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Amoureuse de mon patron

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Margaux voue un amour latent pour son patron. Un soir, celui-ci l'invite à boire un coupe de champagne dans son bureau afin de célébrer son divorce fraîchement prononcé. Le comportement soudainement intéressé de Jacques fait paniqué la jeune femme qui prend la fuite. Mais elle est loin d'imaginer à quel point le bellâtre blond est décidé à la conquérir.

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Travailler à JC.Corporation est la meilleure chose qui puisse m'arriver. J'ai un studio assez cosy, un salaire fort convenable, et par dessus le marché : un patron très sexy... Depuis que je suis l'assistante de Jacques Cartier, je me suis autoproclamée la femme la plus enviée de France. Rares sont les femmes qui ont la chance de côtoyer quotidiennement ce bellâtre blond et trentenaire. En plus il est assez facile à vivre. Que demander de mieux ? Le seul bémol est que je suis entrée dans le parfait cliché de la secrétaire paumée étant tombée sous le charme de son boss. Et pour couronner le tout, il ne me regarde même pas. Mais il est hors de question que je lui envoie des signaux. Je ne suis pas une femme facile et ce serait le comble de s'humilier ainsi à vingt-huit ans révolus. Ma sœur à peut-être raison, mon manque de courage me rendra vieille fille. Quoi qu'il en soit, je préfère ne pas mettre en péril notre relation professionnelle. J'arrête de me morfondre et ferme le dossier que je venais de relire pour la centième fois. En fait j'étais restée sur la même page, le même paragraphe. Tant pis, je finirai ça demain. Ma montre m'informe qu'il est l'heure pour moi de quitter les locaux. J'attrape mon sac et me dirige vers le bureau de Monsieur Cartier pour l'en informer. Comme toujours, la porte est entrouverte et de la lumière filtre à travers l'encadrement. Ces derniers temps, il reste tard dans la nuit. Son divorce est sûrement entrain de l'épuiser mais je pense qu'il s'acharne sur le travail justement pour oublier. Je frappe quelques coups légers et attends son accord. J'entends sa voix grave me dire d'entrer. Cependant je me contente de faire passer ma tête par l'encadrement et de dire timidement : - Monsieur Cartier ? Je suis sur le point de m'en aller. Avez-vous besoin de quelque chose ? Je m'attendais à le voir la tête plongée dans des dossiers mais il est simplement assis dans son fauteuil avec un verre en main, se basculant légèrement d'avant en arrière. Ses cheveux qui étaient si savamment coiffés ce matin sont à présent un peu désordonnés, sa veste est accroché à son siège et sa cravate se trouve je ne sais où. Il m'offre une image très appétissante. Quel femme pourrait rester de marbre face à ça ? Et dire que Orianne n'en voulait plus. Ses yeux bleus me sondent pendant quelques secondes avant qu'il ne m'ordonne d'entrer dans la vaste pièce. Je m'exécute sans pouvoir empêcher une rougeur de se reprendre sur mes joues. Je me positionne devant son bureau et ramène une longue mèche de cheveux roux frisés derrière mon oreille gauche. J'attends qu'il parle mais confortablement calé dans son fauteuil présidentiel, il se contente de me fixer dans les yeux. J'ai l'impression qu'il lit en moi. Puis ses orbes glissent sur mon corps pulpeux. Ma gêne s'accentue. Jamais mon patron ne m'avait fixé de la sorte. Une chaleur naquît entre mes cuisses. Je me racle discrètement la gorge pour lui signaler mon impatience. Il semble revenir à lui. - Oui mademoiselle Laurent, j'ai besoin de quelque chose. Voulez-vous partager cette bouteille de Moët & Chandon avec moi ? Je remarque enfin le seau de champagne