Point de vu extérieur
Le palais est silencieux à cette heure, les couloirs baignés dans une lueur rose crépusculaire filtrant à travers les vitraux fleuris. Aphrodite marche pieds nus dans ses jardins intérieurs, effleurant les pétales des roses qui s’inclinent sur son passage. L’air est saturé d’un parfum sucré, presque étouffant, mais elle ne semble pas le remarquer, le regard perdu dans le vague.
Aphrodite : Elle est ici, souffle-t-elle.
Un frisson d’ombre se forme à ses côtés, comme une brume se glissant entre les colonnes couvertes de lierre. Puis la brume se condense, se tord, prend forme jusqu’à devenir une silhouette féminine vêtue d’un manteau de ténèbres mouvantes, ses longs cheveux flottant comme s’ils étaient plongés dans l’eau. Ses yeux sont argentés, ses pupilles semblant
