Chapitre 4

1751 Mots
Quand je me suis retournée, je me retrouve nez a nez avec Mustapha qui me regarde de haut en bas avant d'hausser les épaules. - tu étais où? sank ba légui je t'attend. - je t'explique demain là je n'ai qu'une envie c'est de m'étaler alors j'y vais. - attend.... sans lui laisser le temps de continuer, je le devance et j'entre dans la maison. Souffrant aux orteils, j'ai enlevé mes chaussures et je suis montée. la lumière de la chambre de mes parents était allumée alors je suppose qu'ils sont éveillés. je me suis alors dirigé vers ma chambre. dès que j'ouvre la porte, je tombe sur ma mère assise sur le lit, sûrement entrain de m'attendre. tout bas je murmure "pas de morale pas de morale" . elle c'est levée et ma regardé sévèrement. - aissata tu étais où? - j'étais sortie avec Soukeye, je l'avais dis a papa. - et tu reviens a cette heure? ébo rentomi ( fais attention ) . - quoi ? maintenant je n'ai plus le droit de sortir? répondis je en criant presque. furtivement sans que je m'y rends compte elle me gifla et je sentis ma joue s'enflammer. les larmes coulaient toutes seules sans mêmes me demander la permission. - désormais tu ne sors plus de cette maison a cette heure. maintenant tu es mariée alors comporte toi comme telle. tu es sous ma responsabilité alors tu as intérêt a faire ce que je dis. et n'ose même pas en parler avec ton père sinon tu verras. elle sortit en claquant la porte. restant seule et ne sachant quoi faire je me suis dirigé vers le miroir pour contempler ma joue. vu que j'avais la peau claire, la marque de sa main apparaissait comme un hématome. sans même me changer je me suis couchée avec mes habits, lasse je me suis vite endormis. le lendemain j'ai attendu que ma mère sorte et je me suis préparé un bon petit déjeuner et je me suis placée dans le salon pour regarder la télé. je suivais une série quand Mustapha fit irruption dans le salon. - tu vas me dire ou tu étais maintenant? - non mais tu es curieux dh ahha. j'étais juste sortit avec boubacar et soukeye. -han ? et moi j'étais pas au courant han tu me dis plus rien maintenant ? - avant de partir suis passé dans ta chambre mais tu y étais pas. -j'étais sûrement sortis et la visite dans ta chambre? - quoi? tu étais au courant et tu ne m'a rien dis? -est ce que même tu m'a laissé parler han hier . tu joue les folles tu vas énervée maman. - wallam dh mais dis ou est papa? - travailler j'y vais moi a plus. - d'accord de nouveau seule, je retourne dans ma chambre pour prendre mon téléphone afin d'appeler Boubacar mais il ne répondit pas, je lui envoya alors un text. je m'ennuyais tellement y'avait rien a faire ici, je suis donc aller chez Soukeye . Elle habitait a deux patté de maison. je trouve sa mère Arame devant la porte. - bonjour ma tante. - Aissata ma fille comment tu vas? j'ai appris que tu es mariée sans même me le dire. grrrrrr ce quartier jamais de secret. - moi même je ne le savais pas crois moi. elle ricana et j'entre dans la maison. Je trouve Soukeye dans leur salon avec son frère. je les salut avant de m'asseoir. ils discutaient en serere langue que je ne comprenais pas vraiment. Au bout de cinq minute, j'en avais marre alors j'ai lancé un scarface a Soukeye. - Ma copine comment vas tu? me demande Soukeye - tu parle avec qui là? - avec mon ombre xana? pourquoi tu boudes - pourquoi vous êtes racistes? elle se met a rigoler comme si ce que j'avais dis étais drôle. - nous racistes ? parce que chez vous vous parlez une autre langue que le pulaar? n'importe quoi raconte moi plus tôt ta soirée d'hier. c'était fructueuse ? - raconte la tienne d'abord. elle me fit signe de me lever pour aller dans sa chambre. Elle m'a raconté sa soirée avec karim. apparemment ils sont allé chez lui. - on a discuté et on a aussi .... - stop. je l'ai coupé net, je ne voulais pas savoir ce qu'elle a fait. Elle me lance un regard noir et se résigna a se taire. - toi la tienne tu me dis? Je sentais dans sa voix qu'elle voulait vraiment me dire ce qu'elle a fait alors je lui ai dis de parler. oh mon Dieu quand on donne a un mouton domestique l'opportunité de sortir il aura du mal a revenir. elle se met a jaser tout et de rien jusqu'au moindre détail . quand elle a fini elle me regarde genre pour demander ce que je pense de tout cela et dieu sait que je n'ai même pas écoutée , j'étais distraite. avec une certaine distance je l'ai raconté ma conversation avec Boubacar. c'est l'appel de la bonne qui m'a incité à rentrer. je me demande qu'est ce qu'elle a me dire. elle m'appelle quasiment jamais. Elle m'attendait devant la porte j'espère que ce n'était rien de grave. - qu'est ce qu'il ya? - vous avez une visite . me dit elle - visite a cette heure? c'est qui? - aucune idée des femmes . elles sont venues avec ta mère . elle t'attendent dans le