Chapitre 2-1

2809 Mots
Chapitre Deux Mia se réveilla dans une obscurité totale. Elle resta allongée un moment et tenta de deviner quelle heure il était. Elle se sentait merveilleusement bien reposée, chacun des muscles de son corps était détendu et elle avait l’esprit complètement clair. Elle se rendit tout de suite compte qu’elle était dans la maison de Korum à Lenkarda, couchée sur un lit ‘intelligent‘. En s’étirant et en bâillant, elle se demanda comment Korum avait réussi à dormir sur un matelas normal, un matelas de fabrication humaine, quand il était à New York. Elle ne pouvait désormais imaginer avoir envie de dormir ailleurs que dans ce nouveau lit. Les draps lui enveloppaient le corps et caressaient légèrement sa peau nue, une sensation agréable. Elle n’avait ni froid ni chaud, et l’oreiller lui étreignait la tête et le cou juste comme il fallait. Elle n’éprouvait plus la moindre tension. Elle n’avait pas eu l’intention de s’endormir, mais ce repos s’était avéré miraculeux pour son état d’esprit. Après le départ de Korum, elle avait pris une douche et s’était mise au lit avec l’intention de se reposer quelques minutes. Dès qu’elle s’était couchée, les draps l’avaient étreinte et l’avaient enveloppée d’un doux cocon et elle avait ressenti de subtiles vibrations partout où son corps était le plus tendu. C’était comme si des doigts pleins de douceur lui massaient le dos et le cou pour en faire disparaître toute tension. Elle se souvenait que cette sensation lui avait plu et ensuite elle avait dû s’endormir parce qu’elle ne se souvenait plus de rien. La pièce avait dû comprendre qu’elle était réveillée parce qu’elle s’éclaircit progressivement, sans qu’il y ait eu de source apparente de lumière artificielle. Quelle bonne idée, pensa Mia, d’éclairer ainsi petit à petit ! Souvent, une lumière vive qui succède à une obscurité totale fait mal aux yeux et pourtant c’est comme ça que la plupart des éclairages conçus par les hommes fonctionnent, ils s’éteignent ou s’allument, sans respecter le fait que dans la nature les transitions de l’obscurité à la lumière sont infiniment plus subtiles. Mia n’avait pas envie de quitter le confort de ce lit et resta allongée en se demandant que faire ensuite. Elle n’avait plus ce malaise, cette panique qu’elle avait ressentis, et elle pouvait penser avec davantage de lucidité. Il était vrai que Korum l’avait utilisée et manipulée. Mais pour lui rendre justice, il l’avait fait pour protéger sa propre espèce, tout comme elle avait pensé que l’espionner c’était aider l’humanité tout entière. Le sentiment de trahison qu’elle avait éprouvé la veille était irrationnel et déplacé étant donné la nature de leur relation et ses propres actions à l’égard de Korum. Le fait même qu’il n’ait vraiment rien fait pour la punir de sa trahison en disait long sur ses intentions. Elle avait eu tort de le peindre de couleurs aussi sombres dans le passé. S’il ne lui avait pas fait de mal après ce qu’elle avait fait jusqu’ici, il ne lui en ferait sans doute jamais. Cependant, il n’accordait visiblement aucune importance aux désirs de Mia. Et le meilleur exemple c’était sa présence ici à Lenkarda. Mais s’il avait dit la vérité, elle pourrait bientôt aller voir ses parents et même retourner à New York pour finir ses études. L’un dans l’autre, la situation était bien meilleure qu’elle l’avait craint ce matin quand elle avait pensé qu’il pourrait la tuer pour avoir aidé la Résistance. Et pourtant elle se retrouvait dans une position délicate. Elle était dans un Centre K sans connaître la langue qu’on y parlait et elle ignorait comment utiliser la technologie Krinar, même les plus simples appareils. En tant qu’être humain, elle était une parfaite