Aubierge dressait son lit lorsque sa mère vint la voir.
— Ma fille, tu es là ?
— Oui maman y a-t-il encore un problème?
— Non rien, tu veux pas manger?
— Non maman j'ai déjà mangé chez Jimmy.
— Je vois maintenant pourquoi tu te comportes comme ça. Tu es envoûtée par cet homme. Sinon comment une belle et séduisante fille comme toi peut tomber amoureuse d'un homme âgé de 29 ans qui n'a pas un boulot et qui vit dans la maison de son grand frère.
— Mais maman c'est quoi ces choses que tu dis? Maintenant c'est des enquêtes tu fais?
— Je dis pas la vérité c'est ce que tu veux me dire?
— Jimmy n'a pas 29 ans et même s'il y a *29 ans* Ce n'est pas un problème . Maintenant je veux me coucher parce que je suis fatiguée.
— Il ne te donne rien du tout et pourtant tu te laisses vider par lui avant de rentrer à la maison.
— Maman tu veux dire quoi par là ?
— Ce que tu as entendu bien-sûr. Samuel viendra te voir demain et pour cette fois-ci je ne veux pas que tu sois absente.
— D'accord maman, j'ai même envie de le voir aussi. Je veux discuter de quelque chose avec lui.
— OK c'est bien. Demain je vais te montrer le pagne de valeur qu'il a acheté pour moi.
— OK, bonne nuit maman.
— D'accord bonne nuit ma chérie. Demain tu vas défaire tes cheveux pour faire un autre avant l'arrivé de *Samuel*
— OK OK
*Le lendemain....*
Aubierge était parti se tresser lorsque monsieur Samuel vint chez elle comme sa mère l'avait dit. Elle revint à la maison et constata que monsieur Samuel était présent. Monsieur Samuel discutait avec sa mère dans le salon. Elle les salua et entra dans sa chambre.
Elle était dans sa chambre et voulait se rendre dans la douche lorsque sa soeur *Nilda* vint frapper à la porte de sa chambre. Elle pensait que c'était monsieur Samuel et se renferme de mine. Parce que sa mère est capable de tout pour le mettre en contact avec Samuel.
— Qu'y est ce ? Demanda Aubierge.
— C'est moi grande sœur. Répondit Nilda.
— Nilda c'est toi ? Mais entre, quelque chose ne va pas ?
Nilda entre dans la chambre de sa grande sœur.
— Oui ma chérie qu'est-ce qui ne va pas?
— Rien grande sœur , c'est maman qui vous demande.
—Maman ? Mais qu'est-ce qu'elle me veut encore cette Dame?
— Je ne sais pas!!!!!!
— Faut dire à maman que je suis dans la douche. Donc je viens.
— D'accord grande sœur.
Nilda partit pour charger la commission de sa grande sœur à sa mère. Aubierge retourna dans la douche.
Jimmy voulait sortir de la maison pour se rendre quelque part lorsqu'il avait rencontré son meilleur ami *Noé*
— Bonsoir mon boss, comment vas-tu ?
— Je vais bien *Noé* où vas-tu comme ça?
— Comment ça ? Je t'avais envoyé un message ce matin dans lequel, j'ai dit que je viendrai te voir à 12h.
— Vraiment ? J'ai pas prêté attention à ça. Donc si je comprends bien tu es venu me voir ?
— Oui mon frère je veux qu'on discute de quelque chose de très sérieux.
— Très sérieuse et qui ne peut pas attendre ? Je demande ça parce que je me rend quelque part pour déposer un autre dossier de demande d'emploi. J'ai vraiment besoin de travail. Je suis fatigué de rester à la maison.
— Mon frère, ce que je viens de te dire va tout changer dans notre vie. C'est une opportunité que nous ne devons pas rater.
— Mon ami, tu as l'air sérieux plus que jamais. C'est quoi cette opportunité ?
— Nous pouvons aller discuter dans ta chambre calmement.?
— Mon frère je t'ai bien dit que je veux...
— Jimmy toi-même tu sais très bien qu'il n'y a plus de travail dans ce pays. Nous avions déposé nos CV dans plus de 20 entreprises et rien depuis tout ce temps. Ce qui m'énerve encore, c'est que nous sommes brillants. Ça me dépasse sérieusement.
— Mais mon frère ne me dit pas que t'as perdu d'espoir.
— C'est ça même, pour moi l'espoir n'existe même plus dans mon dictionnaire.
— Mon frère, tu dois être patient, la patience est la clé du bonheur. Ma mère m'a toujours dit d'être patient dans tout ce que je ferai dans cette vie. *C'est bien d'attendre que le riz soit bien cuit avant de le manger pour être satisfait, que de précipiter pour le manger non cuit pour avoir des maux de ventre.* Mon frère, je suis toujours patient et je sais que mon Dieu me surprendra un jour. Toute chose a une raison ou une autre si je peux dire ça comme ça.
