VIIILes velléités de dévotion d’Héloïse se trouvèrent réduites à néant par une pluie torrentielle. Genovefa elle-même ne put s’aventurer jusqu’à la chapelle, car elle eût été absolument transpercée. Vers neuf heures seulement, les nuages se désagrégèrent, un peu de ciel bleu apparut et le soleil brilla enfin, irisant les gouttes d’eau tremblant au bord des feuillages et faisant étinceler le toit encore humide de Nelbrück. Héloïse, secouant dans l’après-midi son humeur morose, déclara à sa sœur son intention d’aller rendre visite, ce jour même, à Mme de Gheldorf. Comme Genovefa faisait observer qu’il n’y avait pas lieu de se presser, puisqu’elles étaient arrivées depuis si peu de temps, elle répliqua sèchement : – Libre à toi, mais, pour mon compte, j’ai hâte d’introduire dans mon existen


