L’adolescent regarda la grande main amicale et ce contact sembla le bouleverser car il dodelina de la tête et éclata en sanglots contre l’épaule de Quentin qui, un peu gêné, le laissa faire comme s’il se fût agi de son petit frère.
— Allons, là… calmez-vous… Vous pouvez parler ?
— Oui… elle m’a plaqué hier.
— Quoi ? s’exclama Quentin en redressant le buste du jeune homme qui se leva alors pour entreprendre une marche sans but dans la chambre.
— Expliquez-vous ! Qu’est-il arrivé ? Vous vous êtes disputés ?
— Non, il n’y a pas eu de dispute. Elle m’a simplement dit que c’était fini… que nous serions maintenant de très bons copains… Des copains ! répéta-t-il lentement d’une voix lasse en fixant un point imaginaire.
Quentin, qui voulait endiguer le nouveau flot de larmes qui n’aurait pas