— Mon frère arrête avec ton affaire de patience. Ça me fatigue, tu veux écouter ce que j'ai à te dire ou tu veux toujours aller gaspiller ton temps à déposer des dossiers dans des entreprises ?
— Mon frère retournons à la maison, je veux bien écouter ce que t'a d'important à me dire.
— C'est maintenant que tu as parlé. Bon allons-y.
*Jimmy* était obligé de retourner chez lui avec son ami *Noé*
Aubierge avait fini de se doucher. Elle s'habille et rejoint sa mère au salon. Elle vit que monsieur Samuel était toujours présent. Ce dernier discutait avec la mère de *Aubierge*
— Maman vous m'avez demandé.
— Oui ma chérie, tu es déjà prête ?
— Prête de quoi ? Je ne vous comprends pas.
— Oh ma chérie c'est pas quelque chose pour laquelle tu vas renfermer de la mine. Monsieur Samuel ici présent veut t'amener quelque part. Donc c'est ce que je te fais comprendre.
— Mais maman on dirait je ne suis pas votre fille.
— Tu veux dire quoi par là Aubierge ?
— Vous êtes ma mère. Mais vous ne savez rien sur moi. Je veux parler de ce que j'aime et de ce que je déteste. Mais je vous comprends, ce n'est pas de votre faute.
*Aubierge se retourne vers monsieur Samuel avec une mine qui peut faire fuir un lion.*
— Monsieur Samuel, vous n'avez rien à faire ?
— Aubierge arrête avec ces idioties. Qu'est-ce qui ne va pas avec toi? Demanda la mère de Aubierge.
— Maman vous voulez pas que je discute avec celui qui veut m'amener quelque part comme vous venez de dire? Comme c'est ça, je vais pas gaspiller mon temps alors. Oh qu'est-ce que je dis même, j'ai même pas de temps à gaspiller. Je peux maintenant vous fausser compagnie ? Parce que j'ai un programme avec mon homme.
— Aubierge femme ta bouche rapidement. Tu appelles qui l'homme ? Celui qui n'arrive même pas subvenir à ses besoins fondamentaux ? Ton homme mon œil. Du la mère de Aubierge.
*Aubierge prit siège devant sa mère et Monsieur Samuel. Elle prit la parole*
— Ok OK c'est compris maman. Mais je veux bien que vous me laissez discuter avec celui qui est l'homme et qui peut subvenir à ses besoins fondamentaux.
La mère de Aubierge voulait parler lorsque monsieur Samuel la stoppa.
— Maman comme elle vient de dire, laissez nous discuter en privé. Ne vous inquiétez pas.
— D'accord mon garçon. Je serai dans la cuisine.
— Ok maman, merci beaucoup à vous.
*La mère de Aubierge laissa sa fille et monsieur Samuel dans le salon et entra dans la cuisine.*
*Jimmy était étonné de ce que son ami venait de lui dire. Il ne pensait pas que son meilleur ami pouvait avoir ces idées dans la tête. Il fit face à *Noé*
— Donc mon frère, selon toi, vend son âme au diable est une solution à tous nos problèmes?
— Qui a parlé de la vente d'âme au diable ici. Je t'ai dit que c'est juste une secte et ça ne nécessite aucun sacrifice. C'est une secte d'hommes très riches qui peuvent nous aider à concrétiser nos rêves.
— Mon frère, je ne sais pas pourquoi tu es si pressé. Pourquoi tu ne peux pas patienter? L'heure de Dieu est la meilleure. Enlève ces idées de ta tête.
— Jimmy je ne vais pas laisser cette opportunité m'échapper. Tu sais très bien qu'à cause de ma condition de vie je suis sur le point de perdre ma petite amie.
— Comment ça ? Toi aussi mon frère, ne me dit pas que c'est à cause de *Rébecca* que tu veux donner ton âme au diable ? Tu as un sérieux problème toi, à cause d'une femme ? Es-tu sérieux là ?
— Mon frère, tu ne peux pas me comprendre. Rébecca est la seule fille qui me fait rêver. C'est ma raison de vivre. Mais il y a beaucoup d'hommes riche, des hommes de haute classe qui courent après elle.
— Et c'est tout ?
— Pourquoi tu me demandes ça ? Je te dis que ces derniers temps, Rébecca ne me taille plus d'importance comme avant. Je ne peux pas être là pour qu'on vienne me piquer ma petite amie. La femme de ma vie.
— Mon frère, la patience est un chemin d'or dit-on. Je ne veux pas que tes envies te conduisent là où tu ne dois pas aller. Je ne veux plus que tu penses à ce que l'ami de ton oncle t'a dit. Argent de secte n'est pas un argent propre. Et tu finiras mal si tu te mets dans ça.
— D'accord mon frère je t'ai compris. Je vais réfléchir à ce que tu m'as dit. Bonne soirée à toi.
— Merci beaucoup et s'il te plaît ne prend pas une décision sans m'informer.
— Ne t'inquiète pas.
À suivre… dans la partie 04
GOD'S INSPIRATION