Chapitre 2

2544 Mots
Retour dans le passé Abou était super excité parce qu'il avait un match prévu pour le lendemain. Il l'avait tellement attendu ce match. - papa n'oublie pas c'est à 16h. - je serais là à 14h beau gosse. ... Répondit son père - et maman tu viendra ? - je ne vais pas rater ça mon CHU. Bon tu as fini de manger ? - oui - monte te brosser les dents je te retrouve dans quelques instants. - d'accord. Bonne nuit papa - bonne nuit beau gosse Après qu'il soit monté j'ai débarrassé la table et j'ai laissé à Bintou le soin de faire la vaisselle. Bianchi s'est occupé de bercer hapsatou et moi j'ai retrouvé Abou dans sa chambre. Comme presque tout le temps je le retrouve devant le miroir. - arrête de te mirer comme ça. - je regardais juste maman - ça suffit au lit. Il sautille sur le lit avant de se coucher. - bonne nuit. - je peux jouer un peu a la manette demain y'a pas cour. - demain tu vas à l'école coranique. - ho non - ho oui doux rêves. Je reviens dans un quart d'heure pour éteindre la lumière. Je suis passé dans la chambre de hapsatou et elle dormait. Je suis redescendu pour ranger un peu pour que demain le ménage se fasse vite. Après avoir enfin fini suis monté dans ma chambre. J'ai pris une douche puis j'ai rejoins bianchi. - il compte sur toi demain Bianchii. - je serais là demain mon cœur. - hum sûr. - certain comme moi bianchi aïdara j'aime Mously bathily. - Dagua dioum sa way d'où nonou( tu as fait une erreur c'est pas comme ça) - c'est peut-être ton profond décolleté qui me fait perdre la tête. - ou ton atroce besoin de sommeil. - c'est vrai que j'ai sommeil. - alors dodo monsieur - bonne nuit mon amour. - bonne nuit. Même pas 5 minutes il s'est endormi. Il passe tout son temps à travailler. Le seul jour qu'il travaillait pas c'est le dimanche et il le passait à dormir. Après le départ de bianchi je me suis recouché pour être réveillé par des tapes de hapsatou. - hey il fait tôt pour que tu te réveille. J'ai peur qu'un de ses jours elle tombe de son lit. Je me demande toujours comment elle fait. - un bain d'abord. Je l'ai pris dans mes bras et direction la salle de bain. Après l'avoir habillé je l'ai installé en bas. Tandis-que Bintou lui préparait son petit déjeuner suis allé réveillé l'autre là - aboubacar lève toi aytia. - maman c'est mercredi j'ai pas école. - ha mais tu vas aller à l'école coranique. Goum( lève toi) - d'accord dans quelques instants je vais me lever. - Abou je vais vérifier si ta sœur est entrain de manger avant qu'elle ne finisse je veux te voir en bas prêt pour prendre ton petit déjeuner sinon tu me connais. - d'accord maman j'y vais. Il saute le lit et se lève. je le laisse là-bas pour donner son petit déjeuner à hapsatou car Bintou faisait le ménage. Dix minutes après Abou est descendu. Je l'ai préparé son petit déjeuner puis je suis allé ranger ma chambre. - Abou va prendre ton livre et file . - tu m'emmène pas? - parce-que tu es un enfant pour que je t'emmène. - tu m'emmène à l'école. - parce-que c'est à l'autre bout de la ville alors que l'école coranique est à deux pas d'ici. Vas-y avant que je m'énerve. Il traîne les pieds jusque dans le bureau de son père et revient avec son exemplaire de amayata. - maman offre moi 500 f. - hein ? Tu vas en faire quoi. - donne RK. - à ton âge moi c'est 25f que je demandais à mes parents pas 500f. Je peux te donner 100f. - maman. - OK 200f où rien. - d'accord donne. - tu aime trop l'argent. - on l'aime tous. J'y vais. Il venait de dire qu'on aime tous l'argent ? Ce n'est plus un enfant lui. Mes matinées étaient toujours remplies. Si Bintou ne m'aidait pas j'allais craquer. Rien que les enfants c'était trop de boulots. Hapsatou se réveillait tôt chaque jour alors que pour réveiller son frère c'etait une vrai bataille. À cause d'eux je voyais rarement les filles à part Mariama qui passe les week-ends parfois chez moi. Je me souviens de nos débuts. Je l'ai prise pour une amante de bianchi alors que c'est l'ex femme de l'ami de bianchi. Elle m'a beaucoup aidé quand je faisais la gueule à bianchi. Amy elle comme moi est très occupé avec ses deux filles. Dès son retour Abou s'est mis à se préparer. Il a rangé sa tenue et ses chaussures dans son sac de sport et a déposé le sac près de l'entrée. - papa a dit qu'il viendrait à 14h il n'est pas encore là. - mange d'abord il sera bientôt là. Il n'en était pas vraiment