étrangère ici. Est-ce que sa nature humaine amènerait les Ks à penser qu’elle était stupide ? Elle qui ne comprenait pas le Krinar et ne pouvait lire dix livres en une heure comme le pouvaient les Ks ? Se moqueraient-ils de son ignorance et de son incompétence pour tout ce qui concernait la technologie ? Même selon les critères des hommes elle avait du mal avec les nouvelles inventions. Et, est-ce que l’arrogance de Korum était simplement un trait de sa personnalité ou était-ce une caractéristique de son espèce et de son attitude générale envers les êtres humains ? Bien sûr, ça ne servait à rien de se poser toutes ces questions. Que ça lui plaise ou non elle était à Lenkarda pour les deux prochains mois et il lui fallait faire contre mauvaise fortune bon cœur. Et entre-temps, il y avait tant à apprendre ici… La porte de la chambre s’ouvrit doucement et Korum entra, interrompant ses réflexions. ― Alors la belle au bois dormant, comment te sens-tu ? Mia ne put s’empêcher de lui sourire et d’oublier ses préoccupations pour le moment. Pour la première fois depuis qu’elle le connaissait Korum avait revêtu le costume des Krinars : une chemise sans manches coupée dans un tissu blanc qui semblait très doux et un short gris assez large qui lui arrivait juste au-dessus des genoux. C’était un costume simple, mais qui lui allait très bien, mettant parfaitement en valeur son corps musclé. Il lui faisait envie, il était tellement séduisant avec cette peau bronzée et ces yeux d’ambre qui brillaient en la regardant couchée sur son lit. ― Ce lit est génial ! lui confia Mia. Je me demande comment tu as pu dormir ailleurs. Il sourit et s’assit à côté d’elle, prenant une mèche de ses cheveux pour jouer avec. ― Je sais. C’était un véritable sacrifice, mais ta présence m’a permis de le supporter. Mia se mit à rire et roula sur le ventre, se sentant extraordinairement heureuse. ― Et maintenant ? Je vais rencontrer d’autres objets intelligents ? Je dois avouer que votre technologie est vraiment super. ― Oh, tu ne te rends pas compte à quel point elle est extraordinaire, dit Korum en la regardant avec un mystérieux sourire. Mais tu vas bientôt l’apprendre. Il se pencha vers elle et embrassa son épaule dénudée et lui mordilla légèrement le cou de ses lèvres douces et chaudes. Mia ferma les yeux et frissonna de plaisir. Son corps réagit immédiatement sous ces caresses et elle se mit doucement à gémir tout en sentant qu’elle mouillait. Il s’arrêta et se rassit. Surprise, Mia ouvrit les yeux et le regarda. ― Tu n’as pas envie de moi ? lui demanda-t-elle à voix basse en essayant de ne pas montrer qu’elle était blessée. ― Pardon ? Mais si, ma chérie, j’ai très envie de toi ! Et c’était vrai. Elle pouvait voir les paillettes d’or dans ses yeux si expressifs et ce n’était pas le tissu souple de son short qui risquait de cacher son érection. ― Alors pourquoi t’es-tu arrêté ? demanda Mia en faisant beaucoup d’effort pour ne pas avoir l’air d’une petite fille que l’on vient de priver de friandises. Il poussa un soupir et montra sa frustration. ― Un de mes amis va venir te voir. Il sera ici dans quelques minutes. Mia le regarda avec surprise. ― Ton ami veut me voir ? Pourquoi ? Korum sourit. ― Parce que je lui ai beaucoup parlé de toi. Et aussi parce que c’est l’un de nos meilleurs experts en psychologie et qu’il peut t’aider à t’habituer à ta nouvelle vie. Mia fronça légèrement des sourcils. ― Un expert en psychologie ? Tu veux que je consulte un psy ? Korum fit non de la tête en souriant. ― Non, ce n’est pas un psy. Chez nous un expert en psychologie est quelqu’un qui s’intéresse à tous les aspects du cerveau. C’est quelqu’un qui est à la fois neurochirurgien, psychiatre et