IIIAprès la scène faite par Mme de Varouze, deux jours auparavant, à Medjine et à Ourida, la santé de la pauvre femme avait subi une nouvelle aggravation... Toute la nuit, elle avait déliré, appelant son mari, suppliant la comtesse de ne pas frapper Ourida... La petite fille, seule près de la malade, ne savait que faire pour la soulager. Elle lui parlait doucement, essayait de la rassurer...
– Maman chérie, ne crains rien !... On ne me fera plus de mal... Et tu verras que l’oncle de papa saura bien empêcher que nous soyons malheureuses !
Mais ces mots : « l’oncle de papa », semblaient augmenter l’angoisse de Medjine.
– Ne dis pas... ne dis pas cela ! bégayait-elle. C’est défendu !... Elle te battrait... elle nous séparerait. Ne dis rien, Ourida !... Non, Claire !... Oui, Claire Lambert
