Aphrodite haussa un sourcil suite à notre apparition soudaine puis son regard se posa sur Ares et elle se redressa immédiatement sur son siège adoptant une posture plus adéquate et afficha un sourire éclatant .
Aphrodite : mon cher Ares quel plaisir de te voir , que me vaut l’honneur de ta présence ?
Ares : je suis venue m’assurer que tes neurones étaient toujours bien connecter les uns aux autre .
Aphrodite : je te demande pardon ?
Ares : tu t’excuses déjà ? C’est bien au moins tu n’es pas aussi stupide que je l’imaginais ,
Aphrodite : pourais-je savoir pourquoi tu te donne la peine de venir m’insulter dans ma demeure ?
Ares : parce que tu a été assez sotte pour envoyer MA liée pour effectuer une mission stupide .
Aphrodite haussa un sourcil choqué et offusqué par la réponse d’Ares puis son regard se posa sur nous .
Aphrodite : laissez nous .
Nous nous inclinons puis sortons afin de les laisser seul , mais juste avant d’être totalement sorti j’entendis Aphrodite répliquer .
Aphrodite : elle est avant tout l’une de mes désignées Ares j’ai donc le droit de l’affecter à certaines taches .
c’est bien Ares ça ! Il ne se soucie jamais de la marinière dont il s’adresse aux autres entités à croire qu’il s’en fiche , non rectification il s’en fiche réellement mais il n’est pas obligé d’être aussi grossier . Je soupire ne sachant pas quoi penser , puis une main se pose sur mon épaule .
Madisson : ça va ?
Raph : plus au moins oui
Madisson : pas facile facile d’être liée à Ares hein !?
Raph : à qui le dis tu ?
Je jète un coup d’œil à la designer qui a tenté de s’enfuir , nous sommes tellement nombreuse qu’il est difficile de retenir le nom de tout le monde , mais maintenant tout le monde me connaît comme étant la liée d’Ares . Je souffle de frustration puis nous nous dirigeons vers l’aile des désignées , le palais d’Aphrodite est divisé en 5 aile , la première qui lui est réservée puis la seconde où ont lieux toutes ces activités ,grand événements et rassemblement , ensuite l’aile des favorite c’est là que je suis logé ainsi qui toutes les désignées préféré d’Aphrodite également les plus belles après viens l’aile des autres désignées et enfin l’aile des guerriers et à l’extérieur il y’a un grand jardin .
Nous marchons pendant un moment puis la fugitive continue sa route vers l’aile suivante tandis que Madisson et moi entrons dans le pavillon des favorites .
Madisson : tu veux passer la fin de la soirée avec moi ?
Raph : j’aimerais bien mais là maintenant tout ce que je veux c’est une bonne douche .
Madisson : d’accord alors à plus tard ?
Raph : ouais .
Chacune des favorites possède une chambre contrairement aux autres qui doivent se partager une chambre pour deux ou trois , je marche jusqu’à ma chambre ouvre la porte et vais directement sous la douche afin d’évacuer tout le stress accumulé durant cette journée . L’eau chaude qui coule sur ma peu me détend , je laisse échappé un soupir d’aise , bon sang j’en avais vraiment besoin .
Après ma douche j’enfile un peignoir et décide de sortir de la douche mais dès que je met un pied dans la chambre le vent frais me frappe de pleins fouet me faisant grelotter , j’étais pourtant sûre d’avoir fermé la porte coulissante en sortant mais là elle est grande ouverte . Alors que je me dirige vers celle ci pour la fermer une ombre sur le balcon me fait sursauter, serait-ce un intrus ? Un espion ? Oh mon Dieu , et si cette personne me voulais du mal ? Alors que mon cerveau s’emportait dans des scénarios plus tordus les uns que les autres je pu apercevoir ce regard que je connaissais si bien malgré le fait que je ne l’ai pas aperçu trop souvent , le bleu froid et terrifiant de son œil droit et le brun profond et brûlant de son œil gauche , le simple fait de sa présence me fit oublier comment respirer.
Ares : tu en a mis du temps .
Il était debout accoudée au mur les bras croisées me fixant telle un prédateur qui observe sa proie .
Raph : je… je prenais une douche .
Il me toisa de haut en bat et son regard semblait vouloir dire « je ne suis pas aveugle » . Je resserre un peu plus mon peignoir sur moi, mal à l’aise sous son regard perçant. Il ne dit rien, mais son silence est presque plus lourd qu’un millier de mots. Ce n’est pas juste de l’irritation que je ressens… c’est autre chose. Comme une tension électrique dans l’air, prête à exploser.
Raph : tu… tu veux quelque chose ?
Ares se redresse lentement, décroise les bras et fait un pas dans ma direction. Je recule d’instinct. Il lève un sourcil, moqueur.
Ares : j’ai cru comprendre que tu étais envoyée en mission sans mon autorisation.
Raph : ce n’était pas une mission dangereuse… juste une observation. Aphrodite a dit que—
Ares : Aphrodite n’a aucun droit de te commander sans m’en avertir.
Son ton est tranchant, comme une lame qui claque contre la pierre. Je serre les dents.
Raph : tu ne peux pas me traiter comme une chose, Ares. J’ai accepté le lien, pas l’emprisonnement.
Il me fixe, l’ombre d’un sourire aux lèvres. Pas moqueur cette fois… presque admiratif. Mais ça ne dure qu’un instant, puis son masque impassible revient.
Ares : je suis venu te rappeler où est ta place. Tu m’appartiens. Pas à elle. Pas à ce palais de soie et de sourires hypocrites.
Je fronce les sourcils, piquée au vif.
Raph : Appartenir ? Je ne suis pas une arme, ni un trophée ! Je suis liée à toi, pas soumise !
Il s’approche encore, et cette fois je ne bouge pas. Je soutiens son regard, même si tout mon corps hurle de fuir. Il s’arrête juste devant moi, si près que je sens la chaleur brute qui émane de lui. Ses yeux me sondent.
Ares : tu n’es peut-être pas soumise… mais tu es à moi. Et je ne tolère pas qu’on s’empare de ce qui m’appartient.
Un silence épais s’installe. Mon cœur bat à tout rompre. Puis, plus doucement, presque comme une confidence :
Ares : je suis venu te récupérer.
Il tourne les talons et se dirige vers la porte-fenêtre.
Raph : récupérer ? Où veux-tu m’emmener ?
Il s’arrête, la main sur le cadre de la porte. Le vent fait voler une mèche de ses cheveux sombres.
Ares : là où tu n’auras plus à jouer les poupées précieuses dans une vitrine d’or. Prépare-toi. On part à l’aube.
Et sans un mot de plus, il disparaît dans la nuit.
Je reste figée, la bouche entrouverte, le cœur en feu et l’esprit embrouillé. Partir avec Ares ? Loin d’Aphrodite, loin de cette cage dorée ? Mais pour aller où ? Et pour faire quoi ? Mon regard se perd dans l’obscurité au-dehors.
Je murmure, pour moi-même : « et moi, dans tout ça… est-ce que j’ai encore le choix ? »