salon. - et pourquoi elle ne m'a pas appelés? - elle m'a juste dis de t'appeler je ne sais pas pourquoi elle ne l'a pas fait elle dal - OK je suis entré a l'intérieur et j'entendais des voix féminines dans le salon. je reconnaissais que celle de ma mère, les autres m'était étrangère. Furtivement je suis entré et y'avait trois femmes ainsi que ma mère. elle se sont tu dés qu'elle m'ont vu. ma mère c'est levé pour prendre ma main. - voici ta belle fille fit elle a l'encontre d'une de ses femmes assises qui c'est levé a son tour . Puis elles se sont toutes levées. c'est quoi ce cirque? je ressemblais a une bête de foire que tout le monde contempler. Et cette histoire de belle fille veut dire quoi? qu'est ce qu'elle a encore manigancée? je ne comprenais pas ou mon cerveau refusé de suivre le déroulement des événements. Machinalement je me suis assise entre ma mère et "ma belle mère ". - ma aissata comment tu vas? enfin je te vois et ta mère avais raison tu es toujours belle han cela fait dix ans que je ne t'ai pas vu mais maintenant tu es une femme. elle continue a parler parler et moi je ne sais même pas ce dont elle me parle. Apparemment elle me connais mais moi non. Si c'était le cas je m'en souviendrais. - Et Omar il t'a appelé j'espère? - qui est Omar? Au lieu de me répondre elle ricana telle les vieilles sereres la. Et je ne trouvais rien de drôle j'ai juste posé une question. - Omar ton mari - mon mari..... ma mère me coupe en me pinçant et parla a ma place. - oui Omar ton mari tu oublie même le nom de ton mari. elle se tourne vers les autres , elle a la tête ailleurs c'est temps ci - non mais je ne savais pas que mon mari ..... Cette fois c'est un scarface qu'elle m'a lancée si noir que j'avais même peur de mourir là en ce moment. la dame bon ma belle mère repris la parole - bon c'est lui même qui m'a demandé de venir vous voir . il veut que vous venez a la maison comme maintenant vous êtes sa femme votre place est dans sa maison. je pense que j'ai cette maladie qui fait qu'on entend des choses a travers d'autre mot je m'en fou pas mal de sa maison il n'a qu'a épousé une femme et l'y emmener en tout cas pas moi - je ne peux pas y aller , dis je avec calme - comment ça vous ne pouvez pas? si c'est une question d'argent j'ai tout emmené avec moi si vous avez envie de faire une réception avec vos amies . Elle a bien dit "argent" ? genre c'est l'argent qui construit un foyer? pourquoi ne pas leur dire que je suis amoureuse d'un autre et que cet mariage n'avait pas lieu d'être alors je pris les devants, - je ne peux pas parce que ce mariage n'était pas.... et là automatiquement je me suis arrêté j'ai pensé a la honte qu'allais éprouver ma mère devant ces femmes. - je dois en parler avec ma famille d'abord. - moi je suis d'accord elle viendra incha'allah rétorqua ma mère - je dois attendre mon père d'abord. on vous rappellera si je décide de venir ou pas. Apres milles et unes opinions elles sont parties laissant dans le salon trois valises et j'imagine bien a qui elles sont. je suis montée dans ma chambre pour appeler mon père et j'ai bien pris le soin de fermer la porte et j'avais raison. deux minutes après que je sois entrée je l'entendis voulant ouvrir la porte mais comme je suis plus maligne qu'elle ; elle a aussi toqué mais j'ai pas ouvert. j'ai tout racontée a mon père qui a promis d'y mettre terme aujourd'hui une fois pour toute . Après avoir parlé avec lui , j'ai appelé Boubacar et a lui aussi je lui ai tout raconté et il s'était mit a rire. j'ai raccroché avec lui parce qu'il avait du boulot alors j'ai pris un livre pour lire. je lisais toujours quand j'ai reçu un SMS sur w*****p et le numéro m'était inconnu. le SMS disait " salut mon hlel comment tu te porte? " et j'ai répondit" salut je peux savoir qui c'est s'il vous plait." et là je remarque que le numéro était celui de France. il répondit 5 minutes plus tard et c'était une photo. un jeune homme environ 26 ans teint clair portant un chandail machallah mais je ne le reconnaissais pas. alors je lui renvoie des point d'interrogations pour lui faire savoir que je ne comprenais pas. il réitère avec une autre photo où il se trouvait dans un resto et cette fois il portait une sweet heart qui moulait son corps. Alors je lui envois" si c'est pour me montrer que vous êtes beau c'est gagner mais pour me faire la cour vous pouvez remballé car je suis mariée" je me demande pourquoi j'ai écris ça? peut être que je comptais me marier avec Boubacar je ne sais pas dal. Il répondit " je sais , je suis votre mari" what? je ne savais même pas que je parlais anglais . automatiquement je lui rétorque "hé oui je suis mére theresa" quand j'ai reçu sa réponse j'ai jeté le téléphone sur le sol en tremblant ne sachant quoi faire.
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