AVERTISSEMENT
Cette histoire est basée sur la carrière du célèbre graphiste suisse Roger Pfund. Il avait d’ailleurs accepté de me la conter longuement. Toutefois, rien de ce qui concerne sa véritable vie privée n’a constitué un élément du récit. Il serait faux de confondre les deux choses.
Je n’ai fait qu’une seule fois l’expérience de construire une énigme autour d’un personnage vivant. Je ne le ferai certainement plus dans un roman policier, car cela m’a ôté de la liberté et causé des difficultés de commercialisation.
S’il me lit aujourd’hui, je dis toutefois à Roger que je le remercie.
Réécrite en 2017 pour une question de syntaxe ou de style, cette histoire doit toutefois restée ancrée dans son époque d’origine, soit les années 90. Certains termes qui, aujourd’hui, pourraient paraître dépassés, avaient tout leur sens quand ils ont été écrits. On s’amusera, notamment, d’entendre parler de «monnaie européenne» et non pas d’euros, de «Macintosh» alors qu’on ne savait pas encore ce que serait un «Apple», etc. Ce qui prouve qu’après vingt ans de vie, un roman devient un témoin de l’histoire!
Concernant la justice et son fonctionnement, les nostalgiques de l’ancien code de procédure pénale s’y retrouveront. Les termes, aujourd’hui, ont complétement changé, de même que les instances ou encore les appellations des magistrats. Disons que cela donne un certain cachet au récit!
Même les arbres de la place du Marché ont été remplacés et les Halles n’existent plus. Nostalgie, nostalgie…
Bonne lecture!
Celui qui, dans le dessein de les mettre en circulation comme authentiques, aura contrefait des monnaies, du papier-monnaie ou des billets de banque sera puni de la réclusion.
Dans les cas de très peu de gravité, la peine sera l’emprisonnement. Le délinquant est aussi punissable lorsqu’il a commis le crime à l’étranger, s’il est arrêté en Suisse et n’est pas extradé à l’étranger, et si l’acte est réprimé dans l’État où il a été commis.
CODE PÉNAL SUISSE
Article 240