VII La maison forestière où logeait Claude Géronin se trouvait à cinq cents mètres environ des Eaux Vertes. C’était l’ancien logis comtois et le logis montagnard, bien organisé pour le rude hiver et la défense contre la neige. Claude avait une relative aisance, mais l’idée de prendre sa retraite ne lui était pas venue encore, car l’âge le laissait alerte et robuste, toujours passionné de la forêt où il était né, où il voulait mourir. Aubert occupait dans cette demeure une petite chambre meublée avec tout le confort campagnard. Il y avait installé ses livres, les herbiers qu’il préparait, son carton à dessins d’où débordaient les croquis. Ce fut là que, presque chaque jour, vint le retrouver Isabelle, soit pour travailler avec lui, soit pour partir en promenade à travers la forêt. Anne le


