Le palais d’Ares est silencieux, drapé dans la pénombre que seule sa présence rend vivante. Il se tient dans la salle du trône, appuyé contre l’un des piliers noirs striés de rouge sombre, les bras croisés, le regard perdu sur les torches qui brûlent sans jamais s’éteindre.
Il ferme les yeux un instant, goûtant ce silence.
Et soudain, il le sent.
Un éclat dans l’air , une vibration dans l’éther. Comme le souffle d’un oiseau battant des ailes dans un ciel où tout est immobile.
Son pendentif.
Il se redresse lentement, ses yeux s’ouvrant, leur lueur rougeoyant dans la salle déserte. Sa mâchoire se contracte, son poing se serre.
Ares : Raph…
Il n’a pas murmuré, mais le nom traverse l’air comme un écho brûlant. Il porte encore la chaleur de sa voix, grave et dense, résonnant dans les mur
