme un battement d’un cœur étranger . ARES . Je ferme les yeux , des frissons me traversant à la simple évocation de son nom . « Réfléchis à venir vivre dans mon palais . » Sa voix résonne encore dans ma tête , grave , calme , avec ce ton qui ne laisse jamais place au refus mais qui , étrangement , ne m’a pas effrayée cette fois . Je soupire , avance vers le lit et m’y assois , les doi