posé sur le bureau. D'où ça sort ça ? D'après ce que je vois il a déjà bien entamé la bouteille. - Euh...je..., balbutié-je décontenancée. Mon patron me propose de boire un verre avec lui dans son bureau. Que répondre à ça ? Sans plus attendre ma réponse, il se lève saisit une coupe de champagne posé sur le bureau et y verse le liquide frais et bullé. Pourquoi il y a deux coupes ? Avait-il prévu son coup ? Il me tend le verre rempli après avoir contourné le bureau. Nos doigts se touchent brièvement, mon cœur s'accélère. - Monsieur Cartier, je ne crois pas que- - Appelez-moi Jacques. Nous sommes peut-être toujours au bureau mais les heures de travail sont finies. - ... Jacques. J'étais mal à l'aise et pour cause, c'est la première fois que je l'appelle par son prénom à haute voix et devant lui de surcroît. Forcément ça a un effet dévastateur sur moi. L'atmosphère est soudain rempli de décharges, j'ai l'impression de m'enfoncer dans du sable mouvant. Il faut que je me tire de là au plus vite avant de faire une connerie que je regretterai toute ma vie. - Je ne peux pas boire avec vous, je ne supporte pas l'alcool et- - Il s'agit d'une simple coupe. Rassurez-vous, je ne l'ai pas droguée, dit-il nonchalamment avant de s'appuyer contre le bureau juste devant moi. Un tique m'échappe. - Je n'ai jamais pensé une telle chose de vous monsieur. Je sais à quel point vous êtes un homme droit. Je dis juste que je ne supporte pas l'alcool. _ Allons, ne faites pas tant d'histoires et acceptez. Piégée, je bafouille un "d'accord" et il m'invite à aller m'asseoir sur le divan en cuir marron. J'ai compris qu'il ne me laissera partir qu'après avoir eu ce qu'il veut. Cet homme était redoutable en affaires, implacable avec ses adversaires et gagnais toujours alors ce n'est pas moi qui allait réussir à lui tenir tête. Il ne fera qu'une bouchée de moi. Plus vite j'aurais bu ce satané verre, plus tôt je rentrerai chez moi. Juste un verre, un seul. Je tremble un peu et je suis nerveuse à cause de la proximité. J'ignore ce qu'il a en tête et je n'aime pas cela. - À quoi trinquons-nous ? - À mon divorce qui a été prononcé ce matin même. C'est vrai qu'il n'était plus avec sa femme. Orianne Sinclair, héritière d'une famille aristocratique, n'était plus la conjointe de ce magnat des finances. Selon la presse, il ne s'entendaient plus. J'ai toujours soupçonné ce mariage de reposer sur des bases purement intéressés. En plus Orianne est une femme froide et insipide. Les rares fois où elle était venue dans cette entreprise, ma vie avait été un enfer. Les autres salariés de JC.Corporation doivent d'ailleurs penser la même chose. Le café n'était pas assez bon pour elle, j'étais trop mal habillée pour être la secrétaire de son époux, ce dernier était trop laxiste envers ses employés, les agents d'entretien faisaient mal leur bouleau de nettoyage. Bref elle avait toujours quelque chose à redire même lorsque son mari la remettait à sa place. Jacques l'a supportée pendant cinq ans et ça, c'est un exploit. Mais ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi il m'invite "moi" pour venir célébrer cette nouvelle avec lui. Car oui, il n'a pas l'air triste d'avoir divorcé. Il entrechoque légèrement nos verres avant de porter la sienne à sa bouche. Silencieuse, je bois une petite gorgée en inspirant profondément l'odeur du liquide mélangé à celle de mon Boss. Je me sens immédiatement enivrée. Le liquide désaltère ma gorge asséchée, c'est divinement bon. Cependant je me force à m'arrêter avant d'être tentée de le finir. Lorsque le verre se décolle de mes lèvres, je me mets à le triturer. J'ignore quoi dire alors je lance la première chose qui me vient à l'esprit. - Je suis