XIVLa bannière ducale flottait sur la plus haute tour de Sarrenheim. Le vieux château, si paisible au temps du défunt duc, débordait maintenant de vie et d’entrain, et cette effervescence se communiquait au paisible petit pays tout entier. La forêt voyait son calme majestueux troublé par le roulement des voitures de la cour, par les joyeux éclats de voix des cavaliers et des amazones, par toute cette gaieté qu’une ardente jeunesse répandait autour d’elle. Wilbach avait également reçu de nouveaux hôtes, dont la présence animait la belle demeure, ses jardins enchanteurs, son parc touffu et frais. Les rapports avec Sarrenheim étaient quotidiens. Sans cesse, les jeunes princes et princesses apparaissaient à Wilbach dont les châtelains étaient traités en intimes par la famille ducale. Presque


