1.Sous la conduite de Karl Holmutz
Pendant toute cette journée, Georget s’attendit à être arrêté, lui aussi. Malgré toutes ses précautions, on l’avait peut-être deviné… on l’avait surpris…
Puis, au fur et à mesure que les heures s’écoulèrent, il se rassura.
Il ne se sentit l’objet d’aucune surveillance particulière… ou du moins plus soupçonneuse qu’auparavant. Car la police s’attachait à Louise et à ses deux enfants comme s’ils eussent été des personnages d’importance. Les Allemands ont peur de tout. Leur esprit ombrageux s’accommodait mal de la présence d’une Française et de tout jeunes enfants, et le matin, comme Louise était sortie avec eux, un policier s’approcha et gronda :
— Vous, si vous ne réussissez pas à partir, on vous fusillera !
Elle répliqua vertement :
— Mais je ne dem
