IVOn s’attendait à en voir descendre quelque grand personnage asiatique. Mais non, c’est une tête européenne, très pâle, qui se soulève sur le hamac à franges bleues ; la voix, absolument française, a cette lenteur douce, un peu onctueuse, des gens d’église ; l’homme est vêtu d’une soutane violette ; l’anneau pastoral brille à son doigt, et il tend d’abord sa main, pour recevoir un b****r qu’on ne lui donne pas. – Monsieur, je suis l’évêque missionnaire de Hué. J’accompagne les parlementaires. Voulez-vous recevoir le ministre du roi ? En même temps, le bras d’un des invisibles personnages entrouvre les rideaux du second palanquin et présente une lettre dont l’adresse est mise en français d’une écriture très courante (celle de l’évêque sans doute) : « À Monsieur le Commissaire général ci