thérapeute, littéralement un expert de tout ce qui concerne le cerveau. C’était intéressant, mais ne répondait pas vraiment à la question de Mia. ― Mais pourquoi souhaite-t-il me voir ? ― Parce que je pense qu’il peut t’aider à te sentir plus à l’aise ici, dit Korum dont les doigts descendaient le long de son bras et le frottait doucement. Mia avait remarqué qu’il aimait la caresser ici ou là pendant leurs conversations, comme s’il avait toujours soif de la toucher et ça ne la dérangeait pas. C’était cette forme d’attraction dont il lui avait déjà parlé, leurs corps gravitaient l’un vers l’autre comme deux objets dans l’espace. Elle s’efforça de rendre toute son attention à ce dont ils parlaient. ― Et qu’est-ce qu’il peut faire par exemple ? demanda-t-elle, sentant une légère méfiance. ― Eh bien, par exemple aimerais-tu être capable de comprendre et de parler notre langue ? Mia ouvrit grands les yeux et acquiesça avec empressement. ― Bien sûr ! ― Est-ce que tu ne te demandes pas pourquoi je parle si bien anglais ? Ainsi que toutes les autres langues de la terre ? Et pourquoi avons-nous tous cette capacité ? ― Je ne savais pas que tu parlais d’autres langues que l’anglais, avoua Mia en le regardant fixement tant elle était surprise. Elle s’était brièvement demandé comment il se faisait qu’il parlât aussi bien l’anglais des USA, mais elle avait toujours supposé que les Ks avaient simplement étudié avant de venir sur terre. Korum était incroyablement intelligent et elle ne s’était jamais vraiment posé la question de savoir pourquoi il connaissait sa langue et pouvait la parler sans le moindre accent. Et maintenant, il lui annoncait qu’il parlait aussi toutes sortes d’autres langues ? ― Alors tu parles français ? demanda-t-elle. Quand il l’eut confirmé, elle continua : ― Espagnol ? Russe ? Polonais ? Chinois ? Et à chaque fois il fit signe que oui. ― D’accord… et le swahili ? demanda Mia, certaine de le prendre en défaut cette fois-ci. ― Je le connais aussi, dit-il en souriant de sa stupéfaction. ― D’accord, dit lentement Mia. J’imagine que tu vas me dire que ce n’est pas seulement une question d’intelligence de ta part. Il sourit. ― Absolument. Si j’avais eu le temps, j’aurais pu apprendre ces langues tout seul, mais il y a une méthode plus efficace, et c’est comme ça que Saret peut t’aider. Mia le regarda fixement. ― Il peut m’apprendre le Krinar ? ― Mieux que ça. Il peut te donner les mêmes aptitudes que moi, la compréhension et la connaissance immédiate de n’importe quelle langue, que ce soit une langue humaine ou le Krinar. Mia resta bouche bée, l’excitation accélérait le rythme de son cœur. ― Comment ? ― En te donnant un petit implant qui influencera une région spécifique de ton cerveau et fonctionnera comme un système hautement sophistiqué de traduction. ― Un implant cérébral ? Immédiatement, son excitation s’était transformée en terreur. Tout en elle rejetait cette idée. Il lui avait déjà greffé un engin de localisation dans la paume de la main ; la dernière chose dont elle avait besoin était d’avoir le cerveau influencé par la technologie des extra-terrestres. Les aptitudes qu’il avait décrites étaient extraordinaires et elle mourrait d’envie de les avoir, mais pas à ce prix. ― Ce système n’est pas vraiment comme tu te l’imagines, dit Korum. Il sera minuscule, de la taille d’une cellule et ne te fera aucun mal, à aucun moment, ni quand on te l’insèrera, ni par la suite. ― Et si je refuse, si je n’en veux pas ? demanda Mia à voix basse, redoutant que le spécialiste ait déjà été envoyé par Korum. ― Pourquoi pas ? Il la regardait en fronçant légèrement des sourcils. ― Tu as vraiment besoin de me le demander ? dit-elle avec incrédulité. Tu m’as déjà ‘marquée’, sous