La Patience Partie 04

1813 Mots
Aubierge regardait monsieur Samuel d'une manière qui rendait monsieur Samuel mal à l'aise. Mais malgré ça monsieur Samuel prit la parole* — Ma princesse Aubie je t'écoute. Aubierge en rire — Tu as vraiment l'audace de m'appeler *ta princesse*. Mais je te comprends parce que tu es encore en sommeil. Je vais te réveiller de ton sommeil tout à l'heure. — Aubierge je peux te poser une question ? — Oui tu es libre de me poser toutes questions. Sais-tu pourquoi ? Parce que c'est peut-être ta dernière fois d'avoir la chance de causer avec moi. Alors je t'écoute monsieur le capable. — Pourquoi c'est la personne qu'on aime de tout notre cœur qui aime nous faire souffrir ? — Avant de répondre à ta question, je veux aussi te poser une question. Toi aussi tu te mets dans cette place? Tu peux me compter le nombre de femme a qui tu as brisé le coeur ? Tu sais conjuguer le verbe *AIMER* toi? — Pourquoi tu penses que je suis un mauvais homme? — Je ne pense pas,c'est la réalité tu es le diable en personne. Bon pour ta première question, *on ne peut jamais apprécier le miel sans avoir goûté au vinaigre.* Mais si je m'en souviens bien, je t'ai déjà dit que j'ai un homme dans ma vie. Un homme que j'aime de tout mon coeur. Mon prince charmant. Je ne sais pas pourquoi tu perds ton temps à venir chez moi. Tu peux offrir tout ce que tu veux à ma mère, ça m'est égal. J'ai rien à foutre. — Ta mère a raison lorsqu'elle a dit que tu es envoûtée. Sinon je te comprends même pas, aucune femme ne peut refuser ce que je te propose. Je t'aime, j'ai de l'argent, à mon âge je suis l'un des plus grand homme d'affaires de ce pays. Mais tu ne veux pas m'écouter tu es aveuglé par l'amour qui ne t'amènera nulle part. Un amour sans lendemain. — Ferme ta bouche, tu connais rien dans ce qu'on appelle *amour.* La seule chose que je te demande est que tu restes loin de ma famille. Je ne veux pas de toi dans ma vie. Va chercher une autre femme, je ne suis pas intéressé par ta richesse. Donc s'il te plaît, reste loin de ma famille. J'ai fini. — Mais Aubierge je t'aime. Je suis vraiment fou de toi. Ne me rejette pas juste pour un homme qui ne peut rien faire pour toi. Aubierge se leva et faussa compagnie à monsieur Samuel. Elle alla dans la cuisine pour voir sa mère. — Maman, tu es là ? — Oui c'est bon? Vous avez discuté ? — Oui et j'espère bien qu'on s'est compris. Il viendra plus dans cette maison. — Tu racontes quoi au juste ? — Maman je ne raconte rien à ce que je sache. Je ne veux pas de cet homme et rien au monde ne peut changer ma décision. J'ai déjà un homme. — Ma fille, mais on parle de ton avenir. Tu es en troisième année d'université et nous allons commencer à parler de ta licence. Tu veux commencer à chercher de travail par-ci par-là ou bien te mettre dans le groupe des chômeurs comme celui que tu appelles *homme*? Tu sais très bien qu'avec monsieur Samuel à nos côtés nous allons manquer de rien. Ma fille, je ne veux pas que tu souffres. — Maman Jimmy n'est pas un mauvais homme. Soyez patiente pour voir la grâce de Dieu. Il n'est pas paresseux et j'ai confiance en lui maman. Si vous voulez vraiment me voir heureuse, acceptez ma décision. — Mais ma fille.... — Maman fermons ce sujet s'il vous plaît. Je ne peux jamais me mettre dans une relation qui me fera souffrir et qui te fera souffrir aussi. - D'accord j'ai compris et je ne vais pas être la cause de ce qui t'arrivera. Mais ce que je te demande est de donner une chance à Monsieur *Samuel* pour voir. — Si je comprends bien maman vous me demandez de tricher c'est ça si je ne me trompe pas. Je suis déjà avec un homme et je vais me mettre encore avec un second ? C'est pas ce que vous m'avez appris. — C'est vrai. Mais on parle de ton bonheur ma fille. — Maman allez voir votre invité au salon. Dites-lui juste de rentrer chez lui et qu'il ne revienne plus ici. Parce que je ne veux pas de lui. Sur ces mots, Aubierge fausse compagnie à sa mère. Elle entra dans sa chambre et sa mère vint au salon. Samuel était toujours dans le salon. — Monsieur Samuel je suis désolée. J'avais tout dit, mais Aubierge ne veut pas m'écouter. Elle n'est pas une fille à qui on peut faire changer de décision facilement. Je pensais qu'elle changerait d'avis. Mais depuis on dirait que je me trompais. Je suis vraiment désolée. — Ne vous inquiétez pas maman. Mais si on demande à cet homme de la laisser ? — Je ne vous comprends pas. — Comme ce dernier est au chômage, il peut laisser Aubierge si je lui propose mon aide. — Aide comment ? — Je peux lui trouver un travail ou je peux bien lui proposer une grande somme d'argent. — OK je vois,,, mais je ne comprends pas. Pourquoi vous êtes prêt à faire toutes ces choses juste pour être avec ma fille ? — Maman vous ne pouvez