de la misère a la richesse
Je m'appelle METSIA FONO Nadine. Fille aînée de FONO Samuel et de FONO victoire.je suis l'aîné de deux petits frères et de quatre petites sœurs. Mes parents étaient originaires de la région de l'ouest Cameroun (Bafoussam centre ville). Mon père était un homme financièrement stable qui offrait a sa famille le confort dont elle besoin. Il a commencé a perdre sa fortune du jour au lendemain après s'être engagé dans des affaires plus ou moins illégales. Au final il était ruiné au point de se retrouver a bord d'un taxi comme chauffeur. C'était désormais ainsi qu'il parvenait a nourrir sa famille. On était quitté d'une vie paisible et confortable a une vie misérable.mon père s'était offert une petite parcelle de terrain a vil prix dans une zone marécageuse de la capitale économique du pays(Douala) et y avait construit une petite cabane de trois pièces ou nous y vivions a neuf(9). C'était très inconfortable mais c'est le seule toit qu'il avait pu nous offrir après sa chute.je me souviens que lorsqu'il pleuvait certains déchets du quartier, emportés par l'inondation,se retrouvaient dans notre maison. Tous nos affaires étaient immergés.nous tombions régulièrement malade a cause de l'insalubrité. Nous étions scolarisés dans une école publique qui coûtait très moins cher. A côté d'elle se trouvait une autre plus belle et plus propre que la nôtre.elle était réservé aux enfants de riches. Je n'avais que 13ans et j'avais déjà le goût du luxe.je ne me faisais pas les amis dans mon école. Je préférais trainer avec les élèves de l'école d'à côté. Je leur avais raconté que mes parents sont riches et c'est ainsi que j'avais intégré un groupe d'amis riche et populaire de cette école. Ils m'offraient des cadeaux coûteux pour mon anniversaire.
Il fut un temps où mes parents se disputaient beaucoup et c'etait plutôt inhabituel.la situation me semblait un peu grave et honteuse car ma mère n'osait pas en parler a ses copines du quartier comme elle en avait l'habitude. Elle avait décidé de se confier a moi cette fois là. Elle disait qu'elle soupçonnait mon père d'avoir rejoint une secte satanique.mon père avait ramené à la maison le portrait d'une inconnue qu'il avait accroché sur un des murs de la maison.il était également en possession d'un livre effrayant qui ressemblait a une bible.ma mère n'arrêtait pas de se plaindre. elle disait que le portrait de cette dame se déplaçait tout seul dans la maison quand il n'est pas là et que ça lui faisait peur.elle demandait a mon père de le faire sortir de la maison mais ce dernier avait dit "niet". plusieurs mois étaient passés. un jour mon père a reçu un visiteur. c'était un homme mystérieux,grand et costaud. mon père s'était entretenu avec cet homme pendant plusieurs minutes avant que ce dernier ne s'en aille. après son départ, mon père était devenu triste, très triste.comme si on lui avait annoncé son propre décès. il n'adressait plus la parole a personne. je ne l'avais jamais vu ainsi. le lendemain avant d'aller travailler il nous avait remis de l'argent pour le petit déjeuner comme d'habitude. puis, il nous a regardé pendant un long moment avant de s'en aller. c'était la dernière fois que nous avons vu notre père. Dans l'après midi on nous avait annoncé qu'il a eu un accident et qu'il avait été transporté d'urgence a l'hôpital. ma mère était enceinte de ma dernière petite sœur,la 7eme. elle est devenue hystérique. elle s'est levée et a emprunté le chemin de l'hôpital sans chaussures aux pieds. arrivée a l'hôpital mon père était allongé sur un lit. ils semblait bien se porter. alors ma mère s'est approché de lui et ils ont eu une conversation plutôt curieuse. il lui disait : - > père avait ordonné a ma mère de rentrer a la maison car sa sœur, la tente Katy allait venir rester auprès de lui. au moment même où ma mère avait posé les pieds hors de l'hôpital, mon père avait rendu l'âme. elle est rentrée et lorsqu'elle est arrivé a la maison, il y avait des pleurs. la tente Katy avait déjà été averti par les médecins de la mort de mon père. quand on a annoncé la nouvelle a ma mère elle s'est évanouie. ensuite nous avons touts effectué un voyage pour le village car les obsèques de papa allaient avoir lieu par là. c'était triste. tout le monde pleurait. ma mère faisait pitié. elle était assise a même le sol avec son énorme ventre. certainens personnes la consolaient et d'autres se moquaient carrément. je pouvais entendre certaines femmes du village rongées par l'aigreur dire:
-> tels étaient les commentaires a propos de ma pauvre maman. j'étais choqué d'entendre celà. après le deuil, on était allé s'installer chez grand mère,la mère de ma mère. ma mère avait donné naissance à un enfant prématuré de six mois. il était question de le garder dans ma couvreuse pendant deux mois. une journée passé dans la couvreuse coûtait cinq mille francs CFA et ma mère n'avait pas le moindre centime. elle avait demandé l'aide de son grand frère, l'oncle Hubert qui avait une bonne situation financière en ce moment. ce dernier avait prix en charge tous les frais d'hôpital de ma mère et du bébé. il se chargeait également de nous scolariser dans une école publique. c'était très généreux de sa part. on ne pouvait plus se permettre de lui demander de nous vêtir et de nous nourrir alors on se débrouillait nous même en allant ramasser a la poubelle les vêtements que les moins démunis que nous jetaient et on se nourrissait de fruits qu'on ramassait dans les champs. pendant ce temps notre mère était a l'hôpital avec le bébé.
