II

1352 Mots

IILe comte Guido avait établi son existence sur le pied d’une certaine indépendance, qu’il savait accorder avec ses obligations de futur souverain, de délégué du comte régnant, lequel, depuis l’atteinte portée à sa santé, se déchargeait sur lui d’une partie de ses pouvoirs. Dans le petit palais, la jeune comtesse et lui avaient leur train de vie personnel, leur domesticité qui ne se mêlait pas avec d’autres. Ils dînaient dans leur appartement, mais le soir se joignaient au comte Tankred, à sa femme, à Ottilie et à leur suite, dans l’immense salle aux voûtes ogivales où, avec un certain apparat, était servi le souper. Oriane paraissait aux réceptions de la cour, petites ou grandes, mais dès les premières invitations que lui fit sa belle-mère de venir travailler, causer, faire de la musique

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