Chapitre 50 Karl sentit un poids se dissiper en entendant Gwen sangloter moins fort, puis s’arrêter enfin. « Très bien… je te pardonne », articula-t-il avec une rapidité presque précipitée, cherchant à dissiper toute détresse qui pourrait encore ébranler la jeune femme. Un silence suivit, et il laissa échapper un souffle, sentant ses épaules se délier tandis que l’ombre de son anxiété s’évanouissait peu à peu. Il aurait pu rester des heures à l’écouter, captivé par sa voix, mais la présence invisible de son patron le ramenait sans cesse à la réalité, lui interdisant de se laisser aller complètement. Et pourtant, la question de Gwen, timide mais chargée d’émotion, perça dans son esprit : « Est-ce que vous m’avez vraiment… pardonnée ? » Les mots lui parurent à la fois légers et profonds,