convaincu. J'ai appelé bianchi mais il ne répondait pas. J'ai longuement insisté mais rien. Abou lui insistait pour partir. Je pourrai l'emmener seule mais ils viennent tous avec des hommes donc il risque d'être triste. J'ai fini par appeler Malick qui a vite rappliqué. Abou s'est installé devant hapsatou et moi derrière. Bianchi aurait quand-même pu appeler pour dire qu'il ne pourrait pas venir. À quoi sert le téléphone? - merci d'être venu avec nous Malick. - c'est un plaisir de voir notre beau gosse jouer au tennis. - et toi petite bianchi quel sport fais-tu ? Il s'adressait avec hapsatou qui rigolait. - tu veux dire à part manger ? - Mously laisse la fille tranquille. - tu n'as pas vu ses joues cette lekhou. - l'on se demande d'où ça vient. - attention hein. Il ouvre grandement les yeux en signe de peur puis éclata de rire. J'étais fière de mon fils. Il avait un bon service quoique je ne connaissais rien au tennis ni rien au sport même. Je n'ai jamais été fan de sport. Après le match Abou a dit qu'il avait faim. C'est normal vu qu'il n'avait presque rien mangé au déjeuner. Malick a proposé de passer au resto - je veux des frites... Dit Abou. - juste des frites ? Tu veux devenir obèse ou quoi ? - s'il te plaît. Je veux un hamburger et de la glace. - bien-sûr La serveuse a pris nos commandes puis nous a emmené de l'eau. - bravo mec tu as bien joué aujourd'hui....le félicite Malick. - je voulais que papa me voit jouer. - je vais lui dire qu'il a raté beaucoup de choses pour un gosse de 6 ans tu es doué. - 7 j'aurai bientôt 7 ans - mais pas encore petit... Dis-je en lui donnant une tape sur sa tête. Quand on est entrée dans la maison il était déjà 20h. Bianchi n'était pas encore revenu. Hapsatou s'était endormi en route et Abou s'est tout de suite mis au lit sûrement fatigué après tant d'efforts. - bianchi n'a pas appelé ? Demandis je à Bintou. - non non. - il doit avoir beaucoup de travail. - sûrement oui. Mais pourquoi il appelle pas aussi le c*****d? J'ai même pas eu l'envie de manger seule mais bon Bintou n'a pas cuisiné pour qu'on le met dans le frigo. Après le dîner je me suis installé au salon. J'étais un peu inquiète j'ai appelé de nouveau et là ça sonne dans la maison. Je lève la tête et je vois le monsieur. - bianchi mais tu étais où ? - bonsoir ma chérie comment tu vas ? Tu m'as manqué. - arrête ça j'étais inquiète. Et Abou tu l'a mis en plan alors que tu avais promis d'y aller avec lui. - je suis désolé ma chérie. Il est où ? - il dort déjà depuis longtemps. - j'avais beaucoup de boulots Mously - téléphone ? - j'étais même pas dans mon bureau. J'étais dans la salle de conférence. Ça c'est passé comment ? - bien. Tu as diné ? - non mais j'ai pas faim. J'ai juste envie d'aller au lit. - d'accord. J'ai fermé la porte derrière lui et suis monté. - c'est Malick qui nous a accompagné. - ha c'est toi qui l'a appelé ? - oui je ne voulais pas qu'il y aille sans un homme qui l'accompagne. - ha oui tu as raison. Tu as bien fait. - bonne nuit. - rien que ça? Même pas un bisou pour ton mari. Je me suis tourné vers lui et j'ai posé un bisou sur ses lèvres. Je voulais reprendre ma place mais il m'avait déjà enfermé dans ses bras. - j'ai envie de humer ton odeur. - je savais que tu étais un vampire mais pas à ce point. - tu as un odeur qui t'es propre. Tu sens tellement bon. - OK on a compris tu as envie de f***********r. Pas besoin de faire tes compliments à la noix chip. - il faut y aller en douceur RK. - oui c'est ça mais moi suis fatiguée. Refoule ton envie jusqu'à demain. - Mously. - bonne nuit weniyam. - tu es sérieuse ? - je t'aime. J'ai fait la sourde avec ses appellations. Quand il s'est fatigué il a arrêté et m'a tiré vers lui. Après avoir prié il m'a réveillé. J'ai prié aussi puis je me suis mise à préparer le petit déjeuner puis j'ai réveillé Abou. Et comme toujours c'est un combat. Pendant qu'il mangeait j'ai réveillé hapsatou. Elle devait aller à la garderie. Je l'amène là-bas que les jours d'école de Abou sinon j'ai trop la flemme de l'emmener. - où est Papa ? Questionna Abou. - il dort mon cœur il est revenu tard. Fait vite sinon tu risque d'être en retard. Je me suis préparé et j'ai rangé leurs affaires dans la voiture. - Bintou je vais prendre les enfants à la descente et on va déjeuner à la boutique donc tu prépare juste pour toi. - d'accord bonne journée. - merci. Hey venez. Mes