prétexte de soigner les paumes de mes mains tu m’as greffé un système de localisation. Et tu crois que je serai d’accord pour que tu me mettes quelque chose dans le cerveau ? Le visage de Korum s’assombrit encore davantage. ―Cela n’aura aucune autre fonction, Mia. Il ne semblait même pas éprouver le moindre remords de l’avoir marquée. ― Vraiment ? demanda-t-elle d’un ton sarcastique. Cela ne fera rien d’autre ? Ni influencer mes pensées ni influencer mes sentiments en aucune manière ? ― Non, ma chérie, pas du tout. Il semblait vaguement amusé à cette idée. ― Je ne veux pas d’implant dans le cerveau, dit fermement Mia en le regardant d’un air rebelle. À son tour, il la regarda fixement. ― Mia, dit-il d’une voix douce, si j’avais vraiment voulu te mettre quelque chose de néfaste dans le cerveau j’aurais pu le faire de mille façons. Je peux t’implanter n’importe quoi dans le corps n’importe quand et sans que tu en aies la moindre idée. La seule raison pour laquelle je te propose cette possibilité est que je souhaite que tu sois à l’aise ici et que tu puisses communiquer toute seule avec tout le monde. Si tu refuses, alors c’est toi qui prends cette décision. Je ne t’y obligerai pas. Mais très peu d’êtres humains ont cette chance, alors je te conseille de bien réfléchir avant d’y renoncer. Mia détourna les yeux, prenant conscience qu’il avait raison. Il n’avait besoin ni de le lui dire ni de lui demander son accord s’il voulait lui faire quelque chose. La panique qu’elle pensait avoir contrôlée menaçait de ressurgir et elle fit un effort pour la repousser. Il y avait quelque chose qu’elle ne comprenait pas. En respirant profondément, Mia se retourna vers lui pour examiner l’expression insondable de son visage. Elle était mal à l’aise de le comprendre toujours aussi peu, de sentir qu’elle connaissait si peu celui qui avait un tel pouvoir sur elle. ― Korum… Elle ne savait pas si elle devait en parler, mais elle ne put y résister. C’était une question qui la tourmentait depuis des semaines. ― Pourquoi m’avoir marquée ? Quand tu l’as fait, je n’avais même pas encore rencontré la Résistance, tu n’avais pas besoin de savoir où j’étais pour pouvoir mettre ton grand plan d’action en application… ― C’est parce que je voulais être sûr de pouvoir toujours te retrouver, dit-il, et il y avait une nuance tellement possessive dans sa voix qu’elle en fut effrayée. Je te tenais entre mes bras ce jour-là, et je savais que j’en voulais davantage. Je voulais tout de toi, Mia. À partir de ce moment, tu étais à moi et je n’avais pas l’intention de te perdre, pas même pour un instant. Pas même pour un instant ? Est-ce qu’il réalisait la folie de telles paroles ? Il avait vu une fille qu’il voulait et il avait fait en sorte de toujours savoir où elle était. Il était terrifiant de penser qu’il croyait avoir le droit d’agir ainsi. Comment pouvait-elle se comporter avec quelqu’un comme ça ? Avec elle il ne connaissait aucune limite, il n’avait aucun respect pour son libre arbitre ni pour sa volonté. Il venait juste d’admettre tranquillement avoir commis un acte épouvantable et despotique et elle ne savait que lui dire désormais. Elle resta silencieuse, Korum respira profondément et se leva. ― Tu devrais t’habiller, dit-il à voix basse. Saret va arriver d’une minute à l’autre. Mia acquiesça et remonta les draps sur sa poitrine. Ce n’était pas le moment d’analyser les complexités de leur relation. Elle aussi respira profondément et rejeta sa peur. Pour le moment, il n’y avait aucun moyen de changer sa situation et se concentrer sur les mauvais côtés ne ferait qu’empirer les choses. Elle devait trouver un moyen de s’entendre avec son amant et trouver comment mieux s’y prendre