Un an plutard, l'oncle Hubert avait décidé de me prendre avec lui car il estimait qu'ainsi je pourrais bénéficier d'une bien meilleure éducation, multiplier les chances de réussir ma vie et aider mes petits frères a réussir la leur. avant de partir, ma mère m'avait donné plusieurs conseils. elle m'avait dit : - >
j'avais quitté le village pour aller vivre à la capitale politique du pays avec mon tuteur :c'est ce qu'il était devenu. là-bas c'était un monde nouveau pour moi. le quartier était très beau.tout le monde était propre. je voyais de très belles mais celle de mon tuteur était encore plus belle. chez lui il y avait une ménagère,un gardien,un blanchisseur et un chauffeur. il était plutôt riche. il m'avait inscrite dans une des écoles les plus luxueuses de la ville. le chauffeur m'amenait a l'école et me ramenait. mon tuteur me remetais de l'argent de poche tous les matins et j'avais droit a un petit déjeuner bien garnie tous les jours. j'étais bien vêtue,bien chaussée et bien coiffée. il y'avait un téléphone fixe a la maison et j'avais le droit de l'utiliser comme je voulais mais je ne pouvais pas appelé maman car elle n'avait pas de téléphone portable. chaque fois que mon oncle voyageait pour le village, je lui remetais des lettres pour ma mère. dans ces lettres, je racontais a ma mère comment la vie est différente a la capitale et comment j'étais heureuse. deux ans plutard quand j'ai réussi a mon examen du probatoire, mon oncle m'avais envoyé au village pour les vacances. quand je suis arrivée au village, j'étais méconnaissable. j'avais changé.l'eclat de ma peau pouvait éclairer une pièce sombre. mes vêtements et mes chaussures étaient beaux.je m'exprimais bien en français.j'etais différente de mes petits frères. mes tentes,les soeurs de ma mère, étaient jalouses.elles disaient a ma grand-mère que l'oncle Hubert faisais preuve de discrimination parce qu'il s'occupait bien de moi. elles disaient que jamais il n'avait pris soin d'un de leur enfants. elles ne se réjouissaient pas du bonheur de ma mère. elles ont commencé a la haïr et a s'eloigner d'elle. elles avaient essayé de convaincre mon oncle de me renvoyer au village mais ce dernier ne les avait pas écouté. elle ne voulaient pas que je réussisse. rosette,la grande sœur de ma mère, s'était débrouillé pour que son fils,mon cousin Guy vienne vivre avec nous a la capitale. une fois dans la maison de mon tuteur, Guy faisais tout pour que sa présence soit remarqué. sa mère lui avait demandé de se soumettre aux enfants de l'oncle Hubert afin qu'ils fassent ses louanges auprès de leur père, chose qu'il faisait avec faisais avec plaisir. le but était de me mettre a l'écart. on ne faisait plus tellement attention a moi dans la maison. je me sentais un peu seule mais a l'école j'étais heureuse car j'avais plein d'amis qui l'idolâtraient a cause de mon statut. j'étais devenue la fille la plus populaire du lycée.j'avais de nouvelles sorties de sacs a dos, chaussures et montre. certains élèves du lycée me glorifiaient carrément. on étais Terminal. un soir pendant qu'on etudiais a la maison,mon tuteur avait reçu un appel provenant du village. c'était Annabelle,la concubine de l'oncle jules le frère jumeau de ma mère.cette dernière disait que l'oncle jules avait fait une chute et qu'après avoir effectué plusieurs examens,les médecins leur avaient annoncé qu'il souffrait d'une tumeur au cerveau qui nécessitait une intervention chirurgicale. les hôpitaux du village n'étaient pas sophistiqués alors mon tuteur a demandé a ce qu'il soit transporté a la capitale pour des soins approfondis. l'opération avait eu lieu mais avait été un échec. un nerf optique avait été touché pendant l'opération ce qui a coûté la vu a l'oncle jules. on l'avait soumis à un régime alimentaire le temps que ses blessures de cicatrisent. ce dernier avait exigé la présence de sa femme auprès de lui. Annabelle n'avait pas d'autres choix que de laissé ses enfants chez sa mère pour aller a la capitale s'occuper de son mari. mon tuteur n'avait plus le temps de veiller à ce que les règles de la maison soit respecté alors je profitais de cette situation pour faire ce que je voulais. j'allais en boîte de nuit et j'effectuais les petits voyages entre amis. la gloire me montait a la tête.j'etais devenue incontrolable, orgueilleuse,méprisante.je n'avait plus rien a voir avec la petite fille qu'on avait pris au village.un vendredi matin alors que tout le monde s'apprêtait à sortir, quelques chose de grave s'est produit. l'oncle jules disais ne plus sentir ses pieds et se plaignait d'horribles maux de tête. mon tuteur avait dépêché un médecin. avoir consulté l'oncle Jules ce dernier l'avait déclaré paralysé. il ne pouvait plus se déplacer.mes amis et moi avions prévu organiser une fête de fin d'année scolaire. on avait prévu cotiser de l'argent pour cela. chacun de nous était sensé donner 100.000Fcfa et on était six. on prévoyait faire une grande fête. je n'étais pas en possession de cette somme alors j'ai profité de l'ambiance qu'il y avait a la maison pour entrer dans la chambre de mon tuteur et voler une chaîne en or qui appartenait a sa femme...A suivre