journées de travails étaient toujours une routine. À la boutique je fais rien à part être devant mon ordinateur. C'est à mourir d'ennui ou de fatigue ça dépend des jours. Aujourd'hui c'était de fatigue car j'ai eu la brillante idée d'emmener les enfants à la boutique après les cours. Woly comme la folle qu'elle est c'est mise à jouer avec hapsatou et Abou et à crier à tu tête dans toute la boutique. - woly tu peux arrêter de crier personne ne risque d'entrer avec tes cris. - c'est pas moi ce sont mes neveux qui débordent de formes. - emmène moi hapsatou c'est l'heure de dormir. Abou tu prend ton livre et tu te mets là-bas et tu lis. Il se met à bouder comme son père. Cet enfant à tout pris de son père: son visage, ses manières, ses humeurs tout comme un bianchi petit modèle. Hapsatou elle s'est vite endormi. Vers 18h on est rentré. Je n'avais qu'une envie et c'est de dormir. Quand on est habitué de faire la sieste c'est dur de s'en défaire. C'est comme de la d****e. Dès que j'ai ouvert la porte je me suis laissé tomber sur le lit. À mon réveil il faisait déjà nuit. Encore une fois bianchi n'est revenu que quand les enfants se sont endormi. Je me demande ce qui le retient si tard au bureau. - bianchi tu te rends compte que les enfants ne t'ont pas vu depuis deux jours. - suis passé dans leurs chambres. - mais ils dorment bianchi. Tu les as vu mais eux ils ne t'ont pas vu. Rien que ce matin ton fils te demandait. Si tu rentre tard alors fais au moins l'effort de te lever tôt et de voir tes enfants. - d'accord tu as raison. Mais j'ai beaucoup de boulots je te jure on est sur un lourd contrat avec des américains. Ils veulent qu'on soit leur distributeur officiel ici. C'est une chance pour nous alors je dois tout superviser. - je comprend mais on parle de ta famille là. - oui mon amour je vais faire des efforts. - ça vaut mieux pour toi tu rate beaucoup de choses. - hum comme quoi ? - que hapsatou parle correctement maintenant. - tu veux me faire croire que lekhou parle? - arrête c'est juste moi qui ai le droit de l'appeler lekhou - weuh comme si c'était juste ta fille. Je l'appelle comme je veux. De toute façon c'est toi qui devait être surnommée lekhou. - dis le moi RK et tu verra bien si tu vas bien pouvoir respirer si je m'assieds sur toi. - je dis plus rien moi. Tu veux me terroriser ou quoi ? - non je veux t'eduquer. Je te t'apporte à manger ici ? - oui s'il te plaît. Je suis descendu à la cuisine et suis revenue avec un plateau et de l'eau. - tu mange pas avec moi ? - non - viens way chérie bianchi. - boy merci - tu appelle ton mari boy. Mously tu es impolie dh - et tu m'aimes comme ça. - je dois avouer que si mon thiapato (....) Depuis plus d'un mois je me dis que je vais aller à Thiès mais je mettais ça toujours au week-end prochain. C'est que pour y aller il fallait que j'amène les enfants alors qu'ils n'ont que le dimanche pour passer avec la journée avec leur père. Ce dernier est comme un esclave de son travail. C'est l'appel de ma sœur Myriam qui m'a fait quitté mon siège. - oui Myriam cava ? - oui oui. Je voulais te dire que Papa est malade depuis plus d'une semaine. - mais suis pas au courant. Il a quoi ? - ce sont ses jambes il ne peut même pas marcher. J'y vais ce soir. - attend moi on y va ensemble. À quelle heure ? - vers 17h. - OK des que je quitte je te fais signe et tu me retrouve sur la route d'accord ? - OK. Des que j'ai raccrochée j'ai pris mes affaires et suis sorti du bureau. - woly je dois aller à Thiès ce soir mon père est malade. - c'est grave ? - je ne sais même pas. Je vous confie la boutique toi et Julia - d'accord. Il n'était pas encore l'heure de la descente mais fallait que je récupère les enfants. J'ai voulu passer voir bianchi pour lui dire que j'allais à Thiès mais je voulais pas déranger. J'allais l'appeler une fois à la maison. - vous faites quoi ici ? Nous questionne Bintou. - ma soeur a appelé pour me dire que mon père est malade. Je dois y aller. - et les enfants? - je ne peux pas les laisser ici bianchi est occupé. - laisse Abou ici je vais m'occuper de lui. Il a école n'oublie pas . par contre tu peux emmener hapsatou. - d'accord tu as raison. Donne leur à manger je vais appeler bianchi. Je suis monté dans ma chambre et tout en rangeant mes habits j'ai appelé monsieur mais BV. J'ai donc envoyé un SMS.
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