avec son impérieuse nature. ― Qu’est-ce que je vais mettre ? demanda Mia. Je n’ai apporté aucun vêtement… ― Tu veux un tee-shirt et un jean comme d’habitude ou tu veux t’habiller comme on s’habille ici ? lui demanda Korum en souriant de nouveau. Un peu de la tension qui régnait dans la pièce s’était dissipée. ― Hum, comme tout le monde, il me semble. Elle ne voulait pas se faire remarquer. ― Alors d’accord. Korum fit un petit geste de la main et lui tendit un morceau de tissu de couleur claire qui venait tout juste d’apparaître. En écarquillant les yeux, Mia regarda fixement le vêtement qu’il venait de lui donner. ― Encore la fabrication instantanée ? demanda-t-elle en essayant de faire comme si elle n’était pas profondément surprise de voir des objets lui apparaître ainsi devant les yeux. Il sourit. ― Absolument. Si ça ne te plait pas, je peux te proposer autre chose. Vas-y, essaye-le. Mia lâcha le drap et se leva sans être gênée d’être nue. Malgré tous ses défauts, Korum avait fait des miracles pour améliorer l’image qu’elle avait d’elle-même ainsi que sa confiance en elle. Comme il lui répétait sans cesse à quel point il la trouvait belle, elle ne s’inquiétait plus d’être trop maigre, d’avoir les cheveux frisés ou d’être trop pâle. Comme il lui aurait été précieux pendant son adolescence, quand elle souffrait de tant d’insécurité. Non, oublions cette idée. Aucune adolescente ne devrait être sous l’emprise de quelqu’un d’aussi dominateur. Elle prit la robe et l’enfila, en s’assurant que le décolleté soit dans le dos. ― Qu’en penses-tu ? demanda-t-elle en virevoltant. Il sourit et une lumière chaude brilla dans ses yeux. ― Elle te va à ravir. Elle vit un renflement dans son short et cela la fit sourire de satisfaction. Malgré tout, c’était bien agréable de savoir qu’elle lui faisait cet effet-là et que le désir de Korum était aussi fort que le sien. Au moins dans ce domaine ils étaient égaux. Curieuse de voir à quoi ressemblait la robe elle se dirigea vers le miroir de l’autre côté de la chambre. Korum avait raison, c’était très joli. La robe était d’un style semblable à ce qu’elle avait vu porter par les Keiths de sexe féminin, elle était d’une belle teinte ivoire avec des nuances couleur pêche et se drapait parfaitement bien sur elle. Son dos et ses épaules étaient presque nus alors que le devant était pudiquement couvert avec des plis stratégiquement placés sur la poitrine pour cacher ses tétons. La longueur lui allait très bien aussi, la jupe qui flottait autour d’elle s’arrêtait à quelques centimètres du genou. Quand elle se retourna, il lui tendit une paire de spartiates ivoire dont la matière était particulièrement douce. Mia les essaya. C’était juste sa taille et elle fut surprise de sentir qu’elles étaient aussi confortables. ― Elles sont jolies, merci, dit-elle. Et puis, se souvenant de quelque chose d’essentiel, elle demanda : ― Et les sous-vêtements ? ― Nous n’en portons pas vraiment, dit Korum. Je peux t’en faire si tu insistes, mais tu pourrais essayer de t’habiller exactement comme nous. Pas de sous-vêtements ? ― Et si la robe se soulève ou… ― Cela n’arrivera pas. Le tissu est intelligent lui aussi. Il est conçu pour te couvrir le corps exactement comme il faut. Si tu bouges ou si tu te penches dans une certaine direction le tissu bouge avec toi si bien que tu restes toujours couverte. C’était bien pratique. Mia pensa aux innombrables problèmes de garde-robe à Hollywood qui auraient pu être évités avec des vêtements K. ― D’accord, alors je suis prête, il me semble. ― Parfait ! dit Korum en souriant. Je te retrouve au salon. Et après un rapide b****r sur le front, il sortit de la pièce.
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