pas comprendre. J'aime votre fille plus que tout au monde. Je veux qu'elle soit la seule reine de mon royaume. La mère de mes futurs enfants. Je suis fou amoureux d'elle. — D'accord je te comprends. Bon je te laisse gérer alors. Mais je crains que cet homme soit comme Aubierge et refuse d'accepter ton offre. — Je ne suis pas sûr maman. Aucun homme ne peut laisser passer cette opportunité. Maman je vais rentrer chez moi. — D'accord mon garçon, fais très attention à toi. — Ne vous inquiétez pas maman. Samuel se lève et prend la direction de la sortie. La mère de Aubierge l'avait accompagné jusqu'au portail. Samuel monte dans sa voiture et démarre. Une fois que Samuel est parti, la mère de Aubierge retourne dans sa maison et ferme le portail derrière elle. Elle comptait l'argent que monsieur Samuel lui avait donné lorsque Aubierge vint la voir. — Maman, vous prenez toujours l'argent de cet homme. Ce que vous faites n'est pas une bonne chose. Maman j'aime pas du tout. Je ne sais pas ce qui nous manque ici et si je ne me mets pas avec un homme riche nous ne survivrons pas . La mère de Aubierge finit de compter son argent et décida de répondre à sa fille. Cette fois-ci, elle était vraiment en colère. — Aubierge tu es ma fille et non ma conseillère. Je suis fatiguée de tout ce que tu racontes depuis. Tu me demandes ce qui manque dans cette maison. Depuis que votre père est mort, tu vas me dire que vous avez tous ceux dont vous avez besoin tes frère, soeur et toi? Mais non. Le frère de votre père gère l'entreprise de ton père tout ça parce que t'es pas un homme. Lorsque votre petit frère aura l'âge nécessaire, il ne restera plus rien de l'entreprise. Donc nous devons profiter de toutes les occasions qui se présenteront à nous. — Maman je ne vous reconnais plus. Bon moi je veux sortir. — Pour aller où ? — Je pars chez Jimmy. — Chez qui ? — Jimmy maman, y a-t-il un souci? — Non non ne t'inquiète pas. Bonne route et sois prudente. — D'accord maman. Aubierge sortit de la maison sans plus tarder. Noé l'ami de Jimmy vient à la maison. Il était surpris de voir Rébecca sa bien aimée assise devant sa maison. Il courut vers cette dernière. Il la salua et voulut la toucher lorsque Rébecca le stoppa. — Noé je ne suis pas ici pour ça. Je suis venue ici pour te dire quelque chose. — D'accord mais nous pouvons rentrer à l'intérieur pour parler. — Non je ne veux pas rentrer chez toi. Donc restons ici pour parler. Noé était bouleversé, il perdit sa langue et faisait que regarder Rébecca et Rébecca prenait la parole. — Mon cher arrête de me regarder comme ça. Je ne sais pas ce que j'irai faire avec toi dans ta soi- disant chambre. Alors que nous pouvons tout dire ici. — OK comme c'est ça, je t'écoute Rébecca. — Bon pour commencer, tu sais très bien que mes parents ne sont pas d'accord avec notre relation. Parce que pour eux tu n'es pas l'homme qu'il me faut. Mais je me disais qu'ils n'ont pas raison. Tu sais pourquoi ? Parce que je me disais que l'heure de Dieu est la meilleure. Mais maintenant je suis dépassée. On dirait que je perds mon temps pour rien avec toi. Je te demande de l'aide c'est difficilement que tu m'apportes. Avec l'âge que tu as, tu es encore sous la charge de tes parents. Moi je suis là en me basant sur l'amour sans rien. Alors que d'autres sont à l'aise et elles ont tous ceux dont elles en ont besoin. Toi tu me donne quoi ? Dis moi. La seule chose que tu sais faire c'est être bon au lit à part ça, rien. Tu n'arrives même pas à satisfaire tes besoins fondamentaux. Je suis fatiguée de manger le chômage avec toi *Noé*. — Mon cœur , mon amour, je ne suis pas paresseux et tu sais très bien. Je t'ai demandé d'être patiente, je ferai tout pour toi mon amour lorsque le jour J viendra. J'ai déposé un dossier de demande d'emploi dans plus de 15 entreprises. Seul Dieu sait pourquoi j'ai pas pu décrocher un boulot. Ma chérie, mon bébé, mon amour s'il te plaît ne me laisse pas à cause de ma condition de vie. Je me sens vraiment mal si je vois que je ne joue aucun rôle dans ta vie. C'est comme si je suis inutile. — Tu es inutile, c'est bien le mot. Parce que tu ne me fais rien. Noé la patience a de limite dit-on. Je veux que nous mettions fin à cette relation. — Rébecca dis moi que tu n'es pas sérieuse. — Je suis vraiment sérieuse *Noé* Pour te dire la vérité, je suis déjà avec un autre homme que mes parents aiment. Il sont même d'accord qu'on se marie. Un homme qui n'est pas inutile comme toi. Il a un bon boulot, une maison et des voitures. C'est vrai qu'il n'a pas encore totalement mon amour. Parce que je suis toujours amoureuse de toi. Mais je sais que tout ça sera du passé dans peu de temps. *Noé* je suis désolée. À suivre… GOD'S INSPIRATION
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