II

3404 Mots

IIÀ TERRE. DANS LE CAMPEMENT DES MARINS DE « L’ATALANTE » NUIT DU 20 AOÛT Sept heures du soir. Déjà la nuit. Près d’un petit feu qui brûle par terre, deux officiers de l’escadre sont assis dans des fauteuils dorés, d’une forme asiatique ; – c’est dans l’enceinte d’un fort, sur le sable, au milieu de débris, de tessons, de lambeaux quelconques. Derrière eux, une tente qu’on a faite à la hâte avec les premières choses trouvées sous la main : vieilles voiles, lambeaux de pavillons jaunes ou de draperies de soie brodée ; – le tout soutenu par des lances, des avirons cassés, des bambous, ou des hampes d’étendards bariolés d’or. Des matelots vont et viennent dans l’obscurité, en maraude pour se composer un souper ; leurs pas ne font pas de bruit sur ce sable, et ils ne causent guère non plus

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