– À quelle heure ce duel, ou plutôt cet assassinat ? demanda Jean Guern. – À trois heures cette nuit. Je ne suis pour rien là-dedans, monsieur Guern ! Celui-ci jeta les yeux sur le coucou pendu au mur. Le coucou marquait deux heures moins le quart. – Faut-il plus d’un quart d’heure pour aller d’ici au lieu de Sèmepuis, derrière la forge de la Soye ? demanda-t-il encore. – À peine un quart d’heure, mon bon monsieur Guern. Je suis innocent : ne me faites point de mal ! Jean Guern se consulta. – Prends ton échelle, dit-il, et descends dans le trou. Tu ramèneras celui qui est là-dedans ! – Dans la citerne ! s’écria Constant, tremblant de tous ses membres, vous n’y songez pas, monsieur Guern ! le soldat est enragé, il va m’étrangler. – Fais vite ! ordonna le bonhomme. Constant hésitait