vraiment désolée pour votre divorce. - Pas moi. Je suis heureux de m'être débarrassé d'elle. J'ouvre grandement les yeux. Je n'arrive pas à y croire, il l'a ouvertement dit. C'est vrai qu'il a toujours été honnête mais je pensais qu'il y irait avec un peu plus de tacte. - Dîtes-moi Margaux... Aimez-vous votre travail ? - Oui monsieur Car- Il me lance un regard d'avertissement qui me coupe. - Oui Jacques, rectifié-je en baissant la tête. - Votre salaire vous suffit-il. - Largement, c'est plus que je n'aurais pu l'espérer. D'ailleurs je tenais à vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour moi. Je sais que je n'étais pas la mieux qualifiée lors de l'entretien d'embauche mais vous avez eu confiance en moi. Je me met à dire tout et n'importe quoi car je suis très nerveuse. Son regard pénétrant est une vraie torture et je me mets à taper des pieds sans vraiment m'en rendre compte. Soudain une main chaude se pose sur ma cuisse pour arrêter les mouvements de ma jambe. Je sursaute en la sentant sur ma peau révélée par la jupe crayon noire. - C'est moi qui vous rends nerveuse Margaux ? sourit-il brièvement avant de retrouver son aspect neutre. Ses iris brillent d'un éclat indéchiffrable alors qu'ils se posent sur mes lèvres tremblantes et entrouvertes. - Non je... Il faut que j'y aille monsieur. Me levant prestement, j'ajuste mon sac sur mon épaule et il m'imite en reposant sa coupe avant de se placer devant moi. Je lis dans son regard qu'il se demande s'il est allé trop loin. - Pourquoi êtes-vous si pressée ? Un...petit ami vous attend peut-être ? - Je n'ai pas de petit ami monsieur, dis-je un peu perturbée par la tournure de la discussion. Je vis seule et c'est mieux ainsi car je n'ai de compte à rendre à personne. Ma dernière relation date d'il y a cinq ans et d'après ma sœur, je dois avoir des toiles d'araignée entre les cuisses. Elle a sûrement raison d'ailleurs. Mais je préfère la sollicitude car j'ai assez donné dans les relations désastreuses. Il fut un temps, je changeais de partenaire comme on change de culotte. Je n'étais pas une femme frivole, loin de là. Je ne trouvais simplement pas le bon. Après maintes déceptions, j'ai finalement arrêté de chercher. - C'est juste que je suis fatiguée. En plus les taxis se font rares à cette heure. Je veux vite rentrer chez moi. - Laissez-moi vous raccompagner. - Non ça ira, dis-je précipitamment en marchant à reculons pour m'éloigner de lui. Mains enfoncé dans son pantalon noir fait sur mesure, il ne me quitte pas des yeux. Cet homme est vraiment intimidant. Il sait que c'est une excuse pour fuir loin de lui et ça n'a pas l'air de lui plaire. - Bonne soirée monsieur et merci pour le champagne. Je quitte rapidement le bureau et cours pratiquement pour m'engouffrer dans l'ascenseur le cœur battant. Par chance, mon patron ne me suis pas. Je colle ma tempe contre le miroir froid de l'habitacle, mon souffle accéléré y laisse une trace de buée qui s'étiole puis renaît à chaque respiration. Je croise mon regard brillant, mon reflet me nargue. Ais-je bien fait de fuir comme ça ? Et si j'en avais fait trop. Peut-être que je me suis fait des idées. Je rentre chez moi complètement déboussolée. Sans même prendre la peine de retirer mes vêtements, je me jette sur mon divan. Mon cerveau est surchauffé à cause de toutes les réflexions que j'ai menées sur le chemin de retour. Mon patron est-il vraiment entrain d'essayer de me séduire ? On a jamais été si proches tous les deux. Quand je pense à la façon dont il m'a regardée, je sens mon entrejambe s'humifier. C'est donc vrai, le regard d'un homme peut faire mouiller la culotte d